la Fédération Australasienne - vue d'ensemble de l'area

 

>>> Territoire
> La Fédération Australasienne regrouppe l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Il faut retirer à cà la Tasmanie (amendement 40a de la constitution de la Fédération : la situation de la Tasmanie devient du seul ressort de l'Etat d'Australie, à l'exclusion de tout autre structure supranationale, cad d'abord la Fédération et l'ONU), l'Ile du Sud de la Nouvelle-Zélande (ou au moins l'intérieur, sous contrôle maori) et surtout environ les deux tiers de l'Australie, qui constitue désormais (mais du tout officiellement) les Terres Aborigènes (grosso modo, tout ce qui trouve à l'ouest du 138° parallèle à part les zones urbanisés sur la côte).

>>> Fonctionnement
> La Fédération Australasienne a un Parlement (76 membres élus à la proportionnel par tous les électeurs de la Fédération, pour 4 ans) et un gouvernement (le Premier Ministre étant élu par le Parlement sur proposition conjointe du Gouverneur Général d'Australie et du Secrétaire d'Etat de Nouvelle-Zélande.
> Pour l'essentiel, la Fédération prend des décisions concernant la politque économique (charge d'entreprise, droit d'accès des sociétés extra-territoriales), l'accès au territoire (visa, immigration, import-export) et les relations internationales (nottament, un seul ambassadeur de la Fédération par pays). Par contre, les forces armées restent sous le contrôle directe des deux états constituants.
> Vu que l'Australie, sur le plan démographique comme économique, écrase la Nouvelle-Zélande, il y a souvent dans le texte confusion entre Australasie et Australie. Considérant que la nouvelle-Zélande est sous occupation militaire par l'Australie (et donc domination politique), la distinction n'est pas très importante.

 

>>> Activités économiques
> L'Australie est en pointe sur la recherche fondamentale plus particulièrement dans les telecoms, l'informatique et l'electronique (dans le jargon informatique, la Silicon Isle désigne l'Australie). Ces activités sont centrés sur les villes du sud-est.
> L'exploitation minière en Australie représente presque la moitié du PIB (corpos inclues) de la fédération. Il y a des gisements de différents métaux sur tout le territoire. D'abord l'uranium avec le gisement d'Olympic Dam en Australie du Sud, le premier gisement mondial, en concession à Shiawase Atomics (avec un QG et des usines de traitement perdues au milieu de nulle part). Et aussi l'aluminium en quantité importante en Australie Occidentale, et le Bauxite (1/3 des réserves mondiales). L'Australie est placé parmi les cinq premiers sur l'exploitation d'une dizaine de minerais (diamant 2e, or 3e). La ville de Perth est une des principales places mondiales de cotation des minerais. La majorité des corpos gèrent leur activité minière depuis cette ville (y compris les sites situés à l'autre bout du pays).
> C'est encore à l'état embryonnaire, mais il y a un projet de site de lancement spatial à Darwin, avec Ares (qui possède déjà des ex-installations de la NASA pas loin d'Olympic Dam), Saeder-Krupp et Novatech (Yamatetsu a décliné poliment une offre exclusive, ce qui a mis les politicards en rogne) sur les rangs. La Fédération pourrait bien demander en échange des investissements dans son économie.
> Enfin, la Nouvelle-Zélande et l'est de l'Australie ont parmi leurs activités economique l'agronomie (nottament les serres du complexe d'Horticulture de Nouvelle-Zélande) et la construction navale (3e constructeur mondial de batiments militaires).

 

>>> Les corpos

Ares Macrotechnology
Directeur (Australasie) : Roseanne Hurst
Installations : Sydney (QG), Adelaïde, Perth, Wellington
Activités : extraction minière, surveillance spatiale, armement, véhicules.
Sécurité / Forces militaires : AA / AAA
Commentaires : La plus influente des corpos à Sydney. Une grosse base militaire à Wellington (NZ) qui énerve l'armée australienne.
Novatech Inc.
Vice-président (Pacifique) : Samantha Villiers
Installations : Seattle (QG), aucune en Australasie
Activités : informatique et telecoms
Filiales : beaucoup
Sécurité / Forces militaires : sous contrat
Commentaires : Novatech n'a rien en son nom en Australasie, sauf des parts dans de nombreuses petites sociétés hi-tech.
Mitsuhama Computer Technologies
Directeur (Australasie) : Oshi Akemura
Installations : Sydney (QG), Perth, Adelaïde, Brisbane, Melbourne
Activités : batiment, robotique, industrie lourde, construction navale, extraction minière
Sécurité / Forces militaires : AAA
Commentaires : les installations MCT sont régulièrement attaquées par les aborigènes. Les troupes de la corpo sont en permanence équipées de matériel de campagne.
.Renraku Computer Systems
Directeur (Australasie) : Lucy Don
Installations : Sydney (QG), Brisbane, Perth (AUS), Christchurch (NZ), Bandar Seri Begawan (Brunei), Honolulu (Hawaii).
Activites : Recherche avancée (informatique, industrie lourde, agronomie).
Filiales
: Australian Development Cooperative (agronomie), Genecraft (bionétique), Harland & Wolff Nautical Designs (chantiers navaux)
Sécurité / Forces militaires : AAA
Commentaires : 1ere corpo en Australasie
Shiawase Corporation
Shiawase Atomics : Olympic Dam (QG, extraction d'uranium), Sydney, Auckland (energie).
Shiawase Envirotech : Sydney (QG, recherche, haute-technologie),Adelaïde, Wellington (agronomie)
Kuroyama Minerals : Perth (QG), exploitations minières en Australie
Commentaires : Guerre interne entre l'Atomics et l'Envirotech et sa filiale Kuroyama, parti de cette histoire d'extraction d'uranium
Yamatetsu Corporation
Directeur (Australasie) : Ramon Dizon
Installations : Hong Kong (QG), Sydney, Auckland, Adélaïde, Darwin
Activités : électronique (militaire et de sécurité), telecoms, simsens.
Filiales : Xiao technologies (électronique), Philippines Broadcasting Network (medias)
Sécurité / Forces militaires : AA
Commentaires : -

> Actuellement, l'Australasie est l'enjeu d'une guerre entre le bloc japonais (Renraku, MCT et Shiawase) et le Pacific Prosperity Group (dont Yamatetsu et Wuxing). Seulement deux corpos locales ont une taille suffisante pour peser dans la balance : le holding Werner Global et la TransGlobal Operations. A priori, les deux pencheraient plutôt du coté du PPG : Werner est associée sur plusieurs projets avec Yamatetsu, et la TransGlobal est membre du PPG (néanmoins, elle est connue pour ses retournements de veste). Par contre, le gouvernement soutiendrai plutôt les japonais (qui représentent la majorité des exploitations minières) et inciterait ses sociétés à faire de même.

Corporations locales
Werner Global
PDG (et unique actionnaire) : Hugh Werner
Installations : (AUS) Sydney (QG), Darwin, Camberra, Auckland. (monde) Los Angeles, Hong Kong, Londres.
Activités : Telecoms, Hautes technologies. La filiale KR Systems a le contrat d'entretien de la Matrice Australasienne.
Sécurité / forces militaires : sous contrat
Commentaires : N°1 (encore plus importante si on ajoute les biens de H.Werner). Tout ou presque a déjà été dit dans le
S-File #2.
TransGlobal Operations
PDG : Henry Van Laden
Installations : (AUS) Sydney, Perth, Auckland. (monde) Suez, Rotterdam, Singapour
Activités : chantiers dans des conditions extrêmes (y compris les aquadomes ou les stations orbitales). extraction minière, import-export, sécurité et véhicules.
Sécurité / Forces militaires : AA
Commentaires : N°2. corpo AA par sa taille, mais juridiquement simple A. Ce qui lui permet de rester sous la protection de certaines lois australiennes (et de garder un accès à la Tasmanie).

 

>>> La Matrice Australasienne
> Contrairement au reste du globe, le réseau australien a pu être protégé du virus de 2029. Ce qui fait que son réseau n'a pas eu à être reconstruit après le crash, et n'a donc pas immédiatement bénéficié des dernières technologies informatique. Une particularité entretenu par les deux sociétés successivement détentrice du contrat d'entretien de la Matrice, Global Telecoms et KR Systems, et qui ont appliqué un certain nombre de concepts abandonnés pour la reconstruction du système mondial (parce que vraiment beaucoup trop coûteux à établir à l'échelle de la planète, mais à celle d'un seul pays).
> Global Telecoms, par l'intermédiaire de sa société mère Trans Global Operations, disposait de plusieurs satellites telecoms en orbite géostationnaire au dessus de l'Australie. Le système telecom Australasien a donc été transféré d'un réseau RTR / RTL (héritage des centraux téléphoniques) à deux grilles (RTR AUS et NZ) regrouppant tous les systèmes informatiques de chacun des deux territoires. C'est à dire que la Matrice Australasienne est superposé à une carte géographique (si un système informatique A se trouve à 200km d'un sytème B et à 800km d'un système C, dans la Matrice la distance A-C sera effectivement quatre fois supérieure à A-B). Ce principe s'est avéré particulièrement utile dans le domaine du positionnement et du routage des transports, sans parler des applications militaires. Les espaces vierges (nottament ceux du bush) peuvent néanmoins contenir des SAN "libres", utilisés comme banque de données mortes officiels ou illégales.
> Seul la boucle locale est resté filaire sur le réseau telecoms, et presque tous les transferts transitent par le matériel de telecommunications orbitals se trouvant aujourd'hui à bord de la station spatial Globe (qui est composé de deux cylindres parallèles) de la Trans Global Operations, sous contrat avec KR Systems. Les spécificités du réseau australien rendent pour l'heure le passage du contrat à une mégacorpo étrangère inenvisageable : seuls la Werner Global et la Trans Global disposent de la technologie correspondante (et c'est bien le seul domaine dans lequelle elles collaborent.

 

>>> Relations internationales
> Il existe une longue tradition de haine entre l'Australasie et le Japon, qui considère la région comme un réservoir de ressources pour son économie. Si pendant longtemps, la réalité économique ne laissait pas la place à la fierté des deux camps, la montée en puissance de l'Australasie dans le domaine informatique gène un peu les mégacoporations japonaises, qui essaient en réponse de contrôler le maximum de cette activité içi. Ni Werner, ni la TransGlobal, ne se sont pour l'instant soumis aux japonais.
> Les rapports avec les corpos du Pacific Prosperity Group et les pays qui les soutiennent sont assez ambigus. L'Australasie se doit de rester en bon terme avec le Japon pour sa survie économique, mais pourrait en même temps devenir une des forces dominantes du PPG au travers de la Werner Global et de la TransGlobal Operations.
> La France et les NAO soutiennent toujours la cause des aborigènes, ce qui n'est pas sans provoquer des tensions diplomatiques. La France est plus dicrète que les amérindiens sur ce point, mais sa présence militaire dans le Pacifique, là où l'Australie veut être reconnu comme la puissance dominante, on peut considére que les deux pays sont en guerre feutrée (exactement le genre de situation où on engage des runners). A ce niveau comme à beaucoup d'autres, l'Australasie et le Royaume-Uni font cause commune.

 

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