ESPRIT INDUSTRIES | 15/07/2063 PERIME | notes du dossier
Esprit Industries
par Cible

ESPRIT INDUSTRIES
Siège social : La Défense, Paris, France
Président du conseil d'administration : André Fergern
Directeur général : Herbert de Vaucanson
Statut : Société anonyme AA
Actionnaires principaux :
- Aérospatiale (15%)
- GIAT Industries (15%)
- LLR Finance (13.1%)
- Monobe International (10%)
- France (10%)
- Alexandre de Rochefort (4.5%)
- André Fergern (3.8%)
- Zurich-Orbital Gemeinshaft Bank (3.2%)
Actionnariat flottant : 25.4%
Filiales principales : Beretta, Egis Services, Esprit Electronics, Esprit International, Panhard, SEPER, Thales-Raytheon Systems, Total-Elf

Mon domaine de compétence touche aux opérations clandestines corporatistes. Les shadowruns n'en sont qu'une partie, comme le chantage, la manipulation des médias et des gouvernements et bien plus. Si je peux dire autant de choses sur la firme Esprit Industries, c'est d'abord parce que j'ai vécu et opéré en France et que peu de mégacorporations conduisent autant d'opérations qu'Esprit le fait. La firme est virtuellement organisée autour de son service de renseignement, le SDEI. Tout est fait pour les aider à établir le réseau d'influence d'Esprit et obtenir plus de contrats militaires.

Esprit Industries est le premier fournisseur de l'armée française, et que la France est le premier client d'Esprit, ce qui justifie une relation très proche. Etant présente dans les industries de la défense comme dans l'exploitation des ressources naturelles, la politique étrangère française pourrait aussi bien commencer et s'arrêter à Esprit. La principal conséquence de cette situation est l'interconnexion entre le SDEI et son homologue gouvernemental, la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure). Dans la pratique, il est impossible de distinguer l'un de l'autre.

CHRONOLOGIE
2012 : GIAT, FN Herstal, Thales et le gouvernement français fondent Esprit Technologies.
2018 : Le gouvernement française accorde l'extraterritorialité à Esprit.
2023 : Le Conseil Inter-corporatiste nouvellement crée inclut Esprit sur sa liste des corporations extraterritoriales. Ses actionnaires placent une partie de leurs activités sous son égide.
2032 : Esprit Technologies absorbe Thales et se rebaptiste Esprit Industries. Michel Beloit, à la tête du groupe BMW/Saeder-Krupp, co-actionnaire de GIAT et président du conseil d'administration d'Esprit, décède.
2038 : Après le retrait soudain de l'homme d'affaire Thierry Cassin, le groupe japonais Monobe International devient l'actionnaire majoritaire de FN Herstal au travers de deux sociétés suisses.
2042 : Esprit Industries rachète Total-Elf.
2048 : Peugeot-Citroën cède le contrôle de Panhard à Esprit Industries. Herbert de Vaucanson est nommé directeur général du groupe.
2058 : Thomas Bloch, président du conseil d'administration, est tué dans l'incendie de sa résidence près de Washington. André Fergern est élu à sa place.
2063 : Après la décès de Willhelmina Graff-Beloit, la Zurich Orbital hérite de ses parts dans Esprit.
Organisation

Bien qu'Esprit ait adopté une organisation plus classique au fur et à mesure qu'elle grandissait, un élément important de cette organisation provient de son actionnariat industriel, GIAT et Aérospatiale SA. Ces corporations, GIAT dans la construction de véhicules blindés et Aésa dans l'aéronautique, sont les principaux actionnaires d'Esprit. Ils recourent à elle comme un partenaire dans le développement de leurs projets industriels. Le dernier exemple en date était le missile de croisière Agas, Aésa a conçu la propulsion et l'enveloppe, Esprit le système de guidage.

Le Conseil d'administration

Dans la structure décisionnelle d'Esprit, le directeur général dirige la société sous la surveillance du conseil d'administration. Le conseil compte sept administrateurs élus parmi les actionnaires. Au conseil, chacun dispose d'une voix, quelque soit le nombre d'actions qu'il possède ou contrôle.

Herbert de Vaucanson, directeur général

Herbert de Vaucanson est le chef au sein d'Esprit Industries. En théorie, il agit sous l'autorité du conseil, mais ses compétences et son esprit d'analyse font de son avis le point de départ de tous les mouvements de la corporation. Il ne laisse jamais la moindre erreur passer, ou en tout cas, être découverte. Il a assez bien résumé sa méthode pendant une interview, en disant qu'il avait appris autant à Polytechnique qu'en servant dans l'armée pendant les Euro-guerres (si vous voulez savoir, il était lieutenant dans les équipes d'observations avancées du 94e d'Artillerie de Montagne). Il a ensuite travaillé pour Total-Elf avant son rachat, puis pour Esprit International, qu'il a dirigé avant de devenir directeur général d'Esprit Industries en 2048. Bien qu'il élude la question à chaque fois, beaucoup pensent qu'il pourrait se lancer avec succès dans l'arène politique s'il devait abandonner la direction d'Esprit.

> Les médias ont bati son agenda politique sur du vent, Ares Global Entertainment les premiers, eux qui ne ratent jamais une occasion pour mettre à mal les relations entre Esprit et le gouvernement français. La seule vraie base est qu'il rencontre la présidente Paladines de plus en plus souvent depuis quelques mois.
> I.mage

> Rien d'étonnant, vu que Paladines a du mal à s'entendre avec son ex-majorité et ses ministres, Vaucanson sert d'arbitre quand la présidente et le ministre des affaires étrangères ne sont pas d'accord.

André Fergern, président du conseil d'administration

Pour les gens qui savent, André Fergern a une réputation sulfureuse de marchand d'armes international trempant dans les affaires les plus secrètes avec les dictateurs et les organisations paramilitaires pour Esprit et d'autres corporations. Sa carrière a commencé au début des années 2030, quand il était ingénieur en matériaux chez Esprit. Les services de renseignement français faisaient également appel à lui pour interpréter de l'imagerie thermique. Quelques années plus tard, il devint le directeur de la recherche puis le patron d'une petite filiale d'Esprit dans le domaine de la chimie des matériaux, la Sofcom, qui servait en même temps à blanchir l'argent des trafics de la DGSE et du SDEI en Asie.

Quand l'opération se termina, Esprit vendit la Sofcom à Saeder-Krupp, et Fergern toucha au passage une généreuse commission. De l'argent qu'il utilisa pour se lancer dans le trafic d'armes, sans probablement jamais cesser d'être un agent de la DGSE. En 2044, il était dans le Pacifique Sud, vendant des armes aux aborigènes et au groupe terroriste Free New Zealand. En 2046, il armait le gouvernement communiste d'Indonésie contre les rebelles. Il abandonna subitement tout en 2048 alors que débuttait l'opération Reciprocity. Apparement, quelqu'un se portait garant pour qu'il devienne un intermédiaire pour le compte du conseil d'administration d'Aztechnology pendant la crise.

> Je ne serais pas surpris que ce quelqu'un soit Thomas Roxborough ou quelqu'un de proche. Le tas de merde a été en lien avec Esprit depuis longtemps, quand il a acquis des sociétés comme Hawker-Siddeley (anciennement Raytheon Aircraft) et Accquisition Technologies alors qu'Esprit rachetait les autres restes de Raytheon.

Au début des années 2050, l'argent qu'il avait acquis dans la vente d'armes était placé sur des investissements plus légaux, y compris Esprit Industries. Un offre d'échange arrangé avec Esprit Industries sur l'un de ses holding, AL International, compléta une discrète montée au capital. Il était le huitième actionnaire en importance en 2054. Son élection au poste de président du conseil d'administration en 2058 a clairement démontré que l'influence de la DGSE et du SDEI sur la compagnie n'était pas prêt de disparaître.

> Je me rappelle d'un autre point intéressant à propos de Fergern. Il est né en France mais a grandi en Egypte, où son père travaillait quand il a connu sa mère. Bien que Fergern soit fréquement à Paris, il gère ses affaires illégales depuis une villa sur la côte égyptienne, loin de tout et sans interférence des autorités égyptiennes.

> Ce type est la face sombre d'Esprit Industries. Aucune surprise à ce qu'il soit président du conseil. C'est comme si toute la corporation ne marchait qu'à coup de contrats secrets et d'opérations illégales. Fergern n'est qu'un apparatchik de ce système.

Kyle Walther, pour Aérospatiale SA

Un nain britannique, Kyle Walther, est le suel métahumain au conseil. Avant de rejoindre l'Aérospatiale l'année dernière, il dirigeait la division des équipements militaires de Trans-Orbital. Comme Trans-Orbital maintient les réseaux de satellites-espions des CAS et du Royaume-Uni, il connaît très bien le secteur de la défense anglo-saxon. Il est désormais en charge des projets de développement d'Aésa et d'Esprit. Ce négociateur qualifié est paraît-il très bien payé par Aésa et a un goût certain pour le pouvoir.

> Il semble que Lofwyr ait embarqué GIAT et Esprit dans ses tractations avec le gouvernement des CAS. Les forces armées confédérées souffrent d'un gros retard technologique en comparaison de celles des UCAS, d'Aztlan et du Pueblo. Esprit a le genre de matériel dont ils ont besoin et Walther a souvent eu affaire avec les militaires des CAS pour le compte de Trans-Orbital, vu que la société maintient leur réseau de satellites-espions.

> Je suis pratiquement sûr que S-K a quelque chose à voir avec la réduction des effectifs confédérés assigné à la défense du pas de tir de Matagorda, près de la frontière aztlane. Les compagnies d'assurance ont réévalué leurs primes si haut que Trans-Orbital a été contraint de fermer le site. Maintenant, Trans-Orbital est obligée d'effectuer ses lancements depuis les installations de Novatech et Proteus.

Pierre Barneau, pour GIAT Industries

Le fait que le patron de GIAT Industries, Pierre Barneau, siège lui-même au conseil d'administration d'Esprit montre bien à quel point les deux sociétés sont liées. Lui aussi diplômé de Polytechnique, il est probablement au conseil celui qui a le plus d'expérience et la meilleure compréhension des technologies militaires. Contrairement à la plupart des filiales de S-K, l'intégration horizontale de GIAT est plutôt limitée et une grande partie du travail est toujours faite en partenariat avec Esprit.

> Dans ce genre de situation, les troubleshooters de S-K Prime auraient eu la tête du directeur depuis longtemps. Mais Barneau répond directement à Lofwyr. Il semble que le dragon soit beaucoup plus intéressé par l'influence qu'il peut obtenir au travers d'Esprit.

Henri de la Rochefoucauld, pour LLR Finance

LLR Finance, le holding codétenu par Patrice Lévenan et Henri de la Rochefoucauld, est le principal investisseur au capital d'Esprit avec 13.2% des aprts. C'est La Rochefoucauld qui siège au conaseil d'administration d'Esprit. Sa famille a toujours gardé des liens étroits avec l'establishments des UCAS et des CAS, depuis que son ancêtre a combattu dans la guerre d'indépendance américaine. C'est un ami personnel du président des UCAS Kyle Haeffner, alors que la majorité des personnalités françaises connaissent plutôt la vice-président Daviar depuis sa période parisienne.

> On l'a beaucoup vu à Atlanta ces derniers temps. Alors que Walther et Lofwyr tirent leurs ficelles de leur coté, La Rochefoucauld tient la place de lobbyiste en chef pour les contrats militaires d'Esprit et de Saeder-Krupp.

Benoit Estève, ministère de la défense

Benoit Estève, un autre diplômé de Polytechnique, est l'actuel Délégué Général à l'Armement. Comme il siège au conseil d'administration d'Esprit au titre des actions détenues par l'état, il est en terme d'importance le numéro deux du ministère de la défense, en particulier quand il s'agit de marcher sur les pieds du ministre des affaires étrangères. Ses liens sont plutôt flous, et ne permettent pas de dire où va sa loyauté politique.

> Le problème avec Estève, c'est qu'il n'a pas l'air d'avoir de vie sociale. Sa femme dirige un gros hopital à Dakar, son fils ainé est probablement saoul dans un club japonais, pendant que l'autre suit ses cours à Harvard. Tous les gens qu'il rencontre sont directement liés au ministère ou à Esprit Industries.

> Un homme ne peut pas tenir aussi longtemps. Je suis sûr qu'une corporation comme Esprit peut fourni des extras jeunes et jolies à ses administrateurs.

Alexandre de Rochefort

Peu de gens savent qu'avant de devenir un héros pendant l'Euroguerre, le futur général Alexandre de Rochefort était seulement un officier de réserve et, dans la vie civile, un consultant reconnu de l'Institut des Hautes Etudes Stratégiques. Il a été impliqué très tôt dans la constitution d'Esprit Industries, et a acquis au fil du temps un porte-feuille d'actions et autres options. Mais après les Euroguerres, il resta dans l'armée pour de bon. Tant qu'il était un général en fonction, il n'exercait aucun droit de vote. Ca a changé avec sa retraite, et son expérience l'a aidé à entré au conseil.

> Quand le général a brillamment réussi ses examens à Saint-Cyr, il était déjà promis à une grande carrière militaire. S'il a commencé une carrière dans le civil à la place, c'était seulement pour préparer la prise du pouvoir par les militaires en infiltrant les cercles diplomatiques.

> S'ils l'ont jamais planifié, ce dont je doute fortement.
> Prof

> C'est néanmoins intéressant de noter que, malgré sa vocation tardive, le général est hautement respecté par ses pairs. Ayant contribué à définir beaucoup des doctrines militaires françaises, il est très utile à Esprit.

Cortez Quesada, pour la Zurich-Orbital Gemeinshaft Bank

Zurich-Orbital est devenu actionnaire d'Esprit Industries à la mort de Wilhelmina Graff-Beloit en 2063. Elle-même les avait héritées de son mari Michel Beloit. L'homme d'affaires français est plus connu pour avoir bâti Saeder-Krupp, mais il a également dirigé le conseil d'administration d'Esprit pendant vingt ans.

Suivant le contrat que Wilhelmina Graff-Beloit a passé pour vivre sur Zurich-Orbital et bénéficier de ses installations médicales, tous ses biens sont allés à la banque à sa mort. Avec au moins Saeder-Krupp et Ares intéresser de manière contradictoire aux destinées d'Esprit, tout le monde s'attendait à ce que la banque reste neutre. le directoire de ZOG a nommé Cortez Quesada, un employé très expérimenté, pour gérer ces parts et sièger au conseil d'administration. Comme pour la majorité du personnel de la Zurich-Orbital, il n'y a pas grande différence entre un comptable argentin de 53 ans et une calculatrice, hormis la taille. Il ne sent concerné que par les résultats financiers, ce qui fait de lui un vote de référence au conseil.

> Bien que certains regrettent Mina Beloit pour son attention de tout les instants à ce qu'un mouvement ne cache pas une ruse de Lofwyr, le contrôle de Quesada permet à Esprit d'obtenir les meilleurs taux des services financiers de la Zurich-Orbital. Je suppose que l'objectif de la ZOG de maintenir le status quo est mieux servi en rendant Esprit le plus indépendant possible du financement de Saeder-Krupp.

> Attendez, Monobe n'a aucun administrateur avec 10% des parts ?

> Nope. L'ancien president/CEO de Monobe, Sho Kubota, ne s'est jamais trop soucié d'Esprit (bon, il n'est jamais soucié de beaucoup de choses hormis ses propres comptes en banque). Il a en fait confié les droits de vote à la Hassler Financial Consultancy de Berne, plus connue pour gérer les actifs de Mitsuhama en Europe. Son remplacant Toshio Mitsukuri est plus actif qu'il ne l'a été, mais il pense que le jeu ne vaut pas la chandelle s'il voulait tenter d'exercer un tant peu d'influence sur les luttes d'influence d'une mégacorporation à 10'000 kilomètres du Japon. Tant que les dividents arrivent...
> Cible

> Dès le départ, Monobe a plus subi le rachat de la Fabrique Nationale de Herstal qu'autre chose. Oh, la société était bénéficiaire, mais les comptables et les juristes nippons ont dû avoir des sueurs froides. Dans les années 2030, les caisses du gouvernement français alimentaient FN pour la fabrication des fameux Uzi 3, qui ont représenté jusqu'à 80% de la production de la société ! Ca devait armer d'abord les milices grecques, et puis le conflit fini, on a commencé a en voir un peu partout en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique du sud. A ce moment là, toute la Fabrique Nationale, des actionnaires aux transporteurs sous-traitants, roulait pour le SDEI. Quand ils ont plié bagages en 2038, les montages financiers se sont évaporés d'un coup en laissant Monobe seule à bord.
> €spion

> La participation de Monobe dans Herstal passe au travers de la Société Suisse Technique et de Cryptec. La première est une société d'ingénierie de taille moyenne, qui fabrique des serrures et des coffres-forts. La seconde est une de ses filiales, qui édite des logiciels de cryptage. Il se dit que la fin de l'opération et la disparition du fameux Thierry Cassin avait plus à voir avec certaines "failles" des logiciels Cryptec qu'avec la fourniture d'armes.
> I.deal

Divisions

Esprit Industries fonctionne en tant que firme industrielle d'armement. Les activités de la maison-mère Esprit Industries SAS sont la gestion, les composants électroniques et l'assemblage final d'équipements militaires. Les filiales du premier niveau incluent un ensemble de spécialistes de la défense et quelques compagnies plus importantes qui travaillent dans d'autres domaines d'activités. Il en résulte une hiérarchie dominée de manière évidente par l'industrie de l'armement.

Beretta SNC
Siège : Italie

Beretta SNC est un partenariat détenu à égalité par Esprit Industries et la Fabbrica d'Armi Pietro Beretta SpA, la société à laquelle vous pensez plutôt lorsque vous dites "Beretta". La famille Beretta reste aux commandes de sa compagnie, et plus particulièrement de la conception des armes à feu, tandis que le partenariat avec Esprit s'occupe de la commercialisation.

Egis Services
Siège : Paris, France
Directeur : Marc Perdial

Egis est encore plus discrète que les marchés d'armement habituels d'Esprit. Ils fabriquent et entretiennent des infrastructures, routes, lignes de télécommunications, bases militaires, et proposent aussi des services de transport. Dans la plupart des cas, ils font affaire avec des gouvernements qui ont déjà des contrats d'approvisionnement ou de soutien militaires avec Esprit. Le groupe Egis permet également à Esprit d'être autonome pour faire fontionner ces sites extraterritoriaux et ces forces militaires.

> La diversification d'Egis va aussi loin que le remplissage de fontaines à eau et le nettoyage des sanitaires. Le genre de business qui rapporte des millions de nuyen sans que personne y fasse attention. En tout cas, jusqu'à ce qu'un plombier envoyé par le SDEI se fasse arrêter.

Esprit Electronics
Siège : Bruxelles
CEO : Takeheishi Oshi

Avec Esprit Electronics, la corporation est aussi devenue dans les années 2050 une marque pour le consommateur moyen. Plusieurs chaînes de magasins, y compris celles d'Esprit Electronics en France et aux Pays-Bas, commercialisent des téléphones et des secrétaires de poche de la marque Esprit. La société est une joint-venture entre Esprit Industries et Dolmen Data Systems, une filiale de Mitsuhama Compter Technologies. Elle reste affiliée à Esprit Industries sur le plan extraterritorial. Néanmoins, Mitsuhama est en charge dans la plupart des marchés étrangers en Asie et en Amérique de la fabrication des composants et de la distribution.

> Le best-seller d'Esprit Electronics est le téléphone portable "Global", rendu célèbre par la série trid "Red-5". Il y a des rumeurs persistantes à propos d'une backdoor placée par le SDEI. Mais les failles de sécurité des modèles produits par Mitsuhama pour les marchés américains et asiatiques sont mieux documentés pour l'instant.

> Ca n'est pas vraiment une faille. Il semblerait que certains des ingénieurs aient passé trop de temps à travailler sur des équipements militaires, et qu'ils aient produit un téléphone ultra-sécurisé. Les premiers Global produits avant qu'Esprit Electronics ne réduisent les coûts valent un paquet sur le marché noir.

Esprit International
Siège : Genève, Suisse
Vice-présidente éxecutive : Marion de Villepin

Esprit International représente le sommet de la pyramide de sociétés-écrans d'Esprit Indutries. Elle contrôle des ensembles divers de compagnies financières et commerciales, souvent utilisées pour un seul contrat avant de disparaître du tableau. Les services d'Esprit International gèrent pour la firme la négociations des contrats et les autres arrangements qui doivent être passés avec les gouvernements et les corporations. La plupart des Johnson d'Esprit travaillent à Esprit International, et plus particulièrement au service de documentation, le SDEI, qui constitue le service de renseignement d'Esprit Industries. La sous-traitance dans le domaine du renseignement, un secteur où Esprit est en compétition avec la filiale Argus de MET2000, Aegis Cognito et InFolio, est cependant toujours géré par des sociétés-écrans séparées au moins sur le papier du SDEI. De même, les forces militaires d'Esprit Industries sont, sur le papier, entretenues par des filiales d'Esprit International.

SCM Panhard & Levassor
Siège : Paris, France
Directeur : Dieter Gupta

Les plus fanas d'automobiles ont pu entendre parler des vielles voitures de Panhard & Levassor, et les plus chanceux en ont peut-être même vu une. Mais Panhard (ou plutôt, la Société de Construction Mécanique Panhard & Levassor) n'a produit que des véhicules militaires pendant la majorité de son existence. Depuis 2048, Esprit contrôle compagnie, l'ancien propriétaire Peugeot-Citröen conservant un tiers du capital. Les tâches restent bien définies entre Panhard et GIAT. GIAT se concentre sur les études à long terme concernant les chars lourds et autres systèmes d'armement "structurants", tandis que Penhard produit des châssis plus légers qui sont vendus "sur étagère" pour renouveler et adapter les fonctions de soutien.

La gamme actuelle inclus le canon autopropulsé de 105mm Trebuchet et le véhicule 4x4 blindé Dague. Les commandes déjà passées pour le Trebuchet devraient donner aux usines de Panhard et Renault plusieurs années de travail. Panhard a récemment lancé un projet conjoint avec Aésa pour un petit LAV polyvalent, mais ils en sont encore aux études préliminaires.

> Le système de visée rapide du Trebuchet souffre d'une usure encore plus rapide. Les forces qui ne pourront pas soutenir la charge et les coûts d'entretien vont avoir une mauvaise surprise.
> Moulineaux

SEPER (Saint Etienne Polymères Et Robotique)
Siège : Saint Etienne, France
Directeur : Paul Déffau

La SEPER est le centre de recherche d'Esprit. Ils développent des polymères et des circuits de contrôles utilisés par les autres divisions et quelques clients extérieurs. Ils produisent également deux équipements majeurs de l'armée française : le fusil d'assaut de quatrième génération FAMAS et l'armure militaire ARMAS. L'ARMAS est largement considérée comme la meilleure armure militaire en service, et reçoit régulièrement de nouvelles améliorations. Malgrès ces deux produits, les programmes de recherche coûteux de la SEPER requièrent le financement de la maison-mère. Mais Esprit, Thales-Raytheon et Total-Elf bénéficient largement des avancées technologiques de la SEPER.

> L'armée française bénéficie gratuitement des évolutions de l'ARMAS au moins pour la Légion Etrangère, en échange de tests grandeur nature impitoyables dans les marais de Guyane Française et dans le désert de Danakil à Djibouti.

> Même Ares équipe certaines unités Firewatch avec la SEPER d'Esprit pour les opérations de nettoyage de ruches insectes. Ares Arms aimerait bien prendre des parts de marché, mais Knight Errant ne compte pas sacrifier ses meilleures troupes pour çà.

Thales-Raytheon Systems
Siège : Paris, France
Vice-président executif : Victor Brookes

Thales-Raytheon Systems, ou TRS, est la principale filiale d'Esprit dans le domaine de l'électronique militaire. A l'origine, c'était une joint-venture entre Thales et l'américain Raytheon, deux sociétés qu'Esprit a absorbé complètement pour la première, et partiellement pour la seconde. Esprit Industries utilise toujours fréquemment la marque Raytheon sur le marché américain. TRS produit des équipements électroniques de détection et de communications, ainsi que des interfaces, qui comptent pour une bonne part des activités de défense d'Esprit.

La troisième génération du senseur multi-spectre TRS Ether est considérée comme l'étalon à battre pour les spécialistes des technologies furtives. Les détails de cette technologie, ainsi que la liste des clients, font parti des secrets les mieux gardés au sein d'Esprit. Il est plus que probable que les armées françaises l'utilisent. Une version spéciale a aussi été développée pour Saeder-Krupp pour le système de détection des débris spatiaux de la constellation Orbital Dynamix.

> Hein ? Je croyais que le système de détection "Beholder" de Saab-Drakensys était considéré comme le meilleur ?

> Les deux le sont, parce que ce sont deux choses différentes. Beholder est un système qui analyse les données ramenées par les senseurs. La vraie référence est un senseur Ether relié à une station Beholder. Esprit a payé cher à Saab une licence pour produire ce package.

> Je connais ce genre de truc. J'ai perdu cinq mois et deux coéquipiers pour simplement ramener des informations partielles sur le codage ASIST propriétaire de Fuchi. C'était un autre de ces "secrets les mieux gardés". Payé à la livraison, résultat minable, deux fois plus dur que prévu, la seul bon point est que la réputation que vous pouvez vous faire vous introduira dans le milieu des runs de haut niveau.

Total-Elf
Siège : Paris, France
Directeur : Antoine Servant

Après qu'Esprit Industries ait racheté Total-Elf en 2042, une restructuration a réduit les activités pétrolières pour favoriser les autres activités dans la chimie. Ils produisent des plastiques, des produits chimiques à usage industriel et probablement des armes chimiques. En partenariat avec Egis Services, Total-Elf exploite aussi les ressources naturelles des gouvernements amis, en particulier en Afrique. Au Moyen-orient, Total-Elf a cédé la majorité de ces sites de production à Saeder-Krupp, bien qu'ils fournissent toujours le personnel technique de ces sites.

> Les négociateurs de Total-Elf en relations avec les gouvernements sont d'une grand intérêt pour le SDEI. Comme la société a beaucoup de filiales à l'étranger, on leur demande souvent d'assister des opérations.

> Ironie de l'histoire, au siècle dernier, Elf avait le même genre de relations avec les services de renseignement français qu'Esprit Industries a aujourd'hui. Les cadres de Total-Elf n'ont aucun problème pour se mélanger avec les barbouzes, c'est presque culturel pour eux.

SITES NOTABLES

Esprit Industries reste relativement centralisée, bien qu'elle n'ait pas formellement de divisions régionales. La branche défense est organisée par les départements Européen, Africain, Asiatique, Australien et Américain d'Esprit International, alors que Total-Elf et Egis Services suivent une organisation différente entre les secteurs Atlantique Nord, Afrique, Moyen-orient, Pacifique et Amérique du Sud. Du coup, il n'y a pas de vrais sièges régionaux, mais il y a quand même quelques sites qui dénotent.

Tour Esprit

Esprit possèdent deux tours dans la quartier d'affaires parisien de la Défense (dans ce cas, un nom plutôt approprié). La première est la siège social d'Esprit Industrie, la seconde le siège de Total-Elf. La tour Esprit abrite les services administratif, financier et juridique de la mégacorporation. Ce qui signifie que la majorité du site n'est pas classifié comme sensible, en dehors du département gérant les contrats militaires et, évidemment, des bureaux de la direction dans les étages supérieurs.

> Esprit est extraterritoriale, mais elle utilise beaucoup la police française pour assurer la sécurité de ses bureaux. Après tout, une opération qui viserait Esprit pourrait être considéré comme une menace pour la sécurité nationale.

Complexe Vauban

A l'ouest de Paris, le Complexe Vauban est d'une certaine manière l'arcologie d'Esprit, au moins au niveau de la taille, vu que le plupart des employés résident dans les alentours et pas dans le bâtiment lui-même. Il ressemble délibérément à une forteresse polygonale géante imitant les fortifications de Vauban. A l'intérieur se trouvent des laboratoires et unités de production qui sortent divers logiciels et composants électroniques embarqués. Le centre de communication, le quartier du SDEI et le commandement central de la Force Esprit sont également installés ici. Une partie de la Force Esprit est stationnée ici, probablement pas des unités lourdes, mais au moins de l'infanterie aéroportée et des sites radar et missiles.

> Le complexe est aussi surnommé le "Pentagone français". Ca n'est pas exactement la forme, mais l'esprit des lieux est le même.

Fort de Guentrange

En 2053, Esprit Industries était un des membres fondateurs du conseil de contrôle de la SOX. La plus ancienne et plus grande installation d'Esprit dans la SOX et la Fort de Guentrange, qui a été réaménagé seulement quelques années après l'incident de Cattenom. Le fort faisait parti de la la Ligne Maginot, les fortifications enterrées que les français avaient construit le long de la frontière allemande entre les deux guerres mondiales. Le complexe originel avait été conçu pour accueillir un millier de soldats, mais il est probable qu'Esprit l'ait agrandi.

Les travaux dans la zone portent sur les protections individuelles et électroniques contre les radiations, et probablement sur l'armement NBC. Les tests sont conduit directement dans la zone, et ensuite complété dans le désert Libyen. Cependant, l'armée française, qui n'aime pas se mélanger avec les troupes corporatistes, conduit pratiquement ces exercices en environnement contaminé dans la SOX à partir des sites d'Esprit.

> Les niveaux supérieurs de Guentrange sont souvent montrés aux médias, les troupes et les ingénieurs développant des drones protégés, avec un commentaire historique sur les fonctions originelles des lieux. Comme on est à moins de 20 kilomètres de Cattenom ils ajoutent généralement des images exclusives de la centrale prise par un drone. De la propagande corporatiste d'un bout à l'autre. Le vrai matos est en dessous.

> D'après les quelques personnes qui ont visité tout le site, c'est un microcosme bizarre plein de têtes brûlées. Les pires sont les équipes d'ingénieurs militaires qui travaillent dans un bloc à l'écart au retraitement d'armes nucléaires. Ils ont un gros besoin de relâcher la pression, généralement sur quelqu'un d'autre.

"L'Aquarium"

Les bureaux d'Esprit à Lisbonne sont une bâtiment de verre sur la Parque das Nações. Cela reste un petit service, avec peu d'actifs en Portugal et Espagne à gérer. En cas de besoin, ils se chargent pour le compte de Paris des "ajustements de ressources" visant une autre branche. Ils sont également responsable du faisceau de transmissions de secours à travers l'Atlantique, une tâche accomplie depuis un autre bâtiment dans la banlieue de Lisbonne.

> L'endroit sert aussi de sas pour les cadres qui viennent des branches américaines ou asiatiques, ils passent quelques mois ici avant d'être promu au siège parisien. Ca a été surnommé l'Aquarium autant pour la vue que pour les requins qui nagent à l'intérieur. La plupart des luttes intestines d'Esprit commencent ou s'achèvent ici.

> Mais on ne peut jamais dire si une run gérée par Lisbonne a été planifié par un cadre qui veut faire avancer sa carrière ou par le SDEI pour supprimer un élément gênant.

Zone d'Entreprise de Montréal n°15

En tant que mégacorporation francophone, Esprit a facilement obtenu du gouvernement une des zones d'Entreprise de Montréal. Depuis le début des tensions entre Ares et le magnat local Cross au milieu des années 2050, Esprit a été pour ce dernier un allié évident. Même avant, Montréal était déjà le centre des opérations clandestines d'Esprit contre Ares. Les activités industrielles n'étaient que d'un intérêt lointain en comparaison. La plupart des contrats avec les forces de défense québécoise sont signés par MCT, qui place des produits Esprit.

> Ca n'est pas que les cadres d'Esprit n'ont pas le temps de signer des contrats de plusieurs millions, mais le fait de diviser le total entre Esprit et MCT rend les chiffres un peu plus acceptables. Esprit ne voudrait pas être accusé d'armer la moindre posture agressive adoptée par le gouvernement québécois.

TRS-Raytheon Center

Le siège américain de Thales-Raytheon Systems est un site dans la banlieue d'Albuquerque en Pueblo. Il s'agit de laboratoires de recherche en électronique, avec plusieurs sites de production dans la région. Esprit a un marché limité en Amérique, qui reste le terrain de jeu d'Ares Macrotechnology. Esprit reste relativement calme dans le Conseil Corporatiste Pueblo et évite tout ce qui pourrait attirer l'attention. Bien qu'elle soit un fournisseur important de l'armée de l'air Pueblo, il ne semble pas qu'Esprit veuille prendre le moindre risque avec sa licence commerciale. En conséquence, le SDEI n'a jamais installé d'antenne ici.

> Esprit a joué les invités polis jusqu'ici, mais ca pourrait ne pas durer. Mesametric, le constructeur de véhicules lourds Sioux, a remporté ces récents contrats avec les Sioux et les Pueblo grâce à plusieurs technologies volées à Esprit et Saab en Europe. Pour Esprit, les voleurs avaient laissé des indices incriminant Ares, mais ils ont saboté leur propre ruse en dérobant des composants d'un système de visée qu'Ares avait déjà "acquis" il y a plusieurs années.

> Bon, il y a une perte virtuelle pour Esprit, mais à la base ils ne comptaient pas concourir sur ces contrats contre Ares et Shiawase Armaments. Ca serait un pari sûr pour eux de laisser Mesametric se battre à leur place. Au pire, les UCAS ou Aztlan pourraient se plaindre de l'augmentation de la capacité militaire des Sioux et des Pueblo, mais c'est a peu près tout, tant que Mesametric n'essaie pas de sortir du continent.

Centre de commandement de Djibouti

La cité-état de Djibouti a un accord de défense avec à la fois la France et Esprit Industrie, qui inclus des bases militaires permanentes. Djibouti accueille également les bureaux d'Esprit pour le Moyen-orient, la Corne de l'Afrique comprise. Le reste des activités africaines, les bureaux de Ceuta, Dakar et Libreville et les sites qu'ils contrôlent, en réfèrent directement au siège parisien. En conséquence, les services de Djibouti gèrent principalement la production pétrolière et le transport maritime. La plus importante présence d'Esprit à Djibouti reste la base militaire, qui dispose d'importantes capacités navales et aériennes, clairement braquées vers le canal de Suez et les sites pétroliers du Moyen-orient.

> La posture agressive adoptée par la soit-disant Nouveau Djihad Islamique inquiète beaucoup de monde. La fréquence des exercices conjoints entre les armées françaises et la Force Esprit a significativement augmenté, et plusieurs autres mégacorporations ont redéployé des troupes qui opéraient précédement dans l'est de l'Afrique.

Defense Electronics of Singapore

Une autre cité-état, la plupart des sites asiatiques d'Esprit sont concentrées sur le territoire de Singapour. La gestion est assurée par une filiale locale, Defense Electronics of Singapore. Elle ne peut pas prétendre compter sur le plan local, mais elle contribue à la main-mise de MCT par le jeu des alliances. Esprit n'a pas plus de poids dans le reste du théâtre asiatique, si l'on excepte quelques grosses filières de trafics d'armes en relations avec le crime organisé à Karachi et Bangkok.

Station Horizon

Depuis qu'elle a été achevé en 2052 par Saeder-Krupp, Horizon est la principale station d'Esprit en orbite basse, avec un équipage de 63 personnes. Elle joue le rôle de centre de contrôle pour trois stations plus petites (avec environ une demi-douzaine d'hommes d'équipage chacune). Les principales activités d'Esprit dans l'espace sont les recherches sur les matériaux de la SEPER et la maintenance du réseau de satellites espions partagé par Esprit et la France. Les stations orbitales servent également pour les communications sécurisés et les études géologiques de Total-Elf.

> Il y a aussi quelques ingénieurs d'Esprit qui travaillent sur l'une des usines orbitales de Saeder-Krupp en tant que consultant pour GIAT. Officiellement, ils mettent juste au point des canons utilisables dans l'espace, mais les documents internes mettent en place une doctrine militaire complète pour les champs de batailles non-terrestres.

Sécurité corporatiste

La seule chose qui peut surprendre dans les installations d'Esprit est la taille réduite des équipes de sécurité. Sinon, ils ont tout ce qu'on pourrait attendre d'un des plus important groupe de défense, avec des armes et des armures militaires. Le système de sécurité met d'abord en oeuvre une quantité importante de senseurs très efficaces à travers tout le site. Ensuite, la plupart des gardes sont ou bien des riggers de sécurité, ou bien des tireurs d'élite. La sécurité magique est probablement le point faible, étant donné qu'Esprit emploie relativement peu de mages. Des wards et des bio-fibres sont installés dans la plupart des endroits néanmoins.

Les systèmes informatiques d'Esprit utilise les propres logiciels de la corporation, et donc tous les cryptages sont de la dernière génération mise au point par Thales-Raytheon, au niveau des meilleurs standards militaires. Les systèmes anti-intrusion sont un peu en deçà de ce niveau. D'habitude, ce sont des logiciel MCT ou Cross, une génération ou deux plus bas que ce que vous trouveriez sur les serveurs de ces corporations.

> Pour résumer, vous pouvez entrer, mais obtenir ce que vous voulez va être très dûr.

> C'est seulement le standard dans les zones civiles. Les laboratoires de recherche les plus importants ont des serveurs offline posés au milieu de bases militaires. Evidemment, les senseurs de leur périmètre de surveillance peuvent difficilement être plus resserrés qu'il ne l'est déjà ailleurs, la différence survient quand c'est un escadron blindé qui vient vérifier ce qui les a déclenché.

Force Esprit
Commandant en chef : Général Eric de Faure

La Force Esprit est le contingent militaire d'Esprit. Ils font parti des plus gros contingents maintenus par une mégacorporation (si vous séparez les gus de la sécurité des vrais soldats) avec une brigade opérationnelle, environ 6000 soldats de par le monde. Ils ont une bonne capacité de projection aérienne, tandis que leurs forces navales sont plus limitées. Elles ne comptent que six frégates spécialisées dans la guerre électronique et le feu de missile de croisière, plus une poignée de patrouilleurs plus petits et d'embarcations d'infiltration. Leurs principales rôles sont la protection des sites critiques, l'entraînement sous contrat des troupes gouvernementales et corporatistes, et tous les tests nécessaires aux nouveaux produits.

> La Force Esprit se débrouille pas trop mal dans les Desert Wars, mais ils restent trop pro. Ils ne savent pas comment faire du spectacle, et du coup leur popularité reste en berne.
> I.doll

> La rumeur dit que CBC et ABS, qui produisent la nouvelle Gobi Desert War, veulent faire de la Force Esprit leur nouvelle star. Pour mémoire, Mitsuhama possède CBC et Saeder-Krupp, ABS, si vous voyez le lien.

> D'après un ami qui sert dans la Force Esprit, le commandement n'a accepté qu'après que MCT ait offert un soutien magique pour les opérations dans le Gobi. Le commandement d'Esprit se contrefout toujours de l'audience, mais l'opportunité de s'entraîner avec le top des équipes magiques vaut bien quelques efforts. Evidement, MCT a demandé à ses mages de se lâcher les effets spéciaux à chaque fois qu'ils pourraient.

La Force Esprit tient clairement un rôle de soutien pour les forces armées françaises régulières. En fait, un contrat entre Esprit et l'état français existe, mais tout le monde suppose qu'il contient de nombreuses clauses secrètes. Les soldats d'Esprit sont entraînés pour maintenir une totale interopérabilité avec les forces françaises.

> Pas très dûr. Pratiquement tout ce qu'Esprit vend, l'armée française achète. A part les appareils aériens, qui sont développés par Dassault ou Aésa et avec quand même pas mal de composants Esprit, je ne vois pas. Peut-être le briquet et les sous-vêtements en dotation, mais j'ai un gros doute pour les sous-vêtements.

ERIS (Equipes de Reconnaissance, Intervention & Sécurité)

Les ERIS sont les unités d'opérations spéciales de la Force Esprit. Ils sont aussi affectés aux actions clandestines du SDEI et à la protection des hauts cadres d'Esprit. Chaque ERIS est composé de dix soldats, et les équipes s'entraînent par paire pour les situation où un effectif plus important serait nécessaire. Il y a 12 ERIS en activité, mais le nombre de soldats dépasse plus probablement les deux cent puisque certains n'ont pas d'affectation officielle. Ils n'ont pas une réputation aussi établie que d'autres forces spéciales, mais ils sont reconnu pour leur expertise unique en matière d'armures individuelles. Les démonstrations impressionnantes des armures noires des ERIS ont probablement beaucoup à voir avec les ventes d'ARMAS dans le monde.

> Les ERIS reçoivent probablement les armures les plus modernes qui soient, depuis les combinaisons polymères aux armures assistées. Ils subissent un entraînement physique impitoyable, mais au final ils opèrent dans les armures les plus lourdes comme des danseuses en ballerines.

SDEI (Service de documentation d'Esprit International)
Directeur de la documentation : Mathieu Fonsard

Le service de renseignement d'Esprit est l'un des quelques services corporatistes qui soit largement connu. Au sein de la compagnie, il est plutôt appelé le SD ou "la doc" mais les médias ont rendu l'acronyme SDEI populaire après avoir dévoilé plusieurs de leurs opérations conjointes avec la DGSE. Le lien entre les deux services est très profond, en particulier quand il s'agit de leurs opérations les moins avouables. Car le SDEI est loin de ne faire que de la documentation. Ses tâches premières sont le contre-espionnage, l'influence politique et l'espionnage industriel, a peu près dans cet ordre.

> Pour ce qui est des sujets militaires, Esprit copie rarement les technologies volées. Ils vont plutôt développer rapidement un nouveau jouet qui va contrer l'avancée technologique en question.

Les agents du SDEI excellent en surveillance électronique. Comme les équipes de sécurité, ils disposent des meilleurs senseurs militaires. Les éliminations et la contrebande suivent de près. Par contre, ils sont particulièrement faible en infiltration. Ils ont peu de sources à l'intérieur des organisations adverses, et utilisent le peu qu'ils ont très précautionneusement.

> Le SDEI est au coeur de la politique de Lofwyr vis-à-vis d'Esprit. Il joue soigneusement sur les intérêts communs pour maintenir des contacts avec ses propres services de renseignement. Fonsard, l'actuel directeur, a travaillé à la DGSE après les Euroguerres avec une autre bleusaille qui a fait depuis du chemin dans les cercles diplomatiques et le secteur privé : Jean-Claude Priault, aujourd'hui le représentant de Saeder-Krupp à la Cour Corporatiste.

> Le SDEI a aussi des liens avec les Seraphim de la CATCo. Ca aide de parler la même langue, mais leur principale motivation est de combiner leur force contre Ares.
> Fallen Angel

> Je me demande lequel des deux à donné à l'autre cette facheuse tendance à partir hors de contrôle et monter des opérations sans en avoir reçu l'ordre.