ZOOM sur... le Rush de Singapour
et l'Opération Tanto
En 2036, les corpos japonaises veulent jouer la carte Singapour face à Hong Kong au main de corpos anti-japonaises. Le plan prévu par les corpos japonaises et de provoquer l'affrontement entre l'Indonésie et la Malaisie, et de venir assurer la sécurité de Singapour. Elles financent l'Indonésie dans une guerre contre les seigneurs de la guerre du sud-est asiatique (les armes viennent d'Inde, largement fourni par l'Europe pendant le Grand Djihad). Selon les termes d'un traité d'alliance militaire signé du bout des doigts avec la Malaisie en 2033 à la sortie du Grand Djihad, les forces indonésiennes déploient chez leur voisin leurs forces aériennes et leur armement longue portée. Mais à partir de 2037, la guerre avec les seigneurs de la guerre commence à s'enliser. Certains d'entre eux sont dés lors massivement soutenu par des capitaux étrangers, mettant l'armée indonésienne dans une position trop difficile pour qu'elle accepte l'affrontement avec la Malaisie. Les corpos japonaises augmentent la pression sur l'Indonésie, et s'engagent à lui fournir l'année suivante un aide matérielle : en 2038 apparaissent dans les forces indonésiennes une quantité toujours plus importante de cyborgs militaires. D'après les investigations réalisées par la suite, l'implantation était le fait de chirurgiens russes, et la matériel provenait de deux petites sociétés australiennes, RedElectronics et KR Systems (sociétés aujourd'hui parti de l'empire Werner), qui servaient de paravents aux japonais.
Dans le même temps, la DGSE française, aidée très probablement par les Industries Esprit et peut-être par Saeder-Krupp, monte l'opération Tanto : des virus informatiques militaires allemands (obtenu d'une manière ou d'une autre) sont revendu sur le marché du sud-est asiatique. L'argent revient par des filières détournés en France, mais aussi dans la poche de plusieurs seigneurs de la guerre asiatique. L'armée indonésienne, qui est alors la plus moderne du sud-est asiatique, est la victime principale de l'afflux de ces virus informatique dans la région (sans parler de ses unités de deckers de combat, équipé des premiers prototypes de decks craniaux par KR Systems, qui sont décimés par des virus "tueurs d'implants"), et doit se replier dans le courant 2039, après que les "conseillers" payés par les japonais ait brusquement plié bagage. Le réseau de trafic de la DGSE est mis à jour en 2040 par une enquête de la TransPolice, avec l'aide du MI-6 et sans doute celle de la NMA. Nombre de ces membres sont écroués ou en fuite, bien que l'on n'est pas pu, ou voulu, déterminer exactement le fonctionnement du réseau.