HUGH WERNER | 03/04/2070 | notes du dossier
HUGH WERNER
Type causasien, 1m78, cheveux gris, yeux verts
Né le 18/06/2006 à Darwin, Australie
Nationalité australienne
Situation : marié à Marissa Wood-Werner
Activité : chef d'entreprise

L'histoire de Hugh Werner commence en 2029. Lorsque le Crash survient, il se trouve à Paris, où il achève un diplome à l'Institut Européen d'Administration des Affaires de Fontainebleau, après un Master of Business Administration à Evanston et un Bachelor of Engineering à Vancouver. Son père, Andrew Werner (décédé en 2057), est un des analystes-conseil financier les plus réputés de la zone Pacifique. Andrew Werner travaille ainsi sur le rachat de Keruba International par Renraku Computer Systems en 2029, et fait appel à son fils pour le représenter auprès des responsables de Keruba à Paris. Hugh Werner s'intéresse alors de très près aux technologies développées par les laboratoires de Keruba et qui vont bientôt être à la base de plusieurs standards matriciels.

De retour en Australie en 2033, Hugh Werner crée Werner Investments, qui va racheter à l'Australian Pacific Bank, la banque où travaille son père, ses actifs dépréciés par la crise économique, et les assainir. Dès l'année suivante, Hugh werner peut racheter la participation de l'Australian Pacific dans sa société, qu'il rebaptiste Werner Global. Il réussi à redresser l'Oceanic Affair Bank et le conglomérat californien Height Media, et monte au capital de Renraku Computer Systems à hauteur de 2%.

Focus - Frank Tyler

Le personnage le plus remarquable de l'entourage de Werner est Frank Tyler, alias Frank Allenby. Les deux hommes, natifs de Darwin, effectuent leurs services militaires ensemble dans les commandos de marine. Tyler poursuivra ensuite une carrière des services de renseignement de la marine jusqu'à l'ONU. En 2031, il fait parti des cadres de l'Agence de Surveillance des Réseaux, sous le pseudonyme de Frank Allenby, où il continuera de travailler jusqu'à sa disparition en 2060.

En 2039, Werner Global acquiert SandTech, Red Electronics et KR Systems, qui sont regroupées au sein de la division WERNTech. Red Electronics et KR Systems ont un passé sulfureux, ayant servi d'écrans aux corporations japonaises pour équiper l'armée javanaise dans les années 2030.

Werner Global prend son essor international à partir de 2040. Le WERNTech est alors la cible de plusieurs tentatives de rachats, qui échoueront. Werner devient en 2042 l'actionnaire majoritaire d'Area Group, un groupe hong kongais spécialisé dans l'industrie des moyens de transport. En 2043, c'est la société britannique Phoenics qui est racheté par le WERNTech après l'échec d'une tentative inverse. En 2047, il cède 10% de la WERNTech pour obtenir 10% de Tanamyre Resources, la première corporation australienne.
Parallèlement, Hugh Werner, qui est devenu la première fortune d'Australie, est le médiateur des tables rondes de 2042 et 2046 entre les aborigèes, les corporations et le gouvernement australien. En 2049, il devient ambassadeur honoraire de l'UNESCO pour ses actions en faveur du développement des télécommunications dans les pays du Tiers-monde.

A partir de 2052, Hugh Werner entreprend la consolidation de son groupe. Il cède ses parts dans Tanamyre et la Turner Data au Grand Dragon Dunkelzahn, en échange des parts de celui-ci dans Phoenics l'année suivante. Il cède également sa participation dans Renraku en 2056, pour financer le développement de la branche robotique de la WERNTech. C'est le dernier coup de celui qui est devenu pour les media le "cerveau de Melbourne", et qui ne va plus étendre son groupe. Le périmètre du groupe ne bougera plus jusqu'en 2060, où à l'issue d'une longue bataille juridique entre Phoenics et Phoenix Biotechnologies pour l'usage leurs marques respectives, Werner cède sa filiale britanique à la corporation Pueblo.


Focus - Henry Dumont

Henry Dumont, le President/CEO de l'Oceanic Affair Bank, a été tot d'abord un partenaire d'Andrew Werner avant de rejoindre le groupe de son fils. Il aurait refuser l'offre de Werner de prendre les rennes du groupe, poussant à la place son second, Travis O'Hara, le directeur de la branche Australie de l'Oceanic. Il n'en reste pas moins le numéro 2 du groupe, encore plus écouté de Werner depuis le décès de ses parents en 2057.

Le principal projet porté par la WERNTech sera le réseau WERN (World Exchange & Research Network). Elle développe de nouveaux protocoles de connexion et de transmission compatbiel avec les systèmes matriciels de l'époque. Le réseau expérimental relie d'abord par des cablages dédis les centres de recherche de la WERNTech d'Adelaide, Melbourne et Sydney. Le cable de Sydney passe par le tunnel Sydney-South exploité par l'Area Group. La deuxième phase du projet relie ensuite Hong Kong, New York, Los Angeles, Denver et Phoenix par des tunnels matriciels cette fois. En 2061, Hugh Werner annonce au cours de la même conférence de presse la fin de la phase expérimentale du projet WERN et son passage à l'usage commercial, en même temps qu'une réorganisation de la direction du groupe. Werner quitte le poste de CEO de Werner Global en 2061, au profit de Travis O'Hara. Il reste President/CEO de WERNTech et suit personnellement les projets importants.


Le crash de 2064 a un impact majeur sur un groupe qui s'est centré sur les télécommunications et qui ne possède que très peu d'activités en dehors de ce domaine. Au même moment, Hugh Werner est très affecté, à titre personnel, par le décès de Lucien Cross, dont il était proche. Il apporte son aide au Jean-Marie Cross, le fils de Lucien, pour gérer ce passage difficile pour la mégacorporation. Cet absence de Werner aux commandes de son propre groupe provoque une sanction par les marchés sur les titres des filiales de la Werner Global. Le renouvellement des équipements réseaux qui se dessine est une opportunité pour la WERNTech, mais il lui faut surmonté un défaut de liquidités pour investir. Werner va céder celui de ses actifs qui se porte encore le mieux, Height Media, au conglomérat californien Horizon, en pleine expension, et soutenir l'OPA de Wuxing sur la Malaysian Independant Bank, dont il est actionnaire.

Lorsque commencent les chantiers de reconstruction des réseaux de télécommunication en 2065, la Werner Global et WERNTech multiplient les partenariats avec tous les acteurs du marché : Renraku, NeoNET, Saeder-Krupp... Hugh Werner est aux avant-postes et joue la survie de son groupe dans une industrie en pleine réorganisation. Au grand dam de la famille Cross qui lui en avait cédé le contrôle, il cède Xerxes Positive Research à leur grand rival Ares Macrotechnology en 2066. Le chiffre magique de Werner, 81% du marché mondial des telecoms tenus par des sociétés clientes ou partenaires du groupe au début des années 2050, semble de nouveau d'actualité. Même s'il n'est obtenu que par le truchements de brevets et la fournitures de certains composants. La fortune de Werner a fondu de moitié, mais il est toujours là.

Sa connaissance des technologies de l'information, son carnet d'adresse et son rôle passé auprès de l'ONU ramène Hugh Werner au tout premier plan de l'actualité à la fin de l'année 2070. A la demande du secrétaire général de l'ONU et du President/CEO de Horizon, il est l'un des principaux médiateur des discussions qui s'ouvrent entre les autorités et les intelligences artificielles qui se sont manifestées. Comme à chaque fois, Werner s'investit largement dans cette nouvelle tâche, au point de sortir en plusieurs occasions du cadre médiatique voulu par Horizon, Evo et l'IA Pulsar. Il en a résulté quelques accrochages notables, et une volonté renouvelée pour Werner de peser dans les affaires internationales.