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AUSTRALASIE
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de 2000 à 2060 | ![]() |
Population
: 25 Millions
Structure
politique : Fédération |
2000 - 2060 dans la région "Australasie"
(basé sur un chronologie visible sur le site le Sixième Monde)
la Fédération Australasienne - vue d'ensemble de l'area
>>>
Territoire
> La Fédération
Australasienne regrouppe l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Il
faut retirer à ça la Tasmanie (amendement 40a de la
constitution de la Fédération : la situation de la Tasmanie
devient du seul ressort de l'Etat d'Australie, à l'exclusion de
tout autre structure supranationale, cad d'abord la Fédération
et l'ONU), l'Ile du Sud de la Nouvelle-Zélande (ou au moins
l'intérieur, sous contrôle maori) et surtout environ les deux
tiers de l'Australie, qui constitue désormais (mais du tout
officiellement) les Terres Aborigènes (grosso modo, tout ce qui
trouve à l'ouest du 138° parallèle à part les zones
urbanisés sur la côte).
>>>
Fonctionnement
> La Fédération
Australasienne a un Parlement (76 membres élus à la
proportionnel par tous les électeurs de la Fédération, pour 4
ans) et un gouvernement (le Premier Ministre étant élu par le
Parlement sur proposition conjointe du Gouverneur Général
d'Australie et du Secrétaire d'Etat de Nouvelle-Zélande.
> Pour l'essentiel, la Fédération prend des décisions
concernant la politique économique (charges d'entreprise, droit
d'accès des sociétés extra-territoriales), l'accès au
territoire (visa, immigration, import-export) et les relations
internationales (nottament, un seul ambassadeur de la
Fédération par pays). Par contre, les forces armées restent
sous le contrôle directe des deux états constituants.
> Vu que l'Australie, sur le plan démographique comme
économique, écrase la Nouvelle-Zélande, il y a souvent dans le
texte confusion entre Australasie et Australie. Considérant que
la nouvelle-Zélande est sous occupation militaire par
l'Australie (et donc domination politique), la distinction n'est
pas très importante.
>>>
Activités économiques
> L'Australie est en pointe
sur la recherche fondamentale plus particulièrement dans les
telecoms, l'informatique et l'electronique (dans le jargon
informatique, la Silicon Isle désigne l'Australie). Ces
activités sont centrés sur les villes du sud-est.
> L'exploitation minière en Australie représente presque la
moitié du PIB (corpos inclues) de la fédération. Il y a des
gisements de différents métaux sur tout le territoire. D'abord
l'uranium avec le gisement d'Olympic Dam en Australie du Sud, le
premier gisement mondial, en concession à Shiawase Atomics (avec
un QG et des usines de traitement perdues au milieu de nulle
part). Et aussi l'aluminium en quantité importante en Australie
Occidentale, et le Bauxite (1/3 des réserves mondiales).
L'Australie est placé parmi les cinq premiers sur l'exploitation
d'une dizaine de minerais (diamant 2e, or 3e). La ville de Perth
est une des principales places mondiales de cotation des
minerais. La majorité des corpos gèrent leur activité minière
depuis cette ville (y compris les sites situés à l'autre bout
du pays).
> C'est encore à l'état embryonnaire, mais il y a un projet
de site de lancement spatial à Darwin, avec Ares (qui possède
déjà des ex-installations de la NASA pas loin d'Olympic Dam),
Saeder-Krupp et Novatech (Yamatetsu a décliné poliment une
offre exclusive, ce qui a mis les politicards en rogne) sur les
rangs. La Fédération pourrait bien demander en échange des
investissements dans son économie.
> Enfin, la Nouvelle-Zélande et l'est de l'Australie ont
parmi leurs activités économique l'agronomie (nottament les
serres du complexe d'Horticulture de Nouvelle-Zélande) et la
construction navale (3e constructeur mondial de batiments
militaires).
>>> Les corpos
Ares
Macrotechnology Directeur (Australasie) : Roseanne Hurst Installations : Sydney (QG), Adelaïde, Perth, Wellington Activités : extraction minière, surveillance spatiale, armement, véhicules. Sécurité / Forces militaires : AA / AAA Commentaires : La plus influente des corpos à Sydney. Une grosse base militaire à Wellington (NZ) qui énerve l'armée australienne. |
Novatech
Inc. Vice-président (Pacifique) : Samantha Villiers Installations : Seattle (QG), aucune en Australasie Activités : informatique et telecoms Filiales : beaucoup Sécurité / Forces militaires : sous contrat Commentaires : Novatech n'a rien en son nom en Australasie, sauf des parts dans de nombreuses petites sociétés hi-tech. |
Mitsuhama
Computer Technologies Directeur (Australasie) : Oshi Akemura Installations : Sydney (QG), Perth, Adelaïde, Brisbane, Melbourne Activités : batiment, robotique, industrie lourde, construction navale, extraction minière Sécurité / Forces militaires : AAA Commentaires : les installations MCT sont régulièrement attaquées par les aborigènes. Les troupes de la corpo sont en permanence équipées de matériel de campagne. |
.Renraku Computer
Systems Directeur (Australasie) : Lucy Don Installations : Sydney (QG), Brisbane, Perth (AUS), Christchurch (NZ), Bandar Seri Begawan (Brunei), Honolulu (Hawaii). Activites : Recherche avancée (informatique, industrie lourde, agronomie). Filiales : Australian Development Cooperative (agronomie), Genecraft (bionétique), Harland & Wolff Nautical Designs (chantiers navaux) Sécurité / Forces militaires : AAA Commentaires : 1ère corpo en Australasie |
Shiawase
Corporation Shiawase Atomics : Olympic Dam (QG, extraction d'uranium), Sydney, Auckland (energie). Shiawase Envirotech : Sydney (QG, recherche, haute-technologie),Adelaïde, Wellington (agronomie) Kuroyama Minerals : Perth (QG), exploitations minières en Australie Commentaires : Guerre interne entre l'Atomics et l'Envirotech et sa filiale Kuroyama, parti de cette histoire d'extraction d'uranium |
Yamatetsu
Corporation Directeur (Australasie) : Ramon Dizon Installations : Hong Kong (QG), Sydney, Auckland, Adélaïde, Darwin Activités : électronique (militaire et de sécurité), telecoms, simsens. Filiales : Xiao technologies (électronique), Philippines Broadcasting Network (medias) Sécurité / Forces militaires : AA Commentaires : aucun |
> Actuellement, l'Australasie est l'enjeu d'une guerre entre le bloc japonais (Renraku, MCT et Shiawase) et le Pacific Prosperity Group (dont Yamatetsu et Wuxing). Seulement deux corpos locales ont une taille suffisante pour peser dans la balance : le holding Werner Global et la TransGlobal Operations. A priori, les deux pencheraient plutôt du coté du PPG : Werner est associée sur plusieurs projets avec Yamatetsu, et la TransGlobal est membre du PPG (néanmoins, elle est connue pour ses retournements de veste). Par contre, le gouvernement soutiendrai plutôt les japonais (qui représentent la majorité des exploitations minières) et inciterait ses sociétés à faire de même.
Corporations locales | |
Werner
Global PDG (et unique actionnaire) : Hugh Werner Installations : (AUS) Sydney (QG), Darwin, Camberra, Auckland. (monde) Los Angeles, Hong Kong, Londres. Activités : Telecoms, Hautes technologies. La filiale KR Systems a le contrat d'entretien de la Matrice Australasienne. Sécurité / forces militaires : sous contrat Commentaires : N°1 (encore plus importante si on ajoute les biens de H.Werner). Tout ou presque a déjà été dit dans le S-File #2. |
TransGlobal
Operations PDG : Henry Van Laden Installations : (AUS) Sydney, Perth, Auckland. (monde) Suez, Rotterdam, Singapour Activités : chantiers dans des conditions extrêmes (y compris les aquadomes ou les stations orbitales). extraction minière, import-export, sécurité et véhicules. Sécurité / Forces militaires : AA Commentaires : N°2. corpo AA par sa taille, mais juridiquement simple A. Ce qui lui permet de rester sous la protection de certaines lois australiennes (et de garder un accès à la Tasmanie). |
>>> La Matrice
Australasienne > Contrairement au reste du globe, le réseau australien a pu être protégé du virus de 2029. Ce qui fait que son réseau n'a pas eu à être reconstruit après le crash, et n'a donc pas immédiatement bénéficié des dernières technologies informatique. Une particularité entretenue par les deux sociétés successivement détentrice du contrat d'entretien de la Matrice, Global Telecoms et KR Systems, et qui ont appliqué un certain nombre de concepts abandonnés pour la reconstruction du système mondial (parce que vraiment beaucoup trop coûteux à établir à l'échelle de la planète, mais pas à celle d'un seul pays). |
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![]() |
> Global Telecoms, par l'intermédiaire de sa société mère Trans Global Operations, disposait de plusieurs satellites telecoms en orbite géostationnaire au dessus de l'Australie. Le système telecom Australasien a donc été transféré d'un réseau RTR / RTL (héritage des centraux téléphoniques) à deux grilles (RTR AUS et NZ) regrouppant tous les systèmes informatiques de chacun des deux territoires. C'est à dire que la Matrice Australasienne est superposée à une carte géographique (si un système informatique A se trouve à 200km d'un sytème B et à 800km d'un système C, dans la Matrice la distance A-C sera effectivement quatre fois supérieure à A-B). Ce principe s'est avéré particulièrement utile dans le domaine du positionnement et du routage des transports, sans parler des applications militaires. Les espaces vierges (nottament ceux du bush) peuvent néanmoins contenir des SAN "libres", utilisés comme banque de données mortes officielles ou illégales. |
> Seul la boucle locale est restée filaire sur le réseau telecoms, et presque tous les transferts transitent par le matériel de télécommunications orbitals se trouvant aujourd'hui à bord de la station spatial Globe (qui est composée de deux cylindres parallèles) de la Trans Global Operations, sous contrat avec KR Systems. Les spécificités du réseau australien rendent pour l'heure le passage du contrat à une mégacorpo étrangère inenvisageable : seuls la Werner Global et la Trans Global disposent de la technologie correspondante (et c'est bien le seul domaine dans lequelle elles collaborent). |
>>>
Relations internationales
> Il existe une longue
tradition de haine entre l'Australasie et le Japon, qui
considère la région comme un réservoir de ressources pour son
économie. Si pendant longtemps, la réalité économique ne
laissait pas la place à la fierté des deux camps, la montée en
puissance de l'Australasie dans le domaine informatique gène un
peu les mégacoporations japonaises, qui essaient en réponse de
contrôler le maximum de cette activité içi. Ni Werner, ni la
TransGlobal, ne se sont pour l'instant soumis aux japonais.
> Les rapports avec les corpos du Pacific Prosperity Group et
les pays qui les soutiennent sont assez ambigus. L'Australasie se
doit de rester en bon terme avec le Japon pour sa survie
économique, mais pourrait en même temps devenir une des forces
dominantes du PPG au travers de la Werner Global et de la
TransGlobal Operations.
> La France et les NAO soutiennent toujours la cause des
aborigènes, ce qui n'est pas sans provoquer des tensions
diplomatiques. La France est plus discrète que les amérindiens
sur ce point, mais sa présence militaire dans le Pacifique, là
où l'Australie veut être reconnu comme la puissance dominante,
on peut considérer que les deux pays sont en guerre feutrée
(exactement le genre de situation où on engage des runners). A
ce niveau comme à beaucoup d'autres, l'Australasie et le
Royaume-Uni font cause commune.
>>>
Géographie
> L'Australie : un peu
moins de 7,7 millions de km², et plus des trois quarts de la
population dans les agglomérations (les deux tiers sont
regroupés dans cinq villes). 85% de la population est
anglo-saxone et parle l'anglais avant tout. Ca a du être
foutrement douloureux pour eu de passer du dollar au nuyen.
> Tout l'ouest et le centre du pays sont désertiques : des
plateaux et des steppes qui n'en finissent pas, et où s'abattent
parfois les terrible tempêtes de mana. Seules les côtes et
l'extrémité est du pays sont réellement habitable. Les
températures décroient du nord vers le sud (25-37° à Darwin,
15° à Melbourne, et attention les gars, on est dans
l'hémisphère sud, les saisons sont inversées). Les
précipitation vont de diluviennes sur la côte nord et dans une
moindre mesure est, à la sécheresse dans le centre-ouest. La
côte nord subit au moins un cyclone par an.
>>>
Politique
> L'Australie est une
double fédération. D'abord, l'Australie en elle-même est
constitué de cinq états (Australie Méridionnale, Australie
Occidentale, Nouvelles Galles du Sud, Queensland et Victoria) qui
ont un gouvernement et un parlement, et de deux territoires
(Territoire du Nord et de la capitale Canberra) qui n'ont que
leur yeux pour pleurer puisqu'elle ne représente qu'un tout
petit morceau de l'électorat fédéral. La Tasmanie est depuis
sa désertification totale (vraiment totale, capito ? il y a plus
un quidam) est devenu une propriété de l'Etat Féderal.
L'Australie possède elle-même un gouverneur et un parlement, et
est membre (avec la Nouvelle-Zélande) de la Fédération
Australasienne.
> Pour le détail, le Parlement Fédéral Australien
se compose du Sénat (64 membres élus au
suffrage universel pour 6 ans, en deux groupes, avec 12 sièges
par état, et 2 par territoire) et de la Chambre des
Représentants (148 membres élus au suffrage à la
proportionnel pour 3 ans, avec un minimum de 5 représentants par
état, et fonction de la population). Le Gouverneur
Général d'Australie est élu au suffrage universel
direct pour 9 ans.
> Dans la pratique, ca veut dire que : 1) les lois sont
décidés par les état, sauf pour les territoires, auquel cas
c'est à l'état fédéral de décider (cf Washington FDC aux
UCAS) 2) les impôts et la défense nationale (petit détail
qu'apprécient à sa juste valeur les néo-zélandais) sont
décidés par l'état fédéral d'Australie 3) la politique
économique et diplomatique est du ressort de la Fédération
Australasienne.
>>> Moyens
de l'Etat
> La police
australienne possède deux modus operandi. Dans les zones
urbaines, elles agit presque comme un service de renseignement :
drones et systèmes électroniques de surveillance pour la
prévention, et plus aucun agent de police en uniforme. Tous les
effectifs sont des inspecteurs en civil, à l'exception des
unités spéciales (libérations d'otage et déminage). Dans les
zones rurales, la police s'équipe de matériel militare,
nottament des jeeps blindés et des armes d'assaut (par contre,
vu les superficies à couvrir, les possibilités de renfort sont
limités). L'armée les décharge d'ordinaire des aborigènes,
leur principale préoccupation est le Yakusa, qui prend petit à
petit prit le contrôle des organisations criminelles du pays (à
l'exception notable de Sydney, cf plus bas).
> L'armée australienne a deux composantes principales : l'Australian
Security Force (unités au sol, aériennes,
patrouilleurs côtiers) et l'Australian Armed Force
(une marine surdimensionnée avec groupe aéronaval et infanterie
de marine et unités aéroportés). Pour caricaturer (quoique),
la ASF s'occupe des aborigènes, et la AAF des néo-zélandais.
Le seul défaut de cette organisation est que les moyens aériens
(et dans une moindre mesure terrestre) ne sont pas partageables
entre les deux en fonction de la situation. S'ajoute à ça, la Force
de Soutien, qui regrouppe l'Etat-Major, l'Intendance
& Survey (inclus la Police Militaire), la Defense
Intelligence Agency (qui inclue l'unités anti-terroristes du
SAS, Special Air Service) et surtout les commandos orbitaux (qui
hélas, ne restent pas toujours en orbite...).
> Les services secrets australiens par contre, ont absorbé
proprement leurs homologues néo-zélandais, et constituent donc
les services de renseignement de la Fédération Australasienne.
Mais... ils dépendent toujours du gouvernement fédéral
d'Australie (je crois qu'à ce niveau là, tout le monde s'est
bien rendu compte que les néo-zélandais l'ont eu jusque dans
le... sur cette histoire de Fédération). Pour tous les détails
des services, référez-vous au S-File #1.
![]() |
>>> Sydney est la première ville d'Australasie. Elle
n'est pas la capitale, rôle toujours dévolu à Camberra
(qui ne fait même pas parti des cinq plus grosses
villes). Elle a su attirer les corporations, distancant
ainsi définitivement sa rivale Melbourne. La population
de Sydney se chiffre aujourd'hui à 5 millions. C'est
l'une des villes les plus étendues au monde. > Son activité économique se répartit entre l'industrie et le traffic maritime (secteur de Port Jackson et de Balmain) et la finance (Rocks et la City dans le centre). Son opéra est célébre (c'est censé être des voiles, mais je trouve que ca ressemble à des yeux de crocodiles). Le Kingsford Smith Airport, dans la banlieue sud, accueille tous les types de vols, du national à l'orbital. Le pourtour de Botany Bay est la deuxième partie du complexe portuaire, avec de nombreux entrepots. C'est aussi là les quartiers les plus pauvres de la ville. > Les syndicats du crime sont une douzaine d'organisations locales, dont la puissance varie en fonction du soutien accordé par les Yakusas (qui se servent de Sydney comme port de transit). Elles doivent également rendre des comptes aux "parrains", une bande d'hommes d'affaires qui maintiennent les gros syndicats hors de la ville (en négociant directement avec Chicago, Chiba et Hong Kong semblerait-il).. |
>>>
Géographie
> Les aborigènes sont le
premiers peuple à avoir habiter l'Australie. Peu nombreux,
nomades, ca n'a pas empèche le gouvernement australiens de
grandement limiter leurs droits. Lorsque l'Eveil est arrivé, la
sagesse ancestrale des aborigènes les prévenait d'un certain
nombre de menaces. Ils voulaient retrouver leurs anciennes
traditions pour être prêts. Le gouvernement australien, avec un
temps de retard sur la course aux ressources du début du
siècle, a organisé une redistribution des terres aborigènes,
pour donner des concessions aux corpos (dont les sites en
Amérique était menacé par les NAO). Mathématiquement, le
gouvernement clamait que la superficie des terres alouées aux
aborigènes était augmentée, mais l'essentiel de cette
superficie se trouvait dans les région soumises aux tempêtes de
mana. Les aborigènes ont protesté, et n'ont pas été entendu.
> Ils ont d'abord appris à vivre avec les tempêtes de mana.
Certains d'entre eux arrivent même à prévoir ces phénomènes
qui déroutent tous les scientifiques. Mais pour leur survie, les
aborigènes voulait récupérer leur terres. Ils ont prix les
armes. Aujourd'hui, ils contrôlent de facto tout l'ouest et le
centre de l'Australie, essentielement désertique. Apparament,
celà leur semble suffisant.
> Bien qu'elle soi sous contrôle australien, la ville de
Darwin tout au nord de l'Australie, est le centre urbain des
terres aborigènes. La majorité des anglos chassés des terres
aborigènes sont venu s'installer içi. L'armée australienne en
a aussi fait une de ses bases d'operations. Enfin, les
aborigènes ont toujours la propriété des deux îles de
Bathurst et de Melville au large de la ville. Elles constituent
en quelques sorte le rôle d'ambassade des aborigènes. Pour
finir, la ville pourrait devenir un point d'activités
corporatiste, avec le construction d'un site de lancement spatial
assez proche de l'équateur. Etrangement, avec autant de monde,
la ville n'a jamais subit de trouble graves.
>>> le
peuple aborigène
> Le mode de vie aborigène
a été concu pour permettre sa survie dans les conditions
difficles du bush. Les aborigènes vivent en horde nomade de 15
à 20 personnes, et pratiquait la limitation des naissances. Ils
n'ont pas non plus le sens de la propriété : tous leurs
"biens" sont ceux de la nature et du peuple aborigène.
L'essentiel de leur vie était spirituelle, et les hordes se
retrouvait à des périodes fixes sur des lieux sacrés.
> Si une certaines parties de la population vit encore selon
ces principes, ils ne sont guère plus de quelques dizaines de
milliers (ce qui est déjà beaucoup plus qu'au début du
siècle). Comme les amérindiens, les aborigènes se sont
adaptés au monde moderne : ils utilisent les telecommunicatons
par satellites et les véhicules tout-terrain (au grand dam des
militaires australiens). Ils utilisent des pièges à vent pour
récuperer l'eau dans le désert, et possèdent de petites
unités agronomiques souterraines dans des "villages".
Ce qui ne les empèche pas de passer leur soirée dehors autour
d'un feu plutôt que regarder la holo.
>>> la
guerre
> Pour faire entendre leur
cause, les aborigènes se sont procurés des armes (probablement
auprès des NAO). Leur style de vie nomade conïcidait
parfaitement avec une guerilla de harcèlement. Les aborigènes
continuent de vivre, et lorsqu'ils rencontres des militaires ou
des anglos, ils attaquent, et ne laissent parfois aucun
survivant. Ue telle stratégie pourrait faire sourire, mais il
est devenu extrèmement dangereux de s'aventurer dans la bush,
même pour l'armée. D'une manière générale, ce sont les
tribus du nord qui sont les plus extremistes, alors que ceux de
l'ouest sont plus modérés.
> L'armée essaient bien de contrôler le territoire. Elle a
été obligé d'adopter la même stratégie que son adversaire :
ces unités, mécanisées ou héliportés, repèrent un groupe,
attaquent et rentrent aussitôt à la base. les villages
aborigènes sont évidement des cibles plus faciles. Ceux qui
restent aujourd'hui sont bien dissimulés.
> L'ouest du pays recelle d'importants gisements de minerais,
et les corpos ne laissent pas leur concession aussi facilement.
Leur site d'extraction, sont de véritable forteresses, et le
transport de la production se fait dans des convois lourdement
armés (le super-truck de la TransGlobal, un camion large de 10m
conçu pour la désert, et blindé, est particulièrement
utilisé). Parfois, les corpos arrivent à négocier avec une
tribus la tranquilité, souvent contre des armes. De telles
tractations se font loin du regard du gouvernement évidement.
Les corpos ont aussi réalisé que les aborigènes était le
meilleur service de sécurité qu'on pouvait trouver pour leur
centre de recherche. Ces bunkers à demi souterrain sont
complètement coupés de l'extérieur, à part leur connexion à
la Matrice.
> En 2047, le gouvernement australasien a fini par
reconnaître que la "Nation Aborigène" occupait une
partie de son territoire. Il ne leur reconnaissait pas la
souveraineté, mais cessait au moins de parler du terrorisme
aborigène. Ca a été le premier pas vers des accords de paix,
signés les même année. Le seul point réellement important
était que les deux camps s'engageait à ne plus s'attaquer aux
civils (ca n'incluait pas le personnel des corpos
extra-territoriales). D'autre part, un certain nombres de sites
(nottament Darwin et l'Ayer Rock) ont été déclaré zones
neutres. Des troupes d'interposition y sont déployés, en
l'occurence, l'armée néo-zélandaise (l'ONU promet depuis
longtemps des casques bleus qui n'arrrivent pas), qui est
complètement dépassée par la taille des espaces qu'elle a à
couvrir. Les deux camps n'effectuent que des attaques éclairs,
les néo-zélandais arrivent de toute façon trop tard à chaque
fois.
>>> la
tradition
> Pour les aborigènes,
tous les évnements du monde sont la répétition d'un mythique
temps du rêve, exécuté par le réincarnation des
héros totémiques. Avec l'Eveil, le but des rites aborigènes
est de parvenir à l'harmonie avec le temps du rêve. Leur
shamanisme cherche avant tout la fusion totale de l'homme avec le
nature, plutôt qu'une simple adéquation.
> Le lieu le plus sacré des aborigènes est Uluru, la
Montagne sacré, appelé par les explorateurs anglais Ayer Rock.
Ce rocher au milieu du désert est le plus grand monolithe du
monde.. Sous la garde de la tribu des Pitjantjatjara, le lieu
n'est plus du tout touristique, mais c'est là qu'ont lieu les
plus fantastiques des rituels aborigènes. L'écho astral de
l'endroit est si fort qu'il aveugle littérallement la vision
astrale de l'éxtérieur. Le spectacle astral lorsqu'on se trouve
sur la montagne a grandement impressionné les trois experts qui
ont pu le voir. Aujourd'hui, l'espace astral autour de l'Ayer
Rock est une zone interdite. de fait, seul les shamans
aborigènes y ont accès.
>>>
Géographie
> La Nouvelle-Zélande se
compose essentiellement de deux îles, l'Ile du Nord et l'Ile du
Sud (ce sont les vrais noms). Elles sont toutes le deux très
montagneuses (altitude supérieure à 3000m). Comme pour
l'Australie, la population néo-zélandaise est surtout urbaine
(env. 80%) et anglo-saxone. Les maoris représentent quand même
plus de 10% de la population (mais il ne répondent plus au
questionnaire du recensement national depuis 2045, cf plus bas).
> Le climat de la Nouvelle-Zélande n'est pas très brillant,
avec des températures entre 7° celsius (juillet) et 19°
(janvier), et des précipitations plutôt importantes, de l'ordre
de 2000mm par an. Ca a l'avantage d'être moins exotique que le
climat australien pour nous autres pauvres européens. L'Ile du
Nord est aussi le lieu occasionel d'eruptions volcaniques et de
tremblements de terres.
>>> Le
pouvoir néo-zélandais
> D'un strict point de vue
technique, la nouvelle-Zélande a une assemblée législative, la
Chambre des représentants (120 membres élu pour 3 ans à la
proportionnel mixte) et, depuis la constitution de la
Fédération Australasienne, un gouvernement éxécutif local,
constitué du Secrétaire d'Etat (élu pour 5 ans au sufrage
universel direct) et de son cabinet (à l'organisation beaucoup
plus souple que le classique ensemble de ministères).
Considérant l'autorité de la Fédération et les mesures
spéciales instaurées par l'état-major australien, il ne leur
reste pas grand chose à décider. De plus, un délégué du
gouvernement australien et le commandant en chef des troupes
australiennes stationnés en Nouvelle-Zélande ont un droit
"de regard" sur les actions du cabinet.
> Car depuis 2042, suite aux troubles insurectionnels qui
avaient éclaté en Nouvelle-Zélande, le gouvernement
néo-zélandais avait fait appel à l'aide des australiens et des
britanniques pour l'aider à ramener la calme. Les britanniques
ont depuis longtemps plié bagage, mais les troupes australiennes
restent, parce que le gouvernement australasien considére que la
Nouvelle-Zélande reste trop instable, ce qui est une menace pour
la survie de la Fédération.
> Evidement, les australiens restent là pendant 20 ans, la
première chose que vont voter les néo-zélandais quand ils
partiront, c'est de se séparer de ces voisins envahissants.
Même si il le voulait, le gouvernement néo-zélandais ne
pourrait l'empecher par la répression, les trois quarts des
forces armées néo-zélandaises se trouvant en Australie comme
forces d'interposition. D'un autre coté, tant que les groupes
protestataires continueront les actions terroristes dans la
Fédération et ailleurs dans le monde, l'ONU continuera
d'approuver l'occupation du pays. La situation ne semble pas
pouvoir trouver d'issue.
> Dans ces conditions, entre occupation militaire et
terrorisme, la situation est tendu à l'extrême. Tension qui
retombe en bloc sur les épaules de la police. Attention, les
flics de Nouvelle-Zélande sont EXTREMEMENT nerveux. A priori,
ils detestent plus les militaires australiens que les terroristes
ou mêmes les runners, mais ils ont aussi des comptes à rendre.
>>> Détail
de la situation intérieure
> Le début de la
contestation en Nouvelle-Zélande remonte au début de années
trente. Il commençait à devenir évident que la
Nouvelle-Zélande ne gagnait pas grand chose de la Fédération,
et les actions du gouvernement australienne contre les
aborigènes ont choqué l'opinion publique, içi encore plus
qu'aillleurs dans le monde, en particulier la population maoris,
à l'époque proche des aborigènes. Les groupes de contestation,
anglos ou maoris, demandaient au gouvernement de se retirer de la
Fédération et de cesser de cautionner la politique
australienne. Après des années de protestations, la répression
violente de plusieurs manifestations en 2042 a mis le feu au
poudre : d'abord des émeutes, puis l'insurection (avec des armes
de guerre fournies par des groupes aborigènes). Il a fallut un
an aux militaires britanniques et australiens pour y remettre bon
ordre, et rendre les clés au gouvernement.
> Une fraction dure
de la contestation s'adone aujourd'hui au terrorisme. Ce
terrorisme néo-zélandais vise avant tout les troupes
australiennes stationnés en Nouvelle-Zélande, mais sort
aussi des frontières : en Australie évidement, mais
aussi à l'autre bout de la planète. Le plus important
de ces groupes, le FNZ (Free New Zealand) est parfois
considéré comme l'IRA du XXIe siècle. Dans le même
temps, de nombreux néo-zélandais ont choisi la voie de
l'exil. 600'000 (plus de 10% de la population !) d'entre
eux ont déjà trouvé refuge à l'étranger. > Les maoris, qui se sont équipés en importance de matériel militaire, on finit par prendre le contrôle effectif de l¨Ile du Sud (ou au moins de l'intérieur). La nation maori, qui n'est pas officiellement reconnue, n'acceptera la réunification avec la Nouvelle-Zélande que quand celle-ci aura repris sont indépendance intégrale. Il a une scissions assez net avec les activistes anglos qui reprochent aux maoris d'avoir abandonné leur cause néo-zélandaise et aborigène au profit de le seule cause maori. |
>
Groupe : néo-zélandais Tendance : rebelles Composantes principales : Free New Zealand, Nation Maori. Leaders : FNZ : Douglas Whilmore (incarcéré), Maori : inconnu Aire d'action : Australasie, monde Soutien : éxilés néo-zélandais, nation aborigène, Hawaii, Amazonie Moyens - humains : B - matériels : A - financiers : C - magiques : C |
> Les troupes d'occupation australiennes de l'Australian Armed Force ont un mandat leur demandant de maintenir l'ordre avec les moyens nécessaires. L'état-major n'a pas envi de contrôler la moindre parcelle du territoire, mais dès qu'un point chaud est detecté, nids de terroristes, soldats maoris ou manifestations, ils déploient un contingent de troupes, générallement pas habitué à gérer les civils. Dès que c'est fini, ils remballent et rejoignent leur base en préfabriqué. Les militaires australiens ne sont pas beaucoup plus satisfait de la situation que les néo-zélandais, mais les pertes subit dans les attentats commencent à peser lourd dans la balance.
les secrets (for MJ's eyes only) d'Australasie
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