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    >>> Au milieu des années 30, le bloc économique Japonais vise à limiter l'essor de Hong Kong, dont le milieu financier reste particulièrement hostile au Japon Impérial. Singapour devient rapidement une plate-forme vitale de cette lutte économique. Pour affirmer leur soutien à la cité-état de Singapour, les Japonais vont délibérement provoqué une crise dans la région, entre ses deux voisins, l'Indonésie et la Malaisie. Les communistes Malais viennent alors tout juste de prendre le pouvoir, sur la promesse aux occidentaux d'éliminer l'opposition islamiste du pays. Pour celà ils ont du également entrer dans un traité d'alliance militaire régional, incluant nottament l'Indonésie.

    La Petite Guerre de L'Itshme de Kra
    >>> Des interets Japonais vont alors financer l'état Indonésien pour lutter contre les seigneurs de guerre du sud-est asiatique qui sont derrière la piraterie et le traffic d'heroine. Grace aux accords, ils forcent la main des communistes Malais pour utiliser leurs bases aériennes et déployer leur matériel à longue portée sur le territoire Malais. C'est du matériel moderne que les Indonésiens déploient. Avec le financement des Japonais, les armes sont acheté en Inde. Les Européens ont largement alimenté l'Inde pour ouvrir un front à l'Est contre les nations du Djihad, et ce sont ces mêmes armes qui alimentent les filières d'après-guerre. Après quelques incidents orchestrés, les Malais s'inquietent de la puissance de leur nouveau voisin, et de son soutien à mot-couvert aux Parti de la Liberté Malais.

    >>> Mais à partir de l'été 2037, les opérations contre les seigneurs de la guerre commencent à s'enliser. Ils sont désormais soutenus, probablement par les Triades. Le gouvernement Malais exprime ses doutes sur l'opération indonésienne, alors que les seigneurs de la guerre envoient des commandos à proximité des bases militaires occupées par les Indonésiens. La situation devient de plus en plus trouble. Les corporations japonaises ont pratiquement atteint leur but, puisque Singapour entre dans une mini-crise économique due à la méfiance des investisseurs. Mais les généraux Indonésiens exigent de leurs alliés plus d'argent pour achever leur guerre sur une victoire. Dans le même temps, les Malais se préparent déjà à la défaite des forces Indonésienne sur le terrain et à devoir contenir les troupes des seigneurs de la guerre. Des contacts avec les autorités Singapouriennes sont prises dans ce sens, malgrè le malaise que les libéraux de l'île ont à négocier avec les communistes Malais.

    La Filière Australienne
    >>> La situation dans la région devient confuse. Les corporations japonaises continuent apparement à soutenir les Indonésiens. Sur le terrain, les unités de choc Indonésiennes commencent à opérer avec des implants cybernétiques et des systèmes d'armes guidés. Après la filière d'armes indienne, une deuxième filière vient alimenté les Indonésiens, depuis l'Australie.

    >>> En première ligne, on trouve KR Systems, une société de Darwin qui produit principalement du logiciels d'interface dédié aux implants et aux systèmes d'armes à l'intention des forces armées australiennes. Dans les années 20 elle a servi de paravent à l'ASIS, le service de renseignement australien, et jusqu'à la dissolution de celui-ci en 2031. Pratiquement tout le matériel livré aux Indonésiens aura été conçu par KR Systems ou par l'un de ses clients, incluant donc des logiciels KR. En revanche l'implication de Red Electronics ne sera jamais éclairci. Des employés de la compagnie seront suivi en Indonésie et sur des sites militaires. A l'époque Red Electronics n'a pas encore de lien avec KR Systems.

    La Mission Salamandre
    >>> Un des épisodes les moins connus de l'opération Tanto est celui de la mission Salamandre. Dans la nuit du 3 au 4 octobre 2038, une unité de soldats du 6e Regiment Parachutiste de Choc est parachuté sur l'île de Sumba. Leur objectif est une des cliniques cybernétiques de la "filière australienne" repérée sur l'île. Ils sont repoussée par un échange de tirs avant d'avoir pu atteindre le batiment principal. Ils devaient pirater l'informatique du centre pour contaminer les implants, ce qui aurait eu des effets dévastateurs sur le matériel informatique des Indonésiens. Deux soldat français seront tués.

    >>> Mais si tous les échelons de l'Etat Français ont autorisés cette opération, c'est parce que cette unité devait dérober sur place tous les documents relatifs à la filière australienne et à l'implication de KR Systems et de Red Electronics. Malgrè la fiasco apparent de leur mission principale, révélé par l'hebdomadaire "Vision Moderne" en 2040, le gouvernement ne révelera jamais les détails de l'objectif secondaire et des informations récupérés. Aucune source n'a pu confirmer ou infirmer que les services français étaient ainsi en possession ou non d'informations relative à la filière australienne.
    >>> Les soldats indonésiens bénéficient nottament d'implants cybernétiques installées à un rythme élevé, au moins 15 ou 20 opérations par jour selon toute vraissemblance. Si ce n'est que l'on retrouve le matériel KR dans les unités indonésiennes, le lien ne sera jamais réllement établi entre les deux: on ne sait toujours pas comment était acheminé les implants, une seule des cliniques a pu être localisé. Tout au plus sait-on par certains soldats que l'équipe médical était constitué de caucasiens (il faut cependant prendre avec circonspection les témoignages de soldats ne parlant majoritairement pas russe). En février 2038, ce sont des équipes d'interfacés parfaitement opérationnelle qui sont derrière les escadres de drones de l'armée indonésienne et mènent leur première offensive avec succès.

    Opération: Tanto
    >>> Mais le bloc Japonais est loin de n'avoir que des alliés. C'est la DGSE française qui met les pieds dans le plat, la fameuse opération Tanto. Plusieurs agents des services français sont impliqués à des degrés divers à Hong Kong et Bangkok dans la vente sur le marché noir de logiciels informatiques. Il s'agit de virus informatiques militaires, des mêmes modèles et sur les mêmes supports que ceux livrés à la Bundeswehr allemande par Mueller-Schlüter Infotech. A cette époque, MSI travaille en étroite collaboration avec Esprit Industries, qui fabrique les systèmes de transmission de plusieurs clients sur lesquellles doivent tourner les logiciels MSI. Les liens entre la DGSE et le SDEI d'Esprit Industries existent de longue date. Le réseau compte plusieurs représentants en Allemagne, qui appartiennent eux plus probablement aux services spéciaux de Saeder-Krupp. L'implication de la mégacorporation allemande n'est pas évidente, il est plus probable qu'elle visait à éviter la formation d'un réseau d'agents du SDEI et la DGSE directement en Allemagne. Ces virus informatiques arrivent rapidement dans l'arsenal des seigneurs de la guerre du sud-est asiatique.

    >>> Il s'agit nottament de logiciels d'émission de brouillage saturant les systèmes de guidages d'armes et de drones. Des matériels que l'armée indonésienne emploie en masse ! Pire, un prototype de virus "tueurs d'implants" fera ses première armes sur l'Itshme de Kra, une technologie aujourd'hui encore classé secret défense. Rapidement les seigneurs de la guerre, et surtout les Triades qui les soutiennent depuis 2037, sont directement impliqués dans ce trafic dont ils sont les premiers clients, et en tirent une importante manne financière. Ce matériel interesse en effet tout autant les seigneurs de la guerre Chinois, des groupuscules terroristes japonais, les shadowrunners et les rebelles Sibériens. Bien que la source de la filière n'ai pu être clairement comprise, ce trafic produit assurèment des bénéfices très importants. Même la DGSE et le SDEI récupèrent une partie des bénéfices, prête à constituer une caisse noire pour le financement d'opération clandestine. Des mécanismes de blanchiments d'argent par des filiales d'Esprit Industries sont mis en place.

    Le Démantelement
    >>> Dans la première moitié de l'année 2039, les Japonais stoppent brutalement leur soutien. Les conseillers militaires des forces spéciales qui assistaient l'armée Indonésienne soont rappelés. On suppose que ce changement de situation a découlé de négociations officieuses entre le bloc économique japonais et le gouvernement de Singapour. Le ballet commence dans les négociations d'alcoves, et les Indonésiens se retrouvent rapidement isolée. Les seigneurs de la guerre ne tenteront pas de percée en direction de la frontière Malaise, et les principaux faucons de l'état-major Indonésien sont éliminés par des assassins, probablement membres d'une Triade, au début du mois de mai 2039. La Guerre de l'Isthme de Kra s'éteint d'elle même après quelques semaines d'escarmouche.

    >>> Mais les trafics de l'opération Tanto ne s'arrètent pas. Si l'apport des logiciels d'attaque militaire est interrompu, les réseaux de la DGSE continuent de travailler avec les Triades, et Esprit Industries renforce sa position en Asie (ironiquement, les bureaux asiatiques de la firme se trouvent à Singapour). Cependant l'assassinat au début 2040 à Bangkok d'un homme d'affaire franco-chinois proche de personnalités politiques françaises, et le lien qui sera établi avec une affaire d'espionnage matriciel de sièges corporatistes en France, va précipiter la fin de l'opération Tanto. Les reponsables des affaires corporatistes à la DGSE et Matignon détourne l'affaire vers l'opération Tanto en mettant en avant les relations économiques franco-japonaises. La DST reprend l'affaire du SRPJ de Lyon, assimilé à une affaire d'espionnage industrielle à destination de l'Extrême Orient. Les agents de la DST remontent la filière avec l'aide du MI-6 britannique et de la NMA. Les observateurs expliquent l'affaire par une volonté du gouvernement français de purifier la DGSE, action qui se poursuivra pour certains lors du scandale du Polydopa et l'implication de Total-Elf.

    Contrecoups
    >>> Au début de l'année 2041, la majorité des personnes impliqués dans l'opération Tanto en Europe sont écroués ou en fuite. Quelques membres importants de Triades sont même arretés à Hong Kong. Les procédures judiciaires ne réveleront que très partiellement le fonctionnement du réseau, parce que l'état avait tout interet à le masquer, d'autant que certaines investigations ne déboucheront jamais sur des preuves formelles.

    >>> Et surtout, dès 2039 KR Systems et Red Electronics, ainsi qu'une troisième société australiennes, SandTech, sont rachetés par Werner Global, le holding de Hugh Werner, qui fonde ainsi sa division WERNTech. Il profite probablement de la liquidation que pratiquent des agents japonais qui comptent disparaître au plus vite de la scène. Aucun lien ne semble relié SandTech à l'opération Tanto. Il s'avère par contre que KR Systems a été déclaré à la chambre de commerce en 2027 sous le nom de Kowinsky-Ryan Systems. Il s'avère que la mère d'Hugh Werner s'appellait Mary O'Ryan, et dans le cas de l'un de ses proches, Frank Tyler, Theresa Kowinsky-Tyler. Frank Tyler, après avoir servi dans les commando de marine avec Werner, travaille de 2025 à 2031 dans les services de renseignement australien, puis à la NMA. L'identité du fondateur de KR Systems, utilisant le nom de Phillip Strend, n'a jamais pu être établie.




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