On l'avait survolé pendant notre tour d'Australie,
SHADE revient avec plus d'intéret sur la 1^ère métropole australienne :
SYDNEY

>>> Quelques lieux de Sydney
> Les deux symboles de Sydney sont indubitablement l'Opéra et Harbor Bridge, dans le centre-ville (H4). Tous les guides touristiques en parleront mieux que moi. Derrière l'Opéra, la Government House, le Royal Botanic Garden et la Parliament House (le parlement de Nouvelles Galles du Sud s'entend). Sydney compte beaucoup d'espaces verts, nottament sur ses rives, mais ceux là sont les mieux entretenus (et finement patrouillé évidement)
> Le Rockwood Cemetery (E5) est le plus grand cimetière de Sydney. Je le mentionne juste parce ce genre d'endroit accueille facilement les rdv discret.
> A l'ouest de Fairfield, le Hoxton Park Aerodrome (B5), si il est mal déservi par le résau de transport, et qu'il ne reste qu'un aérodrome, va sans doute devenir le deuxième aéroport de Sydney quand le Kingfrord sera parvenu à une saturation totale. Pour l'instant, ca reste juste un très gros aérodrome, avec les faibles mesures de sécurité que ca implique.

>>> Corps Politique
> La mairie de Sydney est très distincte du reste de la politique australienne : dans la majorité de pays, le maire de la première ville est souvent en première ligne pour briguer des mandats nationaux, mais pas à Sydney. En fait, le maire de Sydney peut quasiment être considéré comme un ministre supplémentaire : la majorité des corporations ayant implanté leur QG pour l'Australie ou même l'Océanie à Sydney, les avantages qui leur sont concédé dans les négociation avec le gouvernement sont souvent du ressort de la municipalité de Sydney.

>>> Sécurité et légalité
> La nouvelle police urbaine d'Australie, qui a été appliqué d'abord à Sydney, repose essentiellement sur les moyens de surveillance électroniques (drones et caméras) qui surveille toute la ville. Comptez au moins une caméra par rue en centre-ville (les banlieues sont plutôt couvertes par des drones aériens). Si on excepte les unités de déminage et de libération d'otage (l'une comme l'autre particulièrement occupées) et la brigade fluviale, tous l'effectif de la police travaille en civil (donc tu n'as pas de gentil uniforme pour pouvoir demander ton chemin). A priori, la criminalité à Sydney est moindre qu'ailleurs, mais ca peut tenir plutôt des criminels (cf plus bas) que des policiers ; par contre, ce fonctionnement de la Police Urbaine fait beaucoup pour la parano des gens (en tout cas ceux qui ont quelque chose à se repprocher).
> Le problème du terrorisme dont est victime le pays (de la part des activistes aborigènes et néo-zélandais) touche forcèment Sydney, qui est une capitale médiatique du pays, à défaut d'être politique (mais quand on parle de terrorisme, c'est l'information du public qui prime, n'est ce pas...). Ce qui implique qu'on est 24h sur 24h en Vigie Pirate comme disent les français. C'est un point non négligeable à prendre en ligne de compte : le temps de réaction des forces de l'ordre est extrèmement court quelque soit l'incident.

>>> Activités économiques et technologiques
> L'essentiel de l'économie de Sydney se trouve dans la haute technologie et dans son activité portuaire.
> Le secteur de la haute technologie est d'abord tourné vers les télécoms, l'informatique et l'électronique, aussi bien la production commercial que la recherche fondamentale. Les technologies plus évoluées, comme la cybernétique ou la génétique, sont par comparaison plutôt sous-représentées. Cette différence se retrouve dans les deux universités de la ville : l'University of Sydney et l'University of New South Wales. Des deux, South Wales possède les programmes les plus révolutionnaires en haute technologie. Par contre, l'étude de la physique et de la magie à Sydney.U, sous la houlette du défunt professeur Clifford Williamson (chef des deux départements), a mis en place les protocoles d'expérimentation les plus novateurs en la matière, à grand renfort de matériel informatique puissant. Contrairement à la majorité des universités dans le monde, celles de Sydney ne dépendent que très peu du financement direct des corporations : la vente de nombreux brevets à ces mêmes corporations leur rapporte bien plus en faisant jouer la concurrence.
> Les ports de Sydney représentent la première infrastructure portuaire du Pacifique sud. La municipalité et les différents niveaux de gouvernement (ceux de Nouvelles Galles du Sud, d'Australie et de la Fédération Australasienne) ont concédé à pas mal de mégacorpos de grande surface portuaire comme territoire corporatiste. Si ca crée bien des emplois, plusieurs corpos, nottament japonaises, utilisent ces aires pour stocker de sproduits qu'elle n'aurait pas le droit de stocker ailleurs, tout en assurant que c'est bien juste du transit, donc que c'est légal. Même si les autorités s'en préoccupait vraiment, ces stocks pour la plupart à Botany Bay, près des quartiers le splus pauvres de la ville.

>>> les Grosses corpos en ville

>>> Syndicats du crime
> Contrairement au reste de l'Australie qui est presque totalement au main du Boryokudan (les Yakusas pour les incultes), l'activité criminelle de Sydney est complètement dominé par des gangs locaux, une huitaine en tout, dont les chefs font parti des affairistes de la ville. il s'agit essentiellement du marché noir, pour tout ce qui ce fait de la drogue aux armes, et de la prostitution. Le racket est le vol ne sont pas le fait des gangs organisés, mais plutôt des jeunes délinquants et des bandes de motards. En fait, le crime organisé n'est pour ces patrons qu'une facette de leur activité commerciale (sauf que celle-là contourne continuellement la loi) : ce sont des marchands, pas des tueurs (enfin, fondamentalement. Il leur arrive de tuer, mais entre criminels).
> Pour toute la criminalité de la zone Pacifique, Sydney est une zone neutre : ses patrons n'ont pas envie de s'étendre ailleurs (au moins pour l'instant), et ne laissent personne s'installer (tout nouveau gang étranger en ville provoque la cohalition contre lui). Quand les très gros bonnets de la Mafia, du Boryokudan et des Triades veulent faire affaire, c'est typiquement à Sydney qu'ils le font, les patrons du crime de Sydney veillant au bon déroulement de la rencontre (cette idée de zone neutre est la leur). Ce qui signifie que les patrons de Sydney connaissent personnellement des gens comme les membres de la Commissione (y compris les "Quatre" de Siçile), ou encore les Oyabuns du Shigeda-Gumi ou du Shingen-Gumi et les Kwon Lan des Triades du Lotus Jaune et du Dragon Rouge (c'est à dire le grand dragon Lung). Evidement, chaque venue de ce genre provoque inévitablement son lot d'actions de l'ombre, par les organisations rivales aussi bien que par les polices et les services secrets du monde entier. Ces missions à Sydney font souvent appel à l'élite du shadowrunning mondial.