La société Reva-Lupton Security Solutions Incorporated est plus connue sous le nom de Revlup. En 2073, elle est le plus grand opérateur privé de prisons dans le monde. Mais cette corporation est surtout connue pour un petit nombre d'entre elles en particulier, les High Threat Incarceration Centers (Centres d'incarcération de menace élevée) ou HTIC.
L'histoire de Revlup commence en 2013, quand le Marshal Donald Lydecker a crée la Patriot Eye Company à Des Moines, dans l'Iowa. Sa société assistait le Département des services pénitentiaire de l'Iowa à gérer le nombre encore peu important mais en constante augmentation de prisonniers magiquement actifs. Ses succès ont rapidement attiré l'attention. En 2015, Patriot Eye avait décroché des contrats avec quatre des plus gros opérateurs de prisons dans le pays pour adapter les prisons existantes ou en construire de nouvelles capable de gérer les prisonniers éveillés. La même année, le gouvernement fédéral attribua à un consortium mené par Patriot Eye le contrat pour construire et gérer des centres de détention prévus pour les insurgés des tribus amérindiennes, à Reva dans le Dakota du Sud et Lupton dans l'Arizona. La corporation Reva-Lupton était née. Les révélations sur les conditions de vie dans les centres de rééducation avant 2011 servaient la cause des insurgés, et le gouvernement voulait pouvoir montrer les installations de Reva et Lupton sous un jour favorable, en gardant secret les interrogatoires menés par les services de renseignement.
Les sites de Reva et Lupton n'ont été opérationnels que pendant deux ans et demi avant la signature du Traité de Denver. Pendant cette période, Lydecker établit des liens importants avec les agences fédérales, les militaires, et des corporations comme United Oil et JRJ International qui étaient discrètement impliquées via la présence de contractors. Mais son meilleur soutien était probablement le sénateur Steven Oldham, que Lydecker avait connu quand il était Attorney General de l'Iowa. Tandis que Reva et Lupton étaient fermés, la petit corporation Reva-Lupton devenait un acteur-clef de la sécurité nationale. Les magiciens étaient encore rares, mais la corporation avait acquis des connaissances très complètes sur ce que les magiciens pouvaient et ne pouvaient pas faire. Pendant ce temps, Lydecker réinvestissait les bénéfices des contrats publics et privés pour s'agrandir en rachetant plusieurs entreprises pénitentiaires. Se faisant, Revlup entrait sur le marché britannique, en pleine croissance, ainsi qu'en Australie et en France.
L'étape suivante pour Revlup a été le lancement de sa première prison flottante en 2028, un cargo transformé et automatisé, ancré dans l'Océan Austral. C'était la solution proposée par Revlup pour gérer les prisonniers les plus dangereux. Il proposait également cette solution pour les prisonniers condamnés pour des crimes commis dans l'enceinte d'une corporation extraterritoriale. Dans la plupart des cas, les corporations préfèrent infliger des peines d'amendes ou de travaux forcés, et essaient de confier les criminels dangereux aux autorités locales. Seule une minorité finissent dans des prisons corporatistes, mais ce nombre n'a cessé de s'accroître au cours des 50 dernières années. La prison flottante de Revlup a coulé pendant le Crash de 2029 après que le contact ait été perdu, mais elle était seulement la première de son genre.
En 2030, Donald Lydecker est sur la liste des candidats possibles au poste de Secrétaire à la Justice des UCAS. Quatre ans plus tard, peu d'hommes politiques se montreront à son enterrement. Dans l'intervalle, Lydecker s'est d'abord trouvé un nouveau rival en la personne de Clay Wilson, le fondateur de Lone Star Security Services (LSSS). En 2031, alors que LSSS cherchait à se développer suffisamment pour pouvoir recevoir les privilèges extraterritoriaux (ce qui fut fait en 2032), elle entra sur le marché carcéral avec plusieurs acquisitions. Coïncidence ou pas, à la même époque, le FBI lança des investigations sur les liens entre Donald Lydecker et la famille Civella de Kansas City. L'un des investisseurs qui avaient aidé Lydecker a crée Patriot Eye s'est avéré être une société-écran de la Mafia. Les fédéraux se sont aussi intéressés à la facilité apparente avec laquelle la Mafia arrivait à faire entrer ou sortir des ordres de prisons Revlup. Donald Lydecker est décédé en 2034 à Tampa Bay. Alors que son meurtrier, un criminel à la petite semaine, n'a jamais été arrêté, la version officielle reste qu'il s'agissait d'un proche d'un prisonnier agissant par vengeance.
Victor, le fils de Donald, prend sa suite à la tête de Revlup. Sa première décision sera de créer une nouvelle compagnie, Reva-Lupton Security Solutions, à Zurich en Suisse, pour reprendre la société de son père. Les Civella et plusieurs autres actionnaires seront évincés au passage. En quittant les UCAS, les priorités du groupe se sont déplacées vers la Grande Bretagne l'Australia, et ce qui était désormais connu comme le programme de prisons autonomes de l'Océan Austral. Revlup a utilisé les 53 morts dans sa prison à Atlanta pendant la Nuit de la Rage comme la preuve que l'industrie carcérale devait chercher de nouvelles solutions. Le nombre de prisonniers magiquement actifs et augmentés, ainsi que le nombre de détenus issus des systèmes judiciaires mégacorporatistes, augmentaient tous rapidement. La Cour corporatiste voulait prouver que les corporations extraterritoriales étaient capable de tenir leur rang en tant que nouvelles puissances, et les prisons de Revlup furent un élément décisif pour celà.
La Cour corporatiste note toujours Revlup comme une multinationale "A". La corporation n'a jamais déposé de requête pour obtenir le statut AA et les privilèges extraterritoriaux. Les lois nationales continuent de s'appliquer dans les prisons Revlup. Si avez commis un crime en Australie par exemple, que vous êtes condamné par la justice australienne et envoyé dans une prison de Revelup, vous purgerez votre peine sur le territoire australien, sous juridiction australienne (c'est beaucoup plus compliqué dans les prisons de la Lone Star par exemple, qui sont techniquement extraterritoriales). Ca marche, quand il y a une loi à appliquer. En théories, les installations de la corporation Revlup dans les eaux internationales et en Antarctique devraient être sous un pavillon et appliquer les lois de états de rattachement. Dans la réalité, ce snt des zones de non-droit. Ces pratiques ont fait de Revlup une des principales cibles de beaucoup de groupes de défense des droits de l'homme. Certaines corporations ont même soutenu des campagnes qui visaient Revlup pour promouvoir l'extraterritorialité corporation comme une solution juridique à ce genre d'abus.
Incarceration division
Siège : Zurich, Suisse
Cette division est en charge du coeur de métier de Revlup, la gestion des prisons. Contrairement à la loi, Revlup ne fait pas de différence entre prisons, asiles psychiatriques ou centre de rétention d'immigrants. Elle emploie des gardes, des agents d'entretiens, des cuisiniers et du personnel médical. A travers ses filiales, Revlup gère encore environ 150 prisons aux UCAS, aux CAS, en Grande Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Orange, en Hongrie, et fournit des services pour des prisons publiques dans au moins le double de ce nombre.
La division inclut également le département des installations de l'Océan Australe. Comme dit plus haut, Revlup doit une partie de sa réputation aux High Threat Incarceration Centers en Antarctique. Ceux-ci sont entièrement automatisés, sans aucun autre être humains à bord que les détenus. Revlup les fait construire dans des chantiers navals dans le reste du monde, et les remorque jusque dans l'Océan Austral, pour les ancrer au large ou sur la côte. Après l'arrivée des prisonniers, la surveillance des lieux s'effectue uniquement depuis un centre de contrôle près de Zurich, via une liaison satellite. Le seule logistique en place consiste en des livraisons régulières de sucre et d'autres nutriments, pour l'alimentation des prisonniers, que ce soit directement ou indirectement, grâce à des cultures hydroponiques de mycroprotéines. Revlup n'a jamais communiqué sur le nombre de ces prisons, mais il est estimé à près de 18.
Employment division
Siège : Atlanta, Géorgie, CAS
Bien que les prisonniers "de menace élevée" soit la principale source de bénéfices pour Revlup, elle tire toujours des revenues de l'emploi des autres détenus. La division Employment fournit à d'autres corporations des travailleurs disponibles et sous contrôle. En se focalisant sur les bénéfices, parfois au détriment de la sécurité, la division n'est pas très populaire auprès du reste de Revlup. Evidemment, elle ne travaille pas dans les HTIC, en tout cas officiellement. Beaucoup de personnes suspectent que la division Employment sélectionne les détenus qui disposent de "compétences opérationnelles" pour des "emplois extérieurs temporaires". Dit autrement, les Johnson de Revlup rencontrent rarement les runners dans des boîtes de nuit branchées. Une autre rumeur veut qu'une corporation ait proposé à Revlup d'utiliser la capacité cérébrale des prisonniers qui sont en simulation en circuit fermée dans le cadre d'un programme de recherche.
Search & Enforcement division
Siège : Le Cap, Azanie
Revlup a crée la division Enforcement en 2039, pour disposer d'une force anti-émeute projetable. Leur principale rôle est d'intervenir dans les prisons automatisées quand la gestion à distance ne parvient plus à gérer une émeute ou une tentative d'évasion (c'est à dire quand les tourelles automatiques n'ont plus de munitions), mais aussi dans les prisons traditionnelles quand la direction considère qu'une situation est hors de contrôle.
La base près du Cap est un grand complexe, avec des zones d'entraînement qui imitent une demi-douzaine de configurations classiques de prisons, et une base aérienne qui accueille des avions de transport et des hélicoptères. Les autres bases ailleurs dans le monde sont généralement plus petites, et les unités utilisent l'aéroport le plus proche pour être déployées. Les troupes de Revlup doivent être capables de maîtriser plusieurs magiciens ou des implantés. Entre le combat rapproché en armure et le saut aéroporté dans des eaux glacées (la procédure standard quand la piste d'hélicoptère d'une prison automatisée ne peut pas être sécurisé), l'entraînement de Revlup n'a rien à envier à certaines unités militaires d'élite.
La composante Recherche repose sur des équipes d'enquête chargées de la traque des fugitifs. Etant donné le passé de Donald et Victor Lydecker comme Marshals, la Fugitive Task Force de Revlup a longtemps été considérée comme l'élite de Revlup, et était directement sous leur autorité. Revlup met toujours un point d'honneur à ratrapper les détenus qui parviendraient à s'évader de leurs prisons, morts ou vifs, sans aucun coût additionnel pour le client. Ils travaillent également sous contrat, souvent pour le compte d'une police locale qui est dépassée par une évasion médiatique. La FTF de Revlup était la gagnante de la première saison d'America's Hunting, avec cinq morts et quatre arrestations, devant les équipes de la Lone Star et Knight Errant. Cependant, la FTF a annoncé qu'elle ne prendrait pas part à la quatrième saison, qui doit quitter l'Amérique du Nord pour se dérouler en Azanie.
Technical support division
Siège : Zurich, Suisse
Cette division s'occupe de tous les équipements utilisés par Revlup. La conception des prisons modernes inclut les technologies les plus avancées, comme la simulation en circuit fermée ou la reprogrammation neurale, mais il y a toujours besoin de murs, d'eau, de nourriture, et d'armement. La division Technical support prend en charge l'acquisition, l'installation et la maintenance pour toutes les installations de Revlup. Elle contrôle plusieurs filiales, dont Reveal Systems, Inc. (électronique), K&D Security (blindage) et Chain Industries (munitions). Ils travaillent actuellement beaucoup sur la façon de sécuriser les prisons contre les technomanciens, redécouvrant au passage les vertus d'un bon vieux verrou mécanique.
Il y a quelques années, cette division avait la réputation d'être la plus corrompue de la corporation. La direction décida de réagir quand les plans complets d'une prison en Afrique australe arrivèrent dans les mains d'une équipe de runners. Il apparu rapidement que pratiquement tous les contrats signés avec d'autres sociétés, en particulier pour la construction des prisons, étaient minés par des fraudes et des commissions en tout genre. La nouvelle direction a tenté de faire le ménage, mais elle n'a pas pu remettre en cause les liens qui existaient avec les mégacorporations allemandes Proteus et Ruhrmetall, et qui jouaient apparemment un rôle central dans les malversations.
Cryogenics division
Siège : Reykjavik, Islande
Pendant que les sociologues discutent toujours de l'intérêt d'une peine de prison qui passerait en un instant du point de vue du prisonnier, les gens de Revlup raisonnent de façon plus pratique : un prisonnier congelé ne bouge pas. La recherche dans le domaine de la cryogénie est un projet majeur pour Revlup, qui a justifié la création d'une division à part, distincte du soutien technique général. Ils ont crée une co-entreprise avec Proteus AG pour faire avancer la recherche. Bien que les ingénieurs de Proteus soient beaucoup plus avancé que leurs homologues de Revlup, ces derniers disposent d'une réserve bien plus importante de cobayes.
High Threat Detention Center 6 (eaux internationales)
Le HTDC n°6 est une plate-forme offshore située à environ 600 kilomètres au sud de la Nouvelle-Zélande. Le site est devenu un sujet de préoccupation pour la direction de Revlup après qu'un groupe d'ONG de défense des droits de l'Homme eut annoncé qu'ils rassemblaient une flotte de navires pour rejoindre la plate-forme, l'aborder et essayer d'établir un contact avec les prisonniers. La flotte diffusera son périple en direct sur la Matrice. Alors que les premiers bateaux arrivent à Auckland, les différents services de la corporation débattent toujours de la solution à adopter. Le problème semble être que Revlup pourrait ne pas être en mesure de brouiller les liaisons satellites de la flotte sans brouiller également le système de défense de la plate-forme, ce qui déclencherait le mode automatique (avec des résultats qu'on peut imaginer). La corporation cherche très probablement un moyen d'empêcher cette action. Une autre question reste en suspens, car il semble que les organisateurs de la flotte s'attendent à trouver certaines personnes en particulier parmi les détenus, mais ni eux ni Revlup n'a révélé de qui il pourrait s'agir.
Edgerton Correctional Facility (Edgerton, Kansas, UCAS)
Une prison de plus à être surnommée comme "La pire d'Amérique" par les médias, Edgerton n'est pas plus violente ou surpeuplée que d'autres prisons d'Amérique du nord. Celle-ci est sous le feux des projecteurs au début de cette année à cause d'une série de 23 meurtres en deux mois, malgré toutes les mesures de sécurité mises en place. C'est le résultat d'une guerre des gangs entre les Cutters, Los Aes et la Mafia et ses alliés de la People Nation (pour ceux qui l'ignorent, Los Aes et la People Nation sont deux des principaux "gangs de prisonniers" en Amérique du Nord). Ca n'aurait pas été un dossier particulièrement sensible pour Revlup s'il n'y avait pas eu Nick Cammisano. La police suspecte Cammisano, un lieutenant de la famille Civella qui purge sa peine à Edgerton pour trafic de drogues, d'avoir ordonné au moins 11 des 23 meurtres. Il semblerait également que la direction de la prison est attendu un certain temps avant de prendre des mesures. Ca a été suffisant pour que les médias fasse le lien avec les relations passées entre Revlup et les Civella.
Pueblo Prison Complex - Belen (Belen, Pueblo)
Pour des raisons historiques, les opérations de Revlup dans les NAO ont toujours été pour le moins compliquées. Jusqu'ici, la corporation passait par des sociétés-écrans ou des joint-ventures pour se faire. Alors, quand le Département des services pénitentiaires Pueblo a annoncé officiellement que Reva-Lupton Security Solutions avait remporté le contrat pour construire un nouveau centre de rétention des immigrés clandestins à Belen, tout le monde savait que ca ne se passerait pas calmement.
L'immigration clandestine est le nouvel enjeu politique en Pueblo. Beaucoup d'habitants de ce qui est désormais le sud-est ont l'impression d'avoir perdu le contrôle de leur propre nation au profit des Utes, des Mormons et de Los Angeles, et ne rien pouvoir y faire. Les immigrants venus d'Aztlan, de Californie et du Tir Tairngire sont devenus des cibles de substitutions pour de nombreux politiciens. En retour, leurs adversaires ont sauté sur l'occasion pour critiquer la politique gouvernementale quand le contrat a été attribué à Revlup. A cela s'est ajouté une crise diplomatique quand un chef Sioux a exprimé son inquiétude sur "le retour d'un ennemi sur les terres Pueblos", le Secrétaire aux affaires étrangères aztlan soutenant aussitôt ses propos. Aztlan est en fait concerné en premier lieu, car la principale raison du choix de Revlup semble être que le Département de la sécurité publique veut opérer au sein du centre pour repérer des agents aztlan parmi les immigrés et obtenir des renseignements sur les réseaux de passeurs. Les Pueblos ont justement considéré que l'offre de Revlup était largement supérieure pour ce qui concernait le soutien aux activités de renseignement.
Hewell A (Tardebigge, Angleterre, Grande Bretagne)
La HMP Hewell est un grand complexe carcéral au sud de Birmingham, géré par Revlup. Jusqu'à récemment, elle se composait officiellement de trois prisons : Blakenhurst, Brockhill et Hewell Grange. Mais le Service pénitentiaire anglais a reconnu l'année dernière l'existence d'une quatrième prison à Hewell. Pendant quatre décennies, c'était l'un des endroits les plus secrets de Grande Bretagne. Seulement une poignée d'images existaient, et une injonction du tribunal interdisait aux médias de simplement mentionner son existence. L'installation n'a toujours pas de dénomination officielle, bien qu'elle soit couramment connu au sein des services de sécurité et des groupes d'activistes comme Hewell A ou The Well (en Grande Bretagne, les prisonniers de catégorie A sont ceux "dont l'évasion représenterait un danger important pour le public, la police ou la sécurité nationale").
La prison servait à enfermer ceux qui représentaient la menace la plus élevée pour l'état, du point de vue du Lord Protector's Office. Les prisonniers passaient souvent par la base des SAS à Hereford, à 50 kilomètres au sud-ouest de Hewell. Mais afin de protéger l'administration et l'armée, les communicants de Downing Street insistent désormais sur le rôle de Revlup dans la gestion de la prison (alors qu'il semblerait que le personnel de Revlup ne pouvait en fait même pas accéder à certaines parties de la prison). Le gouvernement a aussi été prompt à annoncer que Hewell A serait vidée et fermée, avant de réaliser qu'un certain nombre de détenus représentaient réellement un haut niveau de menace. Jusqu'ici, seulement quelques prisonniers connus ont été libéré, comme l'ancien parlementaire Adrien Walford et le journaliste Jack Thompson. Les autres doivent attendre qu'une commission spéciale étudie leur cas, bien que la direction de la prison ait déjà adouci les mesures de sécurité et autorisé quelques visites.
Complexe P2 (Creutzwald, SOX)
En décembre 2070, des chasseurs français qui volaient au dessus de la SOX dans le cadre de la rencontre des Rad Wars contre les forces de Ruhrmetall ont quitté la zone d'engagement pour bombarder des installations et des unités d'Ares et de Ruhrmetall. Dans les jours qui ont suivi, le gouvernement français a révélé que ces appareils agissaient en soutien d'une mission de sauvetage dans un centre de détention secret de Revlup à Creutzwald. Parmi les prisonniers libérés se trouvait l'ancien ministre Adrien de Bourbon : officiellement mort dans un attentat terroriste ne 2034, il venait de passer plus de vingt ans en détention.
Revlup n'a fait aucun commentaire sur l'existence du Complexe P2, combien d'années il a été en fonction, le nombre de prisonniers encore détenus ou leur origine. Ils ont procédé discrètement à la fermeture du site et au probable transfert des captifs dans une autre prison. Cette affaire a malgré tout établi deux éléments. Premièrement, Revlup a accepté le paiement pour des détentions par un client privé, sans aucun lien avec un gouvernement ou une mégacorporation (dans ce cas, un société-écran appartenant au holding LLR Finance). Deuxièmement, au moins Ares Macrotechnology et Ruhrmetall connaissaient l'existence de P2, et avaient des accords avec Revlup pour protéger le site.