le METAL GEAR des militaires

>>> Je vous ait préparé un petit point sur les équipements militaires modernes. Désolé pour ceux qui espéraient trouver un catalogue de "jouets", je me suis concentré sur l'aspect technique et théorique. De toute façon, la puissance de feu d'un déploiement militaire moderne est quelques années lumière au dessus de celle des runners les plus enfouraillés que tu puisses trouver.

>>> Armements ballistiques
> L'arme principale de la guerre moderne est le projectile ballistique. Il s'agit typiquement d'un missile dont la portée peut varier de quelques kilomètres (comme le missile ballista d'infanterie) à quelques milliers de kilomètres (type ICBM : InterContinental Ballistic Missile). Un seul missile peut contenir plusieurs têtes ou sous-munitions, qui frapperont chacune une cible différente (un missile tiré depuis un blindé peut contenir deux ou trois sous-munitions, alors que les ICBM en contiennent au moins une dizaine). La particularité du missile ballistique, par rapport aux armes directes, est que le tireur n'est pas obligé de voir sa cible, tout en étant sûr de l'atteindre (en théorie). Le missile se guide de lui-même vers sa cible.
> Le premier moyen est le guidage inertiel : on entre dans un ordinateur embarqué la position de départ et celle de la cible, de manière à ce qu'il puisse calculer une trajectoire. Deuxième méthode, les désignateurs de cible. Ils fonctionnent selon le même principe que les missiles intelligents (qui "accrochent" une cible en suivant sa signature thermique ou radar) sauf que le signal d'accrochage est envoyé sur la cible qui la réfléchi jusqu'au capteur du missile. Le signal d'accrochage étant envoyé par un désignateur de cible transporté par un drone ou un fantassin. Enfin, le guidage à interface met le missiles directement sous le contrôle d'un pilote qui va l'envoyer jusqu'à sa cible.
> Aujourd'hui, on trouve des missiles ballistiques de toutes tailles : depuis les silos ICBM fixes jusqu'au lanceur Ballista pour infanterie, en passant par les navires de guerre, les bombardiers et les lanceurs terrestres mobiles. Le repérage et le pointage des cibles peut se faire par toutes les méthodes classiques de reconnaissance : satellites, drones, chasseurs de reconnaissance et les forces spéciales.

>>> Opérations au sol
> L'infanterie a ratrappé son retard sur les autres composantes des forces armées : elle se trimballe aujourd'hui autant de quincaileries électronique que les autres. En vrac, les armures de combat, les consoles tactiques, les modifications cybernétiques bien sûr, les drones de combat (les unités d'infanterie mécanisée ne sont plus que des pilotes de drones), et les armes ballistiques au format fantassin (mortier, lanceurs ballista). En clair, l'infanterie est de plus en plus lourdement équipé. On va vers des "tanks sur pattes", probablement avec des armures assistées. D'un autre coté, les unités commandos ont aussi fait leur chemin, vu qu'elles reprèsentent le meilleur rapport efficacité / discrétion / prix des forces armées.
> L'apparition des véhicules à poussée vectorielle a bouleversé l'organisation des unités blindés. Les bons vieux blindés à chenilles ont laissé leur place aux panzers, au moins pour ce qui est des chars d'assaut. Les véhicules à chenille (ou à roue) sont toujours employés, même dans des armées résolument modernes, pour le transport de troupes ou la défenses des positions. Les tanks peuvent aussi utiliser des canons trop puissants pour être installé sur des panzers, à cause du recul. On a vu apparaître ainsi des blindés énormes, sacrifiant la mobilité à la puissance de feu et au blindage, comme le pachydermique char "Shield" d'Ares, qui est équipé d'un canon de 155mm, ou le Ritter de Saeder Krupp,qui porte deux canons de 120mm et six missiles ballistiques de 90mm (pour comparaison, les VBA les plus lourds ne sont équipés au mieux que d'un canon de 105 ou 120mm). Bien sûr, certaines armées ne veulent pas s'engoufrer dans le "tout panzers" particulièrement coûteux à l'achat et à l'entretien. Le domaine des chars de combat léger à grande vitesse, comme le char Auroch des Industries Esprit, recourt aux mêmes technologies, à l'exception du moyen de propulsion, que les panzers.


Char BMW Ritter


Char Esprit Auroch

> L'artillerie s'est engoufrée dans le tout ballistique. Même le plus bête mortier tire des obus intelligents. Les obus des "gros canons" classiques de 155 ou 203mm transportent tout un appareillage électronique qui va envoyer les charges multiples contenues chacune sur une cible différente, et avec le meilleur angle possible sur les points vulnérables. Il existe également des monstrueuses "super-artilleries", des canons de 350, 406 ou même 1000mm (un obus de UN mètre de diamètre !) dont la portée est en fait du ressort des missiles ballistiques de portée intermédiaire ou continentale. Mais les pays qui achètent ce genre de matériel, en Asie ou en Afrique, le font générallement justement par défaut des obus intelligents. Enfin, les lance-missiles et lance-roquettes mobiles sont la pleine expression de la guerre ballistique.
 
>>> Forces aériennes
> Bien qu'il s'agisse techniquement d'une composante des forces armées terrestres, je vais parler içi des hélicoptères. Dans ce domaine, les moteurs à poussée vectorielle n'ont pas supplanté les bons vieux rotors, à peu près aussi performants à des coûts moindres (sans parler des nouveaux rotors "silencieux"). De nombreuses unités corpos sont entièrement héliportés (avec des panzers comme soutien blindés). Pour ce qui est des hélicoptères de combat, les "chasseurs de tanks" ne faisant plus le poids contre les panzers, ils ont perdu la côte. Le reste se compose d'hélicoptères à poussée vectorielle (quasiment des chasseurs) et d'hélicoptères furtifs à rotors pour les opérations spéciales. On pense au Northrup "DarkWolf", doté d'un canon de sniping et pouvant transporter six commandos.
> Tous les chasseurs modernes sont désormais conçus au moins selon les principes de furtivité quand à leur fuselage (élimination des angles obtus et maximisation des surfaces courbes). Bien entendu, la conception des radars et des logiciels de détection (confrontant les données de plusieurs sources) a suivi. La conception d'appareil véritablement furtif passe donc par l'utilisation de matériaux absorbant toujours mieux les ondes radars, plus l'usage des polymères de ruthénium holographiques pour échapper à la détection optique (à grande vitesse, même une faible résolution est suffisante pour tromper la détection temps réel). Ces appareils totalement furtif continuent de coûter tellement chers qu'ils ne représentent qu'une petite partie du parc opérationnel aérien même des armées corporatistes les plus dépensières.
Prototype du chasseur furtif Aztechnology-Dassault Ombre
> Mais le programme le plus révolutionnaire de ces dernières années, dans le domaine aérien et dans le domaines militaire en général, est sans doute le chasseur d'attaque Raven de Boeing. Son revêtement de fuselage disposerait d'une "capacité polymorphique", sans que Boeing est jamais plus expliqué ce qu'il entendait par là. En tout cas, ca permettrait de maximiser en temps réel l'aérodynamisme, et surtout d"imiter" la signature radar et thermique d'un autre appareil complètement différent. En développement depuis près d'une dizaine d'année, le Raven n'est toujours pas opérationnel. Jessica Sirianni, l'actuel PDG de Boeing, a été un temps à la direction de la division "armement" qui s'occupait du projet, puis à la tête du projet.

>>> Batiments de marine du XXIe siècle
> Dans la majorité des pays, le budget de la marine est celui qui c'est le plus réduit. Du coté de corpos, seules les plus grosses se payent le luxe de disposer de flottes opérationnelles. Le gros des effectifs est toujours constitués de croiseurs, frégates et sous-marins, tous souvent équipés de missiles ballistiques.
> Les porte-avions et porte-aéronefs disposent désormais de Panzers en plus des chasseurs et des hélicoptères. Pour la leçon, un porte-aéronef, au contraire d'un vrai porte-avion, ne peut faire décoller et attérir que des appareils à décollage vertical. Désormais existe aussi le format du dessus : les forteresses flottantes, véritables bases militaires mobiles, sur laquelle peuvent atterrir les cargos de transport, et transportant une division entière. Monstres des mers ultra-chers, seuls les UCAS, la Norvège, l'Australie, Saeder-Krupp, Ares et Shiawase ont chacun UN navire de ce type.
> Un autre type de batiment particulièrement adapté aux équipement modernes à fait son apparition au cours du siècle : baptisé cuirassé (les anciens cuirassés étant tous à la casse depuis longtemps), il s'agit d'un pseudo sous-marin (sans capacité de plongée), ne dépassant que de quelques mètres au dessus de l'eau. Leur armement ne comporte générallement plus de canons, mais uniquement des tubes lance-torpilles et des missiles ballistiques. Ils peuvent aussi être équipé pour pulvériser un mur d'eau sur leurs flancs, qui fait échec à l'accrochage des missiles en rase-motte.
> Enfin, ajoutons que les technologies furtives ont été appliqué aux navires militaires. Ce sont des modèles multicoque (générant ainsi moins de remous, détectables par radar) et dotés également que de torpilles et missiles ballistiques, pour des raisons techniques (ils seraient nettement moins furtif sinon). Pour eviter la détection optique (par satellite nottament), on rajoute une couche de polymères de ruthénium sous le matériau d'absorption radar. Et des hélices furtives spéciales (que seuls les Industries Esprit et Aztechnology, qui a piqué les plans, fabriquent), un aménagement intérieur de type sous-marin minimisant les vibration. Votre bateau furtif vous a couté quatre fois le prix d'un sous-marin de tonnage équivalent... De fait, le seul domaine où les bateaux futifs ont trouvé un emploi satisfaisant est celui des petites embarcations rapides (maritimes ou fluviales) pour déposer des commandos ou des mines.

>>> les armements proscrits
> En 2041 a été signé un accord unilatéral (intégré l'année suivante dans les Conventions de Genève par les Amendements de Munich) proscrivant l'usage de quelques uns des plus belles saloperies que les militaires avaient inventé dans le but de tuer son prochain. Si la majorité des signataires acceptent de ne plus s'en servir, pas mal en conservent quelques réserves, juste au cas où...
> Les principales concernés par le traité sont les armes NBC (Nucléaire-Biologique-Chimique) regrouppant toutes les armes "à contamination" : les gaz toxiques et les virus / bactéries. Les pires trucs du lot, gaz neurotoxique binaire et virus obtenus par manipulations génétique, ont été à la pointe de la recherche de pas mal de pays et de corpos dans les années vingt et trente. L'Afrique a particulièrement souffert de leur utilisation (le Gamma-Anthrax d'abord, puis la scandale du Polydopa de Zeta-Impchem révélé en... 2042, un an après l'interdiction).
> Les armes nucléaires (en dehors des agents infectieux radioactifs comme le Doom), ne sont pas concernés par l'accord de 2041. De surcroît, tout le monde en a maintenant : les corpos, les amérindiens, parfois les terroristes (pour l'instant attrapé avant qu'ils aient eu le temps de s'en servir)) et même le Vatican (il y a le Sceau Papal sur leurs ogives !). Elles ont été utilisé plusieurs fois au cours du siècle : la riposte israélienne contre la Libye en 2004, l'incident "Lone Eagle" et son missile disparu, et la détonation de Cermak à Chicago en 2056.
> Par contre, les ogives nucléaires orbitales à effet électro-magnétique (un concept mis au point par les soviétiques au siècle dernier, authentique !) ont du toute être redescendu au sol. La perpective qu'il reste des armes pouvant faire sauter tous le systèmes informatiques d'une mégapole était plutôt inquiétante pour l'économie mondiale (même si les mémoires optiques y sont insensibles, les composants électroniques affectés ont tendance à prendre feu, détruisant quand même les données en fin de compte). Les autres armes orbitales, de type canons (lasers ou micro-ondes), ont quant à elles été placé sous l'égide du Conseil de Sécurité de l'ONU, qui peut autorisé (à l'unanimité) un tir orbital (même si un tir "illégal" serait difficile à détecter). Très confidentiellement, les casques bleus de l'ONU les ont utilisés une poignée de fois, nottament lors de l'opération "Suricate" en Afrique australe en 2054.
canon à particules orbital Trident (UK)

>>> Acquisition du matériel
> La marché de l'armement n'a pas grand chose à voir avec d'autres activités économiques. Içi, on parle gros sous. Très gros sous. Et très grosses quantité. quand une armée s'équipe, les contrats se chiffrent en milliard de nuyens, que ce soit pour des fusils d'assaut ou des chasseurs furtifs. Les corpos qui sont présente dans ce marché sont en première ligne Ares Macrotechnology (qui truste plus de la motié du marché), les Industries Esprit, Aztechnology, Saeder-Krupp, et un peu derrière, Shiawase et Renraku (qui sous le nom de Keruba fut un joueur d'une toute autre dimension).
> A propos de la recherche militaire, il faut dire qu'elle ne se déroule dans des conditions assez différente de la recherche commerciale classique. Içi, tout est affaire de confidentialité et de secret défense. De plus en plus, les mégacorpos s'affranchissent de l'appui des états dans ce domaine (histoire d'être sûr de pouvoir vendre le produit à n'importe qui). Par contre, les plus petites sociétés n'ont pas trop le choix. D'une part celà assure un débouché au produit, et d'autre part, les services secrets nationaux sont souvent plus à même de sécuriser les recherches cntre les attentions des corpos plus grosses.
> Actuellement, les principaux axes de la recherche militaire sont la biogénétique (comment faire des super soldats pour toujours moins chers), la défense et l'attaque astrale (plus particulièrement les métabactéries) et en montée, la robotique militaire, associé aux systèmes experts stratégiques et tactiques. Les premiers robots militaires véritablement opérationnels devraient débarquer aux alentours de 2062 (ce qui correspond plus ou moins à la fin du moratoire des Nations Unies interdisant le déploiement d'unités de combat automatisés, qui ne sera sans doute pas intégré aux conventions de Genève).

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