la politique en Egypte
Bien que l'Egypte soit l'un des pays les plus stables d'Afrique et si son gouvernement n'est pas sur le point de s'effondrer, le pays n'a rien de tranquille. Musulmans et paganistes, panarabistes et pharaonistes, et des rebelles touaregs et soudanais. Le pays vit dans une guerre terroriste permanente. Parce que les corpos soutiennent l'état plutôt qu'un autre camp, celui-ci n'est pas en danger, mais il suffirait qu'un faction prenne le pas sur les autres dans le gouvernement pour que l'Egypte en soit bouleversé...
Le pouvoir politique - l'Etat
La République Arabe d'Egypte est devenu la
République Unie d'Egypte en 2034, le gouvernement étant bien
obligé de reconnaître la légitimité de ceux qui avait
embrassé l'ancienne religion. L'Egypte est resté une
démocratie, la situation s'est même améliorée. Le Président
de la République est élu au suffrage universelle pour 6 ans,
avec au moins un candidat proposé par l'Assemblée du Peuple
(autrefois, l'élection du président proposé par l'Assemblée
se faisait par référendum). Les 444 membres de celle-ci sont
élus pour 5 ans (plus 10 membres nommée par la Président).
Enfin, un Premier Ministre est nommé, et responsable devant
l'Assemblée. L'ajout de représentants élus de la Haute Egypte
(anciennement Soudan) aux effectifs de l'Assemblée a été
évoqué, mais rien depuis.
L'actuel Président de la République, Amir El-Barrani, est un
conservateur modéré. Il n'est pas très actif, voire
franchement mou, mais il manipule les gens comme il respire. Les
corpos et les militaires le soutiennent, patrce qu'il est le seul
politique qui aît la carure pour être président. En
l'occurence Barrani en est à son deuxième mandat consécutif
(son troisième au total), et à 81 ans, il ne se représentera
pas.
Le Premier Ministre est assez inhabituellement un occidental,
William Moore. Amené aux hautes sphères de l'état par les
corpos, cet anglo-égyptien diplomé d'Oxford est avant tout un
gestionnaire qui joue parfaitement la carte de la pure
neutralité politique. Pas assez "égyptien" pour avoir
une chance d'être élu à la présidence, il se tient en dehors
des lutes intestines : confirmé dans ses fonctions par
l'Assemblée en 58, il a pu imposer dans son équipe trois
ministres paganistes, ce qui lui a valu les innimitiés de
l'armée. Pour l'instant, le Président et l'Assemblée
l'empèchent d'intervenir dans le dossier du terrorisme.
L'Assemblée a la particularité de ne plus fonctionner selon un
principe de parti ou de groupe d'assemblée : c'est un ensemble
d'élus hétéroclite, qui représentent virtuellement toutes les
tendances du pays, y compris les plus extrêmistes. De facto,
toute tentative d'apaisement des revendications d'une faction
provoque les hurlements d'une autre. Le prochain président
pourrait bien décider de réformer l'autre chambre, la Choura
(Conseil Consultatif) pour lui donner un pouvoir législatif : un
tiers de ses membres étant nommé par le président, la
stabilité de celle-ci est plus sûre.
La Police > voir généralités
La machine du renseignement égyptien
> Moukhabarat el-Amman Rôle : centralisation Affiliation : cabinet du président Directeur : Bachir Wedani Aire d'action : inconnue Moyens - humains : env. 650 employés - matériels : A - magiques : A >
Maba'hath Amn el-Daoula > Moukhabarat
el-Kharbeya > Moukhabarat al-Ammah |
En Egypte, les
services secrets sont prioritaires sur à peu près
n'importe qui d'autre dans tous les domaines. Ca veut
aussi dire qu'il peuvent tuer et torturer, et qu'ils
peuvent détruire n'importe quel homme politique d'un
claquement de doigt. c'est uniquement parce qu'ils sont
trop occupé avec le terrorisme et qu'ils ont le sens de
la hiérarchie qu'ils ne dirigent pas le pays. La Moukhabarat
el-Amman (Direction
des Renseignements Généraux) est l'organe
centralisateur du renseignement égyptien. Dépendant du
chef du cabinet du président (donc du président
lui-même), elle coordonne tous les autres services.
Cette coordination porte essentiellement sur le
ménagement des succeptibilités politiques des
différentes factions en fonction des négociations. Le
président Barrani étant l'un des rare politque a ne
rien à avoir à craindre des corpos, il n'hésite pas à
motiver des opérations de surveillance des actions
corporatistes, surtout quand celle-ci marchandent avec
les terroristes. Le responsable du dossier
"corpos" à la DRG, Hosni Badaoui, est un
ex-shadowrunner, et sans doute l'un des hommes les plus
potentiellement dangereux d'Egypte. |
les Forces armes égyptiennes
Dans la situation actuelle de lutte contre le terrorisme, les militaires égyptiens sont encore une fois en positions de force avec le gouvernement. Les officiers généraux, néanmoins, ne cherche pas à diriger le pays. Par contre, leur avis sur le combat anti-terrorriste, donc sur l'ensemble de la politique du pays en fait, est prépondérant. L'apparente absence d'ambition ou de pouvoir effectif de l'armée est plutôt inquiétante. Du jour au lendemain, ceci pourrait se rallier à n'importe qui, et leur choix entrainera probablement tout le pays ave eux, que celui-ci le veuille ou non.
L'armée égyptienne, grâce au multiples
contrats qu'elle passe avec les corpos dans le domaine de la
recherche militaire, est particulièrement bien équipé. Mais
les conditions difficiles dans lesquelles elle doit opérer,
limite les technologies dont elle peut s'équiper. Les conditions
du désert sont particulièrement rigoureuse pour les soldats et
l'électronique de pointe, y compris les implants.
Néanmoins, l'Egypte est l'un des pays les mieux équipés en
véhicule à poussée vectorielle, particulièrement adapté au
désert : la totalité du parc blindés de la Jesh
(armée de terre), y compris les transports de troupes sont des
VBA, et idem pour la Bakhriah (armée de l'air).
Ce matériel étant néanmoins particulièrement coûteux d'achat
et d'entretien, l'Egypte se penche sur l'acquisition de matériel
moins onéreux. Par contre, la Jawiah (Marine)
est réduite à une portion congrue, tous les moyens financiers
de l'armée étant concentré sur le contrôle du territoire.
La Division des Forces Spéciales est comme toujours la
composante la plus active de l'armée. Les deux tiers de ses
effectifs constituent les "Unités de Reconnaissance
Désert". Même si ils sont un peu léger en tactique et en
magie, ce sont de sacré durs à cuire : entre la chasse au
paranaturel, les touaregs, les momies, les esprits, les
terroristes, et le désert lui-même, ils opérent en continu
dans des conditions parmi les plus dangereuses au monde. Ce sont
des conseillers de choix pour les Desert Wars.
Le dernier tiers, c'est la section AT, Anti-Terrorisme. C'est là
que sont les vrais pros. Elle est en première ligne de la lutte
anti-terroriste. Elle est organisée en équipes spécialisés,
dans lesquelles sont envoyés les soldats en fonction de leur
expérience : tout en bas, les équipes de sécurité /
protection, les équipes de déminage, les deux équipes de
libération d'otage, et tout en haut, l'équipe d'interception,
chargé des opérations à très haut risque (arrestations des
leaders ou descente dans les repaires terroristes).
Le terrorisme égyptien
Bien que la stabilité de l'état égyptien ne soit pas (encore) menacé, faut avouer la situation en Egypte est proche d'une guerre civile. Il existe dans la population plétores de groupes qui expriment leurs revendications via des actes de terrorismes : attentats et prises d'otage sont le lot hebdomadaire du pays.
Relations internationales
Le gouvernement égyptien s'entend plutôt
bien avec les gouvernements britaniques et français,
essentiellement sur la base de l'alliance pendant le Grand Djihad
et du projet "Sahara Vert".Les relations avec les UCAS
repose surtout sur la lutte anti-terroriste. Enfin, des contacts
ont été établi avec la Grèce et Israël dans le but
s'établir un contre-pouvoir aux nations islamistes de la
Méditerranée (une idée qui fait pas mal bondir les
palestiniens vivant en Israël).
Car justement, les relations de l'Egypte avec les nations
islamistes, la Théocratie Algérienne, la Syrie et dans une
moindre mesure l'Arabie Saoudite, ainsi que la Nation Amazonienne
(qui soutient les rebelles sahariens), sont extrémement tendues.
Tant que les corpos soutiennent l'Egypte, celle-ci est en
position de force (et la quantité de troupes militaires
corporatistes stationné aux alentours pour les Desert Wars est
un argument de poids). Pour être franc, la paix dans cette
région du globe est entiérement pendu au résultat des
prochaines élections présidentielles.