Règle 1 de l'information: confirmer la source
Règle 2: surveiller et attendre les transferts
Règle 3: ne jamais atteindre la péremption
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09 / 08 / 2057 | Le Président des UCAS Dunkelzahn meurt dans l'explosion de sa limousine. |
10 / 08 / 2057 | Le président Kyle Haeffner rencontre le Président de la cour Suprême pour la constitution de la Commission Scott sur l'Assassinat du Président Dunkelzahn. |
25 / 08 / 2057 | La composition de la Commission Scott est annoncée, ainsi que la première audition de la Commission, le Président Kyle Haeffner le 5 septembre. |
03 / 09 / 2057 | Le Federal Bureau of Investigation dépose auprès de la Commission Scott ses dossiers, et ceux obtenus auprès d'Interpol sur toutes les pistes pouvant être relié à l'attentat du 10 aout. |
05 / 09 / 2057 | La Commission Scott entend le Président Kyle Haeffner. |
08 / 11 / 2057 | La Commission Scott publit son premier rapport, labellé Alpha Interview #1, qui disculpe le Président Kyle Haeffner de toute implication. |
12 / 11 / 2057 | La Commission Scott auditionne la Vice-Présidente Nadja Daviar, ancienne directrice de campagne de Dunkelzahn et de Kyle Haeffner. |
17 / 12 / 2057 | Le FBI découvre dans les environs de Washington les lieux d'un rituel magique survenu début août. L'adresse est gardée secrète. |
05 / 01 / 2058 | Le FBI effectue une perquisition dans les locaux des Illuminates of the New Dawn, sur la suspicion de "conspiration avec usage de la magie". Ils ne trouvent aucune preuve et l'organisation menace de poursuites judiciaires. |
12 / 02 / 2058 | Dans son discours sur l'Etat de l'Union, le Président Kyle Haeffner annonce la création de la Magical Security Taskforce, indépendante du FBI, au sein du Department of Justice. |
13 / 05 / 2058 | Le Bureau Central d'Interpol dépose auprès de la Commission Scott une nouvelle série de documents pouvant être reliée à l'attentat. |
21 / 11 / 2058 | La Commission Scott annonce l'audition de Jonathan Grisham pour le 1er février. |
01 / 02 / 2059 | John Grisham ne se présente pas à la convocation de la Commission Scott. |
07 / 08 / 2059 | L'enquêteur spécial de la Commission Scott, Quentin Strapp, annonce l'inculpation de Jonathan Grisham, toujours introuvable, pour homicide au premier degré sur la personne du Président Dunkelzahn. |
03 / 11 / 2059 | Début du procès par coutumace de Jonathan Grisham pour homicide au premier degré au tribunal fédéral de Washington. Juge : William O'Keefe ; attorney général : Maître Edward Bromsky ; avocat de la défence : Maître Catherine Reardon, commise d'office. |
05 / 12 / 2059 | Début de l'audition des témoins au procès. Des proches de John Grisham viennent à la barre afin de reconstituer son emploi du temps lors de l'été 57. Le FBI arrète une première personne tentant d'infiltrer le palais de justice. Sur la durée du procès à Washington, elle arrètera 27 personnes. |
08 / 12 / 2059 | Audition des agents du FBI et présentation des preuves principales de l'accusation : un prélèvement sanguin de Dunkelzahn portant l'empreinte astrale de Grisham, et ses empreintes digitales trouvées sur ces objets et dans les lieux où ils ont été trouvés. Ensuite débutte le long balais d'experts ayant analysé l'attentat. |
11 / 12 / 2059 | Un expert du Pentagone, témoin de l'accusation, reconnait qu'il est possible que l'explosion n'ait pas été de nature magique. |
15 / 12 / 2059 | Audition comme témoin de Damien Knight, motivé par la présence d'un important dispositif de sécurité d'Ares Macrotechnology à Washington le soir de l'attentat. Au cours de l'audition, l'implication de Damien Knight dans l'attentat est évoqué, sans que ca aille plus loin. |
18 / 12 / 2059 | A la sortie de l'audience, on tire trois balles sur Maître Bromsky, qui passe plusieurs jours à l'hopital sous haute protection. Le tireur, qui n'a toujours pas été identifié, parvient à s'enfuir. |
19 / 12 / 2059 | Le Président Haeffner annonce que la suite du procès se fera à Seattle une fois que des dispositions spéciales aient pu être prises quand à la sécurité des participants. Certains en déduisent que Washington sous estime la gravité de la situation de l'Arcologie Renraku à Seattle, d'autres estiment a posteriori que la mise en place du dispositif de sécurité pour le procès sert à à couvrir les préparatifs de l'intervention des l'UCAS Army dans la zone de l'Arcologie. |
03 / 01 / 2060 | Des copies de documents de la Commission Scott sont volées au cabinet de Maître Reardon. |
12 / 03 / 2060 | Le procès recommence dans l'enceinte du palais de justice de Seattle, à trois rues de l'Arcologie assiégée. La Lone Star, le FBI et le Secret Service sont présents. |
15 / 03 / 2060 | Pendant huit séances, Maître Reardon fait passer à la barre quinze experts en thaumaturgie, afin d'examiner en détail tous les élements de la Commission Scott sur lesquelles l'accusation s'appuie. Nottament le fait que le clash astral est été produit par l'attaque ou par la mort de Dunkelzahn, ou qu'il s'agisse d'unne diversion. |
24 / 03 / 2060 | L'accusation obtient un ajournement d'une semaine à la lumière des expertises. |
02 / 04 / 2060 | Reprise du procès. L'accusation ne modifie son ordre de passage, et présente les rapports de la CIA et de la NSA concernant Grisham. La majeure partie du rapport de la CIA est retiré puisque la charte de l'agence ne l'autorise pas à agir sur le territoire national. |
03 / 03 / 2060 | Trois agents de la NSA passent à la barre pour avalider les rapports présentés. |
04 / 03 / 2060 | William Hewitt, le directeur de la NSA, est appelé à la barre par l'accusation, pour expliquer les raisons du suivi de Grisham par l'agence. il indique Conrad Basinsky comme la première personne à lui avoir parlé de Jonathan Grisham. |
06 / 03 / 2060 | Contre interrogatoire de Hewitt par la défense, qui revient pratiquement point par point sur sa déposition de la veille. La séance est interrompu plusieurs minutes par une violente altercation avec une personne du public, qui est interpelé (et qui serait lié à la CIA). |
09 / 03 / 2060 | La défense demande l'appel à la barre du président Kyle Haeffner, de la vice-présidente Nadja Daviar et une nouvelle fois de Damien Knight. La séance est ajournée le temps d'examiner la requête. |
12 / 03 / 2060 | La Vice-Présidente Daviar déclare qu'elle ira témoigner à Seattle. |
13 / 03 / 2060 | La Maison Blanche annonce que le Président Haeffner ira témoigner à Seattle dès son retour de son voyage officiel en Allemagne à la fin du mois. En coulisse, il semble que la Vice Président est pris l'initiative sans en référer à la Maison Blanche, forçant la main d'Haeffner. |
22 / 03 / 2060 | Au cours de sa visite à Munich, le Président Haeffner est violement pris à partie par des métahumains. Des incidents de ce genre se répeteront plusieurs fois au cours de son voyage. |
25 / 03 / 2060 | Quatre individus équipés d'armes automatiques et d'explosifs sont abattus par la sécurité à l'intérieur du Musée Pergame à Berlin, ou la Président Haeffner allait faire un discours. L'affaire est étouffé. Avant de remonter à bord d'Air Force One, la Président annonce son témoignage pour le 30 avril. |
29 / 03 / 2060 | Un journaliste de la BBC britannique, Walther Crosby, revèle l'affaire des quatre tueurs du Pergame. Les images des caméras de surveillance font le tour du monde. |
30 / 03 / 2060 | Manifestations massives de soutien aux familles des quatre "victimes" en Allemagne et aux UCAS principalement. Face aux média, les représentants d'organisation pro-métahumaine reprochent aux président Haeffner une politique de lutte contre le racisme trop timorée en regard aux promesses electorales de Dunkelzahn. A Seattle, les manifestants empechent la tenue du procès. Pendant plusieurs heures on craint la catastrophe d'un heurt entre les manifestants et les troupes de l'UCAS Army en équipements de combat. |
01 / 05 / 2060 | Les agitateurs tirent profit du sang froid de la veille pour aller à plus de violence. En Allemagne, le gouvernement fait ses excuses mais l'opinion publique demande la condamnation des deux agents du Secret Service qui ont tiré au moins un des coups fatals. Le Président Haeffner fait une allocution télévisé, où il reporte son témoignage pour régler l'Affaire Pergame. |
04 / 05 / 2060 | Les deux agents du Secret Service sont extradés vers l'Allemagne à l'issue des négociations entre les deux gouvernements. En Allemagne, les dernières manifestations se font plus calmes: les marches silencieuses se font sous le slogan "C'est à la Justice de parler maintenant". Aux UCAS, les manifestations continuent pour exiger de Haeffner de tenir la politique promise par Dunkelzahn. Le Président Haeffner est attaqué dans de nombreux Talk Shows, où il est explicitement mis en cause dans l'assassinat de Dunkelzahn. |
06 / 05 / 2060 | A Seattle, la Metroplex Guard est déployée autour du palais de justice avec toutes les précautions possibles. La manifestations au Seattle Center n'est pas dispersé et devient un sit-in qui se poursuivra plusieurs semaines. |
07 / 05 / 2060 | Le Président Haeffner vient témoigner au procès. Les questions de Maître Reardon sont beaucoup moins percutantes que prévus. |
10 / 05 / 2060 | Maître Bromsky entreprend le contre-interrogatoire du Président Haeffner. A la surprise générale, il pose une série de questions allant dans le sens de la défense, mettant en cause la constitution de la Commission Scott. Haeffner refuse de répondre à certaines questions relatif à la conduite de l'Etat Fédéral. Le Juge O'Keefe invalide plusieurs questions, dont celle auxquels Haeffner a refusé de répondre, les faisant retirer du compte-rendu. |
11 / 05 / 2060 | Maître Bromsky dépose une demande de révocation du Juge O'Keefe. |
15 / 05 / 2060 | Le Juge O'Keefe se retire avant que la demande de révocation ne soit examiné, et prend sa retraite. |
17 / 05 / 2060 | Le Juge Michael Clayton, réputé être "supremable" est nommé pour remplacer O'Keefe. Il ajourne le procès jusqu'à ce qu'il ait pu prendre connaissance de tout les élements préiminaires du dossier, au plus tard à fin juin. |
19 / 05 / 2060 | Entretien à la Maison Blanche, entre le Président et les juges Scott et Clayton. S'agit il de préserver l'échéance électorale, ou d'éviter la guerre avec l'Aztlan, qu'on dit impliqué dans l'attentat ? |
04 / 06 / 2060 | Reprise du procès. La Vice-Président Daviar étant alors au Sommet du G8 à Tokyo, c'est Damien Knight qui passe à la barre une nouvelle fois. L'interrogatoire de Reardon se concentre sur l'Ares Intelligence et son vice directeur, Conrad Basinsky. La navette spéciale qui devait ramenner Basinsky de la station Daedalus, est clouée au sol par des prévisions météo qui ne se concrétiseront pas. |
07 / 06 / 2060 | Conrad Basinsky est appelé à la barre. La séance est ajournée le temps que celui-ci puisse revenir sur Terre. |
10 / 06 / 2060 | Le Juge Clayton propose un interrogatoire par visio-conférence. La proposition est accepté par toutes les parties. |
11 / 06 / 2060 | L'idée de visio-conférence est abandonné, Ares Space ayant trouvé un créneau de tir pour le lendemain. |
14 / 06 / 2060 | Audition de Conrad Basinsky. Ses services se sont intéressé à John Grisham lorsque celui-ci cotoyait à Boston la fille d'un haut responsable d'Ares (Leona Callthrop, la fille du directeur de la comptabilité d'Ares New York). Grisham n'aurait plus fait l'objet d'aucune attention depuis qu'il a quitté Boston courant 2056. |
16 / 06 / 2060 | Audition de Nadja Daviar. Maître Reardon s'interesse particulièrement au droit de vote sur les parts de la Gavilan Venture dans Ares Macrotech, accordé à Damien Knight de 2057 à 2059. Plusieurs témoins identifient John Grisham dans la gare d'Ottawa, accompagné d'un homme et d'une femme. |
17 / 06 / 2060 | La procès est ajourné afin de permettre eventuellement sa continuation en présence de l'accusé. Une gigantesque chasse à l'homme commence. Le Department of Justice dépose une demande auprès d'Ares Macrotechnology afin d'obtenir transmission des dossiers que la corporation détient sur Jonathan Grisham. |
19 / 06 / 2060 | La femme qui accompagnait Grisham dans la gare d'Ottawa est retrouvée dans un état grave dans la banlieue de Détroit. |
21 / 06 / 2060 | La femme de la gare d'Ottawa décède. |
25 / 06 / 2060 | Une source interne du FBI revèle que la femme de la Gare d'Ottawa est Sandrine Reardon, la soeur de Catherine Reardon. |
28 / 06 / 2060 | Par téléphone, le juge Clayton propose à Maître Reardon de la désaisir de l'affaire, celle-ci refuse (relaté le soir même par Clayton dans une interview). |
01 / 07 / 2060 | Inhumation de Sandrine Reardon à Lancaster, Pennsylvanie. Le Président Kyle Haeffner, la Porte Parole de la Maison Blanche Mary-Jo Pritchard et l'Attorney General Mina Pantorelli assistent à la cérémonie. Edward Bromsky accompagne Catherine Reardon. |
02 / 07 / 2060 | Anthony Prescott, le chef de la police de Dearborn (Détroit sud) annonce officiellement que Jonathan Grisham est le suspect N°1 pour l'homicide involontaire de Sandrine Grisham. Officieusement, l'inspecteur Jeffrey Kinkaid, qui a participé à l'enquête, revèle qu'il n'y a aucun autre élément au dossiers que l'épisode de la Gare d'Ottawa. Etant donné que l'affaire recoupe l'enlèvement de Sandrine Reardon au travers de plusieurs états des UCAS (crime fédéral), le dossier est transmis au FBI. |
05 / 07 / 2060 | Plusieurs services de sécurité dans le monde se penche sur les enregistrements de surveillance de la Gare d'Ottawa. |
08 / 07 / 2060 | Le General Attorney Mina Pantorelli demande aux américains de cesser de submerger le FBI d'appels téléphoniques concernant Jonathan Grisham. |
14 / 07 / 2060 | Un porte parole du FBI déclare qu'il n'y aurait pas de video montrant formellement Jonathan Grisham dans la Gare d'Ottawa, et que rien de tel n'a été communiqué à Interpol ou à des agences de sécurité étrangère. On ignore s'il s'agit de malchance, d'un piratage externe, d'une erreur de manipulation ou d'un mensonge du FBI. |
19 / 07 / 2060 | Début à Camp David d'une réunion à huis clos, réunissant autour du président le General Attorney Pantorelli, le juge Clayton, et maitres Bromsky et Reardon. Certain medias dénoncent une planification du procès. |
22 / 07 / 2060 | Conférence de presse à Camp David. Le Président Haeffner déclare que tout sera fait pour que le procès ne vienne pas perturber les élections à la fin de l'année. Sa reprise est fixé au 15 septembre, "avec ou sans Grisham, même si le FBI m'a promis que cette précision ne serait pas necessaire" ajoute le Président. |
23 / 07 / 2060 | Compte tenu de la méfiance de l'opinion face à la réunion de Camp David, un compte rendu intégral des conversations est fourni au Congrès. Il ne sera rendu public qu'après la fin du procès. |
03 / 08 / 2060 | Edward Bromsky, attorney du procès Grisham, et Clifford Williamson, physicien australien nobellisable, se voient à St Louis, dans les environs de laquelle Bromsky passe ses vacances avec sa famille. |
06 / 08 / 2060 | Catherin Reardon passe la journée à St Louis. |
08 / 08 / 2060 | Clifford Williamson est assassiné dans un restaurant du centre de St Louis. Il est possible que Bromsky est été présent, mais la police locale ne peut pas l'interroger à cause de la protection spéciale du FBI dont il fait l'objet. |
10 / 08 / 2060 | Présence confirmé de John Grisham et de son compagnon a Hays, Kansas. Selon toute vraissemblance, ils se dirigent vers Denver. |
14 / 08 / 2060 | La compagnon de cavale de Grisham est identifié par la CIA comme étant Lucas Baner, un membre important du groupe terroriste "6th Revolution", proclamant les lois magiques supérieures a toutes les autres quand à l'organisation politique du monde. |
15 / 08 / 2060 | Des agitateurs déclenchent à Washington une grande manifestation dénoncant la volonté manifeste, en regard du déploiement de force, du gouvernement et du FBI d'éliminer Grisham plutôt que de le laisser se défendre à son procès. |
17 / 08 / 2060 | Le General Attorney Mina Pantorelli déclare qu'aucune inculpation n'aura lieu à l'encontre des membres connus du groupe "6th Revolution" dans le cadre de l'assassinat de Dunkelzahn avant que le procès Grisham n'ait fait la lumière sur cette implication. Elle confirme également que le procès ne doit selon elle se poursuivre qu'en présence de l'accusé. |
20 / 08 / 2060 | Kenneth Brackhaven, ex candidat à la présidence de l'extreme droite, déclare dans une interview soutenir le mouvement de protestation de Washington. |
21 / 08 / 2060 | Les meneurs du mouvement de protestation de Whashington déclarent refuser en bloc "le moindre soutien, même verbal, de monsieur Brackhaven et de ses amis". |
22 / 08 / 2060 | Le rassemblement de Washington devient le théatre d'incidents raciaux. Les organisateurs dénoncent un sabotage de leur actions, alors que la police procède à des arrestations. |
25 / 08 / 2060 | Jonathan Grisham et Lucas Baner sont repérés à Denver. |
26 / 08 / 2060 | Alors que la police est sur le point de ratrapper Grisham, les meneurs du rassemblement de Washington mettent fin à leur action. |
27 / 08 / 2060 | Les autorités des secteurs Confédéré, Ute, Sioux et Pueblos de Denver se déclarent prête à aider leurs homologues américains pour retrouver Grisham. Les autorités aztlanes ne font pas de déclaration sur le sujet. |
29 / 08 / 2060 | Grisham et Baner sont arretés en secteur Sioux. Le soir même, les autorités Sioux et américaines se rencontrent afin de règler au plus vite l'extradition. |
01 / 09 / 2060 | Grisham est extradé vers les UCAS. Aucune information n'est diffusé concernant Baner. Parmi les rumeurs, on le prétend enfuit, ou inculpé du meurtre d'un policier Sioux. |
02 / 09 / 2060 | Le directeur du FBI de Denver déclare que le transfert de Jonathan Grisham ne se fera pas avant que les meilleures mesures de sécurité aient pu être prise. Son lieu de détention provisoire est gardé secret, mais le suites indique que le FBI et les US Marshalls sont assistés par l'UCAS Army. |
05 / 09 / 2060 | Des membres du Congrès laissent entendre que Grisham serait à Washington afin d'être entendu par la Commission Scott avant d'être envoyé à Seattle pour son procès. |
08 / 09 / 2060 | Grisham est à Seattle. Il est détenu dans une pièce spécialement aménagé du palais de justice, afin d'éviter les risques d'un transport à l'extérieur. Maître Reardon s'entretient avec son client pour mettre au clair les choses. |
15 / 09 / 2060 | Reprise du procès, en présence de l'accusé, Jonathan Grisham. La séance est purement formelle, Grisham prend connaissance des chefs d'inculpation et des éléments à charge. Il plaide coupable, ce qui semble prendre Bromsky comme Reardon au dépourvu. Ils obtiennent un suspension de la séance jusqu'au lundi suivant, pour revoir la tenue de leur interrogatoire. |
17 / 09 / 2060 | Des avocats de la NACLU (North American Civil Liberties Union ) déposent une demande de mise en liberté conditionelle pour Jonathan Grisham. Ils sont déboutés. Catherine Reardon n'est a priori pas impliquées dans cette demande. |
20 / 09 / 2060 | Grisham est interrogé par l'accusation, puisqu'il a plaidé coupable. Son emploi du temps de la semaine de l'attentat est très clairement détaillé. Il nie avoir eu des complices, et justifie son acte par le fait que "l'election de Dunkelzahn n'était pas une bonne chose". Les mêmes avocats de la NACLU déposent un recours pour la demande de liberté conditionelle. Leur requête repose sur une série de jurisprudence en cascade, basé sur le fait que Grisham n'a pas fuit après son inculpation, qu'il n'a pas reçu en personne. |
21 / 09 / 2060 | Contre-interrogatoire de Grisham par la défense. Reardon pose à six reprises la question "Avez vous eu un ou des commanditaires ?". Elle obtient deux réponses évasives, trois silences et un "non". |
22 / 09 / 2060 | Aussitôt l'audience commencée, Maître Reardon demande un entretien en privé abec le juge Clayton. Reardon, Bromsky et Clayton restent dans le bureau de celui-ci jusque tard dans la soirée. Maître Reardon remettrait en cause une partie de l'enquête du FBI, dont certain dossiers relatifs sont classés Top Secret ESI (Extremely Sensitive Information). |
23 / 09 / 2060 | Pas de séance. La déclassification des dossiers relatifs à l'affaire est étudié en haut lieux. La demande de liberté conditionelle de Grisham se retrouve au premier plan, soumise à la Cour Suprême des UCAS. |
24 / 09 / 2060 | Pas de séance. Maître Reardon précuise au média n'être pour rien dans la demande de liberté conditionelle de son client. Richard Scott, le président de la Cour Suprême, et de la Commission d'Enquête sur l'Assassinat du Président Dunkelzahn, déclare dans une allocution officielle que le cas de liberté conditionelle de Jonathan Grisham sera étudié tout à fait indépendament de l'affaire elle-même, comme il se doit. |
25 / 09 / 2060 | Le sénateur républicain Anthony Hood reproche dans une interview au gouvernement la médiatisation excessive de l'affaire Grisham, qui est "un bafouement flagrant des valeurs de la démocratie américaine. John Grisham doit être jugé comme n'importe quel citoyen accusé de meurtre." |
27 / 09 / 2060 | Clayton refuse d'avantage de temps à Reardon. Elle reprend le contre-interrogatoire de Grisham en lui demandant de détailler la manière dont il a commis l'attentat. |
28 / 09 / 2060 | Grisham continue de répondre à la question de Reardon. La séance se transforme en un cours de thaumaturgie très avancée. Clayton est obligé de laisser continuer, dans la mesure où il s'agit du coeur de l'accusation d'homicide. Plusieurs chercheurs font le déplacement pour y assister. Malgrè plusieurs incohérences par rapport au matériel actifs récupérés par le FBI, il semblerait bien que Grisham ait été capable de créer une concentration instable de mana pour attaquer. |
29 / 09 / 2060 | Reardon, soutenue par Bromsky, demande l'audition à la barre de Lucas Baner. |
30 / 09 / 2060 | La Cour Suprême annonce son verdict pour la mise ne liberté conditionelle de Jonathan Grisham pour le lundi 4 octobre suivant. |
01 / 10 / 2060 | Un journaliste du New York Observer accuse Reardon et Brosmky d'oeuvrer de concert dans travail contradictoire. Le soir même, Brosmky déclare aux media qu'ils travaillent effectivement de concert "dans le seul but de découvrir la vérité. Mon but en tant que procureur n'est pas de faire condamner John Grisham, mais de faire condamner tous les coupables de cet attentat." |
03 / 10 / 2060 | La rencontre de reponsables des autorités Américaines et Sioux à Denver accrédite l'idée que Lucas Baner est toujours déténu par les Sioux. |
04 / 10 / 2060 | La Cour Suprême accorde la liberté conditionelle à Jonathan Grisham dans le cadre de son procès pour homicide au premier degré. Dans la journée, le juge fédéral annonce que sa caution est fixé, compte tenu des moyens mis en place pour le retrouver une première fois, à 500'000 de dollars. |
05 / 10 / 2060 | Plusieurs groupes débuttent la collecte des fonds en vue de regler la caution de Grisham. |
08 / 10 / 2060 | Début d'un week end de réunions au siège d'Interpol à Lyon, France. L'extradition de Lucas Baner à Denver semble se heurter à des difficultés. La NACLU annonce que les cinq cent mille dollars de la caution sont réunis |
09 / 10 / 2060 | D'après des informations obtenus par la suite, le transfert de Lucas Baner à Seattle est bloqué par la sécurité nationale dans le cadre d'une opération des services de renseignement. Bromsky et Reardon essaie durant toue la journée et une bonne partie de la nuit d'obtenir que Grisham passe à un arrangement. |
11 / 10 / 2060 | Le procès reprend, avec expertise et contre-expertise par deux psychologues, de l'état de John Grisham. Leur conclusion est que, oui, Jonathan Grisham est capable de tuer, et ce, en pleine possession de ces facultés mentales. En revanche, ni l'un ni l'autre ne donne de réponse pertinente au mobile du crime. La caution de Grisham est payée. Il sort sous la protection de l'US Marshall. La présence d'un agent du FBI laisse penser que Grisham aurait accepter de collaborer avec les enquêteurs fédéraux. |
12 / 10 / 2060 | Dernière partie du procès, la plaidoirie. Le délibéré du jury commence à 16h24. A 21h12, le jugement est prononcé: le jury déclare Jonathan Grisham non coupable du meurtre du Président Dunkelzahn, et renvoie toutes les autres accusations à être établi par une instruction à l'encontre du groupe 6th Revolution. |
13 / 10 / 2060 | Jonathan Grisham disparait de la circulation, probablement dans le cadre du programme de protection des témoins. |
>>> 11 / 12 / 2059 : Audition de l'expert de la partie civile, le Colonel Douglas Harving, en qualité d'expert en blindage (Maître Andrews, du service juridique de l'US army, assiste au débat):
- Colonel Harving, quels sont vos fonctions au sein de l'US Army ?
- Je travaille au Pentagone, au sein de l'état-major, essentiellement dans le cadre du choix des équipements lourds, les blindés surtout. J'ai un diplôme d'ingénieur en sidérurgie.
- Vous avez pu examiner la limousine de la victime, n'est-ce pas ? Etait-elle blindée ?
- Oui. Il s'agissait d'un blindage du même type que celui du char lourd Stoner-Ares, en graphite/titane. Les vitres était un triple vitrage pare-balles avec deux films de kevlar.
- Avec ce genre de blindage, la voiture était capable de résister à quoi ?
- Aux impacts de balles sans problème, un missile antichar aurait sans doute endommagé les roues, et les essieus, mais n'aurait pas atteint les passagers.
- Objection, spéculation du témoin. Si la défense veut présenter ces données à la cour, elle sera prier de présenter des documents le prouvant.
- Rejetée. Poursuivez, Maître.
- Colonel, dans quelle état était la limousine que vous avez examiné ?
- La voiture, l'épave plutôt, était entièrement calcinée, et la carrosserie déchirée comme quand une bombe explose à l'intérieur d'une voiture.
- Je voudrais apporté aux éléments de preuves, les pièces D06 à D15, les photos prises de la limousine après l'attentat. Colonel, vous avez déjà travaillé avec la cellule anti-terroriste du FBI. Avez vous déjà vu ce genre de dégâts ?
- Jamais. Les voitures piégés explose bien de cette façon, mais même alors, il faut une quantité d'explosifs énorme pour atteindre ce niveau de dégâts sur des voitures non blindés. Je n'ai vu ça que sur des voitures piégés pour détruire des immeubles entiers.
- A votre avis, vu l'état de la voiture, quel aurait du être les effets sur les alentours ?
- Objection, spéculation !
- Rejetée. Je vous rappelle que le colonel Harving est auditionné en qualité d'expert, pas de simple témoin. Répondez, colonel.
- Toutes les vitres du quartier aurait du être soufflé, la façade du Watergate aurait été détruite, et il y aurait sans doute eu plus que quelques blessés parmi les personnes proches.
- Je voudrais apporté au dossier les pièces à conviction D16 à D18, photos de la façade du Watergate hotel 2 heure après l'attentat, et qui démontrent qu'aucun dommage important n'a été causé au bâtiment. Colonel, se pourrait t il qu'un missile est été tiré contre la voiture ?
- C'est absolument exclu. Aucun missile à charge tandem n'a la puissance cinétique pour percer le blindage avec la première charge, puis aller exploser au centre de la voiture. La voiture ne montre de plus aucune trace d'une telle chose.
- Par quel moyen la voiture a t elle pu alors être détruite ?
- Pour que l'explosion parte de l'intérieur de la voiture comme elle l'a fait, soit une bombe se trouvait à l'intérieur même de la voiture, soit il s'agit d'une frappe magique.
- Enfin, colonel, connaissez vous un explosif capable de causer de tel dégat, et dont la détonation soit silencieuse ?
- Non, aucun.
- Plus de question votre honneur.
- Colonel, vous venez de dire qu'une bombe placée dans la voiture aurait pu causer ces dégâts. En
utilisant les plus puissants explosifs, quelle taille aurait du faire la bombe pour causer autant de dégâts ?
- Je pense qu'il serait possible d'obtenir quelque chose de la taille d'une brique de lait.
- Ou d'une bouteille qui aurait pu être rangé dans le minibar ?
- Pourquoi pas.
- Colonel, vu que vous travaillez au Pentagone, peut être savez vous quel genre de dommage pourrait occasionner un tir d'arme orbital en plein sur la limousine ?
- Objection votre honneur, il s'agit de données classées top secret !
- Sauf votre respect, nous débattons de l'assassinat du premier personnage de l'état fédéral. De plus, la législation international de 2041 interdit à tous les pays signataires, dont les UCAS, d'entretenir de tel équipement de manière secrète. Ces données, aussi confidentielles soit elle, sont obsolètes.
- Objection rejetée. Répondez, colonel.
- Objection, il s'agit de spéculation de la part du témoin.
- Je rejeté cette objection comme j'ai rejeté celle de maître Reardon lors de votre interrogatoire, maître Bromsky. Répondez colonel.
- Je ne suis pas expert en armements orbitaux, mais maintenant que vous en parlez, je pense qu'une séquence de tir bien programmé pourrait avoir exactement les effets et la puissance nécessaires pour obtenir ce résultat.
- C'est à dire ?
- Et bien, certaines armes orbitales dégagent effectivement suffisamment d'énergie pour ravager leur cible, aussi blindée qu'elle soit. Mais il y a un effet de suppression de l'air au point d'impact qui va "ravaler" l'onde de choc de l'explosion avant quelle ne s'étende. Tout ca se passe en quelques millièmes de seconde.
- Et pour ce qui est du son de la déflagration ?
- A priori, la déflagration va bien plus vite que la vitesse du son, et le son est "ravalé" encore plus rapidement que l'onde de choc par la suppression au point d'impact.
- Merci. Plus de question votre honneur.
>>> 15/12/ 2059 : 1ère Audition du témoin de la défense Mr Damien Knight
(Avocat du témoin : Maître Sheffield)
- Mr Knight, vous connaissiez bien le Grand Dragon Dunkelzahn ? On peut dire que vous étiez même ami.
- On peut le dire.
- Mr Knight, étiez vous en affaire avec Mr Dunkelzahn ?
- Dunkelzahn était un acteur important du monde de la finance.
- Aviez vous des dettes quelconques envers Mr Dunkelzahn ?
- Pas à ma connaissance.
- Mr Knight, savez vous ce qui c'est passé le 24 janvier 2033 ?
- Je suis devenu propriétaire de 22% des actions de la société Ares Macrotech, à la suite d'une série de transactions informatisées.
- Dunkelzahn vous a t il fournit les sommes d'argent nécessaire à ces acquisitions ?
- Objection, votre honneur. Maître Reardon essaie manifestement de démontrer que Damien Knight aurait commandé l'assassinat de Dunkelzahn à son client.
- Rejetée. Les visées de Maître Reardon ne me semble pas aussi manifeste que vous le dite, Maître Bromsky.
- J'ai du effectivement contracté des emprunts auprès de plusieurs organismes financiers. Il est tout à fait possible que Dunkelzahn fut le propriétaire de l'un d'entre eux.
- Mr Dunkelzahn était-il impliqué de quelques autres manières que ce soit dans cette opération ?
- Pas à ma connaissance.
- Etes vous à l'origine de la préparation de cette série de transactions informatisées ?
- Objection, votre honneur. Ces faits sont vieux de plus de 25 ans et Mr Knight vient de répondre que Mr Dunkelzhan n'y était pas impliqué ! Ils ne concernent en rien cette affaire.
- Accordée. Maître Reardon, vous êtes prié de vous en tenir au liens existants entre Mr Knight et la victime.
- Mr Knight, est ce que Ares Macrotech, la société dont vous êtes le PDG, a financé une partie de la campagne présidentielle de Dunkelzahn ?
- Oui.
- Avez vous imposé Mr Kyle Haeffner comme vice-président en échange de ce soutien ?
- Je n'ai que suggéré la candidature de Mr Haeffner, que je connaissais. Je pense que Dunkelzahn avait suffisamment d'argent pour se passer du soutien d'Ares.
- Je n'en suis pas aussi sûre que vous. A partir du moment où Mr Haeffner était officiellement le candidat à la vice-présidence de Mr Dunkelzahn, il était évident que si Dunkelzahn venait à remporter les élections et mourrait par la suite, Mr Haeffner, votre ami de longue date, deviendrait président des UCAS ?
- Oui, c'est la Constitution des UCAS qui en décide ainsi.
- Comment décririez vous vos relations avec Mr Leonard Aurelius, directeur exécutif et actionnaire d'Ares Macrotech ? Difficile ? Orageuse ?
- Ces mots me semblent convenir.
- Avez vous eu connaissance du testament de feu Dunkelzahn ?
- Oui.
- Mr Dunkelzahn vous a légué un jeu d'échec antique d'une grande valeur. A l'exception du roi noir, qui a été légué à Mr Aurelius. Comment réagissez vous à ceci ?
- Juste une facétie. Ca n'a rien d'une vengeance posthume.
- Et que pensez vous du fait que Mr Arthur Vogel, adversaire électoral de Mr Dunkelzahn, est hérité de parts dans Ares Macrotech, société qu'il a souvent attaqué pour ses pratiques polluantes ? Vous n'y voyez pas une tentative de déstabilisation d'Ares Macrotech, votre société ?
- Je ne vois pas les choses de cette manière, ni pour quels raisons Dunkelzahn aurait voulu se venger d'une façon ou d'une autre de moi ou d'Ares Macrotech.
- Plus de question votre honneur.
- Mr Knight, vous êtes bien le propriétaire de 22% des actions de la société Ares Macrotech, basé à Détroit, Michigan, et bénéficiant de l'extraterritorialité corporatiste, et PDG de cette même société?
- Oui.
- Pourriez vous pouvez vivre confortablement des dividendes de vos actions ?
- Je pense que oui.
- Est-il exact que la société Ares Macrotech pourvoit à l'essentiel de vos besoin financier et matériel, en votre qualité de PDG et d'actionnaire majoritaire ?
- Objection, votre honneur. Mr Knight est auditionné en tant que témoin. La défense comme la partie civile ne doivent posé de question que celle pouvant concerné les liens de Mr Knight avec la victime ou l'accusé.
- Rejeté, maître Sheffield. Continuez sans indiscrétion néanmoins, Maître Bromsky.
- Oui, Ares Macrotech prend en charge les frais de son PDG.
- Vous n'avez donc aucune raison d'aller chercher ailleurs ce que pourrait vous fournir la société.
- Non.
- Mr Knight, savez vous quelle rang mondial occupe votre société en terme de chiffre d'affaire ?
- Objection, il s'agit d'informations confidentielles à usage interne pour Ares Macrotech !
- Des informations disponibles chaque années dans Forbes...
- Objection rejetée. Maître Sheffield, nous débattons d'une affaire de première importance, cessez de nous importuner avec des détails économiques. Mr Knight, répondez je vous prie.
- Ma société est la 4e.
- Savez quel est le rang mondial de votre société dans les domaines de la magie et de l'armement ?
- Ares Macrotech est le N°1 du marché de l'armement et le 8e dans le domaine de la magie.
- Vous connaissiez bien Mr Dunkelzahn. Que diriez vous de ses capacités en tant que magicien ?
- Je dirais que Dunkelzahn était un excellent magicien.
- Que diriez vous alors de celui qui aurait pu le tuer en utilisant la magie ?
- Pour paraphraser un vieux film, je vous dirait de prendre les dix meilleurs magiciens du monde, et de trouver celui qui aurait eu les meilleurs raisons d'en vouloir à Dunkelzahn, et vous aurez votre assassin.
- Avez vous vous même des capacités magiques ?
- Non.
- Une dernière question. Mr Knight, si vous aviez voulu faire assassiner Dunkelzahn, quel moyen auriez vous utilisé ?
- Objection, votre honneur.
- Silence dans la salle !
- Je demande juste au témoin son avis, comme je pourrais le faire avec un expert. Mr Knight, utiliseriez vous la magie ou le dernier missile à guidage à interface produit par votre société ?
- Silence dans la salle ! Objection accordée. Silence !
- Je retire ma question. Plus de question votre honneur.