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de 2000 à 2060

Australasian Federation

l'Australie

les terres Aborigènes

la Nouvelle-Zélande

les secrets

Population : 25 Millions
  • Humains 71%
  • Orks 9%
  • Nains 8%
  • Elfes 7%
  • Trolls 5%

Structure politique : Fédération
Climat : Sub-tropical (Australie), Tempéré (Tasmanie et NZ)
Revenu par habitant :
env. 14'000 ¥
Taux de criminalité : 11 pour 1000

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2000 - 2060 dans la région "Australasie"

2010 : La corporation Monash Industries devient Australia & New Zealand Amalgamated Corporations (ANZAC) avec Alex Monash pour PDG.
2011 : Premières tempêtes de mana dans la région de Port Campbell.
2014 : La fréquence des tempêtes de mana augmente. Certaines régions deviennent innaccessibles.
2015 : La corporation de nourriture maritime Viking Enterprises achète la chaîne Woolworth. L'Australie et la Nouvelle Zélande créent la Fédération Australasienne : un seul pouvoir éxécutif (gouvernement commun), mais deux parlements distincts. Il s'agit avant tout d'une alliance sur le plan économique et diplomatique.
2018 : Après cinq mois de protestation du Conseil Aborigène, le gouvernement finit par promulger la réorganisation des terres Aborigènes : leur superficie augmente, mais elles se trouvent presque exclusivement dans les zones affectée par les tempêtes de mana. L’avion spatial America se désintègre en orbite: 300 morts dans la petite ville de Longreach. La possibilité d'un attentat est écarté.
2019 : Mise en difficulté par la naissance des NAO, la compagnie minière texane International Mining Operations accepte la fusion avec la société australienne Global Works (spécialisée dans les grands chantiers dans les conditions extrêmes) pour donner naissance à la TransGlobal Operations.
2022 : Guerre entre la Papouasie-Nouvelle Guinée (PNG) et l'Indonésie. L'Australasie tente de jouer les médiateurs, mais son ambassadeur est tués dans un incident. Les troupes australasiennes partent protéger les intérêts de l'Australasie en Indonésie et PNG.
2029 : Un plan d'urgence mis en place par le Defense Signals Directorate (probablement alerté par l'activité des bases militaires françaises du Pacifique) permet l'isolation du réseau australien avant une contagion trop importante du virus.
2030: Guerre corporative entre ANZAC et Viking Entreprises. L'ANZAC perd son contrat d'entretien du réseau télécom australien au profit de la Global Telecoms (toute nouvelle filiale de la TransGlobal Operations).
2031 : Rétablissement du contact entre le réseau australien et la Matrice naissante. Les particularités du réseau australien assure à la Global Telecoms un quasi-monopole.
2032 : la TransGlobal Operations devient actionnaire majoritaire de l'ANZAC. Alex Monash devient directeur en charge des opérations nationales de la TransGlobal. Renraku lance, avec un succès mitigé, un projet de "désert vert" en Australie, en concurrence avec le projet "Sahara Vert" en Egypte.
2033 : Naissance du holding Werner Investments.
2035 : Alex Monash décède. Quelques mois plus tard, la publication d'une biographie revèle de nombreuses affaires politiques : cinq ministres sont poussée à la démission.
2042 : troubles intérieurs en Nouvelle Zélande. Les manifestants demandent le retrait de la Fédération Australasienne. Le Royaume Uni et l'Australie répondent à l'appel à l'aide du parlement néo-zélandais.
2043 : KR Sytems, filiale de la WERNTech (division de le Werner Global), gagne le contrat d'entretien du réseau télécom australasien au dépend de la Global Telecoms.
2045 : Les Maoris contrôlent l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande et se proclament nation souveraine. Aucun organe officiel de la Fédération Australasienne n'a encore reconnu cette proclamation.
2047 : Le gouvernement australasien reconnaît l'occupation d'une partie de son territoire par la "Nation Aborigène", mais ne leur reconnait pas la souveraineté. Les accords signés sont un premier pas avec un appaisement, mais vraissemblablement pas vers la paix. OPE réussie entre la WERNTech et la TransGlobal Operation.
2048 : Mise en orbite de la station orbitale "Globe" (qui n'en est pas un) de la TransGlobal, embarquant également du matériel de recherche et de communications de la WERNTech.
2049 : Intégration de la Global Telecoms au sein de la WERNTech, qui devient intouchable sur le marché des telecoms australasiens.
2050 : Début du processus de désertification de la Tasmanie. La majorité des décès humains (plus de 150'000 personnes) sont dus à un effondrement des défenses immunitaires.
2052 : premiers rapports concernant un nouvel écosystème à l'intérieur de la Tasmanie.
2053 : Mesures spéciales des autorités australiennes pour assurer le contrôle de l'île de Tasmanie.
2059 : Mise en faillite de Viking Entreprises, après un accident qui détruit son aquadome en chantier. La TransGlobal Operations acquiert plusieurs filiales de la société en créances de contrats passés pour la construction de l'aquadome Viking. La TransGlobal participe encore à près des deux tiers des chantiers d'aquadome pour le compte d'autres corporations.
2060 : Aujourd'hui

(basé sur un chronologie visible sur le site le Sixième Monde)

 

la Fédération Australasienne - vue d'ensemble de l'area

>>> Territoire
> La Fédération Australasienne regrouppe l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Il faut retirer à ça la Tasmanie (amendement 40a de la constitution de la Fédération : la situation de la Tasmanie devient du seul ressort de l'Etat d'Australie, à l'exclusion de tout autre structure supranationale, cad d'abord la Fédération et l'ONU), l'Ile du Sud de la Nouvelle-Zélande (ou au moins l'intérieur, sous contrôle maori) et surtout environ les deux tiers de l'Australie, qui constitue désormais (mais du tout officiellement) les Terres Aborigènes (grosso modo, tout ce qui trouve à l'ouest du 138° parallèle à part les zones urbanisés sur la côte).

>>> Fonctionnement
> La Fédération Australasienne a un Parlement (76 membres élus à la proportionnel par tous les électeurs de la Fédération, pour 4 ans) et un gouvernement (le Premier Ministre étant élu par le Parlement sur proposition conjointe du Gouverneur Général d'Australie et du Secrétaire d'Etat de Nouvelle-Zélande.
> Pour l'essentiel, la Fédération prend des décisions concernant la politique économique (charges d'entreprise, droit d'accès des sociétés extra-territoriales), l'accès au territoire (visa, immigration, import-export) et les relations internationales (nottament, un seul ambassadeur de la Fédération par pays). Par contre, les forces armées restent sous le contrôle directe des deux états constituants.
> Vu que l'Australie, sur le plan démographique comme économique, écrase la Nouvelle-Zélande, il y a souvent dans le texte confusion entre Australasie et Australie. Considérant que la nouvelle-Zélande est sous occupation militaire par l'Australie (et donc domination politique), la distinction n'est pas très importante.

>>> Activités économiques
> L'Australie est en pointe sur la recherche fondamentale plus particulièrement dans les telecoms, l'informatique et l'electronique (dans le jargon informatique, la Silicon Isle désigne l'Australie). Ces activités sont centrés sur les villes du sud-est.
> L'exploitation minière en Australie représente presque la moitié du PIB (corpos inclues) de la fédération. Il y a des gisements de différents métaux sur tout le territoire. D'abord l'uranium avec le gisement d'Olympic Dam en Australie du Sud, le premier gisement mondial, en concession à Shiawase Atomics (avec un QG et des usines de traitement perdues au milieu de nulle part). Et aussi l'aluminium en quantité importante en Australie Occidentale, et le Bauxite (1/3 des réserves mondiales). L'Australie est placé parmi les cinq premiers sur l'exploitation d'une dizaine de minerais (diamant 2e, or 3e). La ville de Perth est une des principales places mondiales de cotation des minerais. La majorité des corpos gèrent leur activité minière depuis cette ville (y compris les sites situés à l'autre bout du pays).
> C'est encore à l'état embryonnaire, mais il y a un projet de site de lancement spatial à Darwin, avec Ares (qui possède déjà des ex-installations de la NASA pas loin d'Olympic Dam), Saeder-Krupp et Novatech (Yamatetsu a décliné poliment une offre exclusive, ce qui a mis les politicards en rogne) sur les rangs. La Fédération pourrait bien demander en échange des investissements dans son économie.
> Enfin, la Nouvelle-Zélande et l'est de l'Australie ont parmi leurs activités économique l'agronomie (nottament les serres du complexe d'Horticulture de Nouvelle-Zélande) et la construction navale (3e constructeur mondial de batiments militaires).

>>> Les corpos

Ares Macrotechnology
Directeur (Australasie) : Roseanne Hurst
Installations : Sydney (QG), Adelaïde, Perth, Wellington
Activités : extraction minière, surveillance spatiale, armement, véhicules.
Sécurité / Forces militaires : AA / AAA
Commentaires : La plus influente des corpos à Sydney. Une grosse base militaire à Wellington (NZ) qui énerve l'armée australienne.
Novatech Inc.
Vice-président (Pacifique) : Samantha Villiers
Installations : Seattle (QG), aucune en Australasie
Activités : informatique et telecoms
Filiales : beaucoup
Sécurité / Forces militaires : sous contrat
Commentaires : Novatech n'a rien en son nom en Australasie, sauf des parts dans de nombreuses petites sociétés hi-tech.
Mitsuhama Computer Technologies
Directeur (Australasie) : Oshi Akemura
Installations : Sydney (QG), Perth, Adelaïde, Brisbane, Melbourne
Activités : batiment, robotique, industrie lourde, construction navale, extraction minière
Sécurité / Forces militaires : AAA
Commentaires : les installations MCT sont régulièrement attaquées par les aborigènes. Les troupes de la corpo sont en permanence équipées de matériel de campagne.
.Renraku Computer Systems
Directeur (Australasie) : Lucy Don
Installations : Sydney (QG), Brisbane, Perth (AUS), Christchurch (NZ), Bandar Seri Begawan (Brunei), Honolulu (Hawaii).
Activites : Recherche avancée (informatique, industrie lourde, agronomie).
Filiales
: Australian Development Cooperative (agronomie), Genecraft (bionétique), Harland & Wolff Nautical Designs (chantiers navaux)
Sécurité / Forces militaires : AAA
Commentaires : 1
ère corpo en Australasie
Shiawase Corporation
Shiawase Atomics : Olympic Dam (QG, extraction d'uranium), Sydney, Auckland (energie).
Shiawase Envirotech : Sydney (QG, recherche, haute-technologie),Adelaïde, Wellington (agronomie)
Kuroyama Minerals : Perth (QG), exploitations minières en Australie
Commentaires : Guerre interne entre l'Atomics et l'Envirotech et sa filiale Kuroyama, parti de cette histoire d'extraction d'uranium
Yamatetsu Corporation
Directeur (Australasie) : Ramon Dizon
Installations : Hong Kong (QG), Sydney, Auckland, Adélaïde, Darwin
Activités : électronique (militaire et de sécurité), telecoms, simsens.
Filiales : Xiao technologies (électronique), Philippines Broadcasting Network (medias)
Sécurité / Forces militaires : AA
Commentaires : aucun

> Actuellement, l'Australasie est l'enjeu d'une guerre entre le bloc japonais (Renraku, MCT et Shiawase) et le Pacific Prosperity Group (dont Yamatetsu et Wuxing). Seulement deux corpos locales ont une taille suffisante pour peser dans la balance : le holding Werner Global et la TransGlobal Operations. A priori, les deux pencheraient plutôt du coté du PPG : Werner est associée sur plusieurs projets avec Yamatetsu, et la TransGlobal est membre du PPG (néanmoins, elle est connue pour ses retournements de veste). Par contre, le gouvernement soutiendrai plutôt les japonais (qui représentent la majorité des exploitations minières) et inciterait ses sociétés à faire de même.

Corporations locales
Werner Global
PDG (et unique actionnaire) : Hugh Werner
Installations : (AUS) Sydney (QG), Darwin, Camberra, Auckland. (monde) Los Angeles, Hong Kong, Londres.
Activités : Telecoms, Hautes technologies. La filiale KR Systems a le contrat d'entretien de la Matrice Australasienne.
Sécurité / forces militaires : sous contrat
Commentaires : N°1 (encore plus importante si on ajoute les biens de H.Werner). Tout ou presque a déjà été dit dans le
S-File #2.
TransGlobal Operations
PDG : Henry Van Laden
Installations : (AUS) Sydney, Perth, Auckland. (monde) Suez, Rotterdam, Singapour
Activités : chantiers dans des conditions extrêmes (y compris les aquadomes ou les stations orbitales). extraction minière, import-export, sécurité et véhicules.
Sécurité / Forces militaires : AA
Commentaires : N°2. corpo AA par sa taille, mais juridiquement simple A. Ce qui lui permet de rester sous la protection de certaines lois australiennes (et de garder un accès à la Tasmanie).
>>> La Matrice Australasienne
> Contrairement au reste du globe, le réseau australien a pu être protégé du virus de 2029. Ce qui fait que son réseau n'a pas eu à être reconstruit après le crash, et n'a donc pas immédiatement bénéficié des dernières technologies informatique. Une particularité entretenue par les deux sociétés successivement détentrice du contrat d'entretien de la Matrice, Global Telecoms et KR Systems, et qui ont appliqué un certain nombre de concepts abandonnés pour la reconstruction du système mondial (parce que vraiment beaucoup trop coûteux à établir à l'échelle de la planète, mais pas à celle d'un seul pays).
> Global Telecoms, par l'intermédiaire de sa société mère Trans Global Operations, disposait de plusieurs satellites telecoms en orbite géostationnaire au dessus de l'Australie. Le système telecom Australasien a donc été transféré d'un réseau RTR / RTL (héritage des centraux téléphoniques) à deux grilles (RTR AUS et NZ) regrouppant tous les systèmes informatiques de chacun des deux territoires. C'est à dire que la Matrice Australasienne est superposée à une carte géographique (si un système informatique A se trouve à 200km d'un sytème B et à 800km d'un système C, dans la Matrice la distance A-C sera effectivement quatre fois supérieure à A-B). Ce principe s'est avéré particulièrement utile dans le domaine du positionnement et du routage des transports, sans parler des applications militaires. Les espaces vierges (nottament ceux du bush) peuvent néanmoins contenir des SAN "libres", utilisés comme banque de données mortes officielles ou illégales.
> Seul la boucle locale est restée filaire sur le réseau telecoms, et presque tous les transferts transitent par le matériel de télécommunications orbitals se trouvant aujourd'hui à bord de la station spatial Globe (qui est composée de deux cylindres parallèles) de la Trans Global Operations, sous contrat avec KR Systems. Les spécificités du réseau australien rendent pour l'heure le passage du contrat à une mégacorpo étrangère inenvisageable : seuls la Werner Global et la Trans Global disposent de la technologie correspondante (et c'est bien le seul domaine dans lequelle elles collaborent).

>>> Relations internationales
> Il existe une longue tradition de haine entre l'Australasie et le Japon, qui considère la région comme un réservoir de ressources pour son économie. Si pendant longtemps, la réalité économique ne laissait pas la place à la fierté des deux camps, la montée en puissance de l'Australasie dans le domaine informatique gène un peu les mégacoporations japonaises, qui essaient en réponse de contrôler le maximum de cette activité içi. Ni Werner, ni la TransGlobal, ne se sont pour l'instant soumis aux japonais.
> Les rapports avec les corpos du Pacific Prosperity Group et les pays qui les soutiennent sont assez ambigus. L'Australasie se doit de rester en bon terme avec le Japon pour sa survie économique, mais pourrait en même temps devenir une des forces dominantes du PPG au travers de la Werner Global et de la TransGlobal Operations.
> La France et les NAO soutiennent toujours la cause des aborigènes, ce qui n'est pas sans provoquer des tensions diplomatiques. La France est plus discrète que les amérindiens sur ce point, mais sa présence militaire dans le Pacifique, là où l'Australie veut être reconnu comme la puissance dominante, on peut considérer que les deux pays sont en guerre feutrée (exactement le genre de situation où on engage des runners). A ce niveau comme à beaucoup d'autres, l'Australasie et le Royaume-Uni font cause commune.

 

l'Australie

>>> Géographie
> L'Australie : un peu moins de 7,7 millions de km², et plus des trois quarts de la population dans les agglomérations (les deux tiers sont regroupés dans cinq villes). 85% de la population est anglo-saxone et parle l'anglais avant tout. Ca a du être foutrement douloureux pour eu de passer du dollar au nuyen.
> Tout l'ouest et le centre du pays sont désertiques : des plateaux et des steppes qui n'en finissent pas, et où s'abattent parfois les terrible tempêtes de mana. Seules les côtes et l'extrémité est du pays sont réellement habitable. Les températures décroient du nord vers le sud (25-37° à Darwin, 15° à Melbourne, et attention les gars, on est dans l'hémisphère sud, les saisons sont inversées). Les précipitation vont de diluviennes sur la côte nord et dans une moindre mesure est, à la sécheresse dans le centre-ouest. La côte nord subit au moins un cyclone par an.

>>> Politique
> L'Australie est une double fédération. D'abord, l'Australie en elle-même est constitué de cinq états (Australie Méridionnale, Australie Occidentale, Nouvelles Galles du Sud, Queensland et Victoria) qui ont un gouvernement et un parlement, et de deux territoires (Territoire du Nord et de la capitale Canberra) qui n'ont que leur yeux pour pleurer puisqu'elle ne représente qu'un tout petit morceau de l'électorat fédéral. La Tasmanie est depuis sa désertification totale (vraiment totale, capito ? il y a plus un quidam) est devenu une propriété de l'Etat Féderal. L'Australie possède elle-même un gouverneur et un parlement, et est membre (avec la Nouvelle-Zélande) de la Fédération Australasienne.
> Pour le détail, le Parlement Fédéral Australien se compose du Sénat (64 membres élus au suffrage universel pour 6 ans, en deux groupes, avec 12 sièges par état, et 2 par territoire) et de la Chambre des Représentants (148 membres élus au suffrage à la proportionnel pour 3 ans, avec un minimum de 5 représentants par état, et fonction de la population). Le Gouverneur Général d'Australie est élu au suffrage universel direct pour 9 ans.
> Dans la pratique, ca veut dire que : 1) les lois sont décidés par les état, sauf pour les territoires, auquel cas c'est à l'état fédéral de décider (cf Washington FDC aux UCAS) 2) les impôts et la défense nationale (petit détail qu'apprécient à sa juste valeur les néo-zélandais) sont décidés par l'état fédéral d'Australie 3) la politique économique et diplomatique est du ressort de la Fédération Australasienne.

>>> Moyens de l'Etat
> La police australienne possède deux modus operandi. Dans les zones urbaines, elles agit presque comme un service de renseignement : drones et systèmes électroniques de surveillance pour la prévention, et plus aucun agent de police en uniforme. Tous les effectifs sont des inspecteurs en civil, à l'exception des unités spéciales (libérations d'otage et déminage). Dans les zones rurales, la police s'équipe de matériel militare, nottament des jeeps blindés et des armes d'assaut (par contre, vu les superficies à couvrir, les possibilités de renfort sont limités). L'armée les décharge d'ordinaire des aborigènes, leur principale préoccupation est le Yakusa, qui prend petit à petit prit le contrôle des organisations criminelles du pays (à l'exception notable de Sydney, cf plus bas).
> L'armée australienne a deux composantes principales : l'Australian Security Force (unités au sol, aériennes, patrouilleurs côtiers) et l'Australian Armed Force (une marine surdimensionnée avec groupe aéronaval et infanterie de marine et unités aéroportés). Pour caricaturer (quoique), la ASF s'occupe des aborigènes, et la AAF des néo-zélandais. Le seul défaut de cette organisation est que les moyens aériens (et dans une moindre mesure terrestre) ne sont pas partageables entre les deux en fonction de la situation. S'ajoute à ça, la Force de Soutien, qui regrouppe l'Etat-Major, l'Intendance & Survey (inclus la Police Militaire), la Defense Intelligence Agency (qui inclue l'unités anti-terroristes du SAS, Special Air Service) et surtout les commandos orbitaux (qui hélas, ne restent pas toujours en orbite...).
> Les services secrets australiens par contre, ont absorbé proprement leurs homologues néo-zélandais, et constituent donc les services de renseignement de la Fédération Australasienne. Mais... ils dépendent toujours du gouvernement fédéral d'Australie (je crois qu'à ce niveau là, tout le monde s'est bien rendu compte que les néo-zélandais l'ont eu jusque dans le... sur cette histoire de Fédération). Pour tous les détails des services, référez-vous au
S-File #1.

>>> Sydney est la première ville d'Australasie. Elle n'est pas la capitale, rôle toujours dévolu à Camberra (qui ne fait même pas parti des cinq plus grosses villes). Elle a su attirer les corporations, distancant ainsi définitivement sa rivale Melbourne. La population de Sydney se chiffre aujourd'hui à 5 millions. C'est l'une des villes les plus étendues au monde.
> Son activité économique se répartit entre l'industrie et le traffic maritime (secteur de Port Jackson et de Balmain) et la finance (Rocks et la City dans le centre). Son opéra est célébre (c'est censé être des voiles, mais je trouve que ca ressemble à des yeux de crocodiles). Le Kingsford Smith Airport, dans la banlieue sud, accueille tous les types de vols, du national à l'orbital. Le pourtour de Botany Bay est la deuxième partie du complexe portuaire, avec de nombreux entrepots. C'est aussi là les quartiers les plus pauvres de la ville.
> Les syndicats du crime sont une douzaine d'organisations locales, dont la puissance varie en fonction du soutien accordé par les Yakusas (qui se servent de Sydney comme port de transit). Elles doivent également rendre des comptes aux "parrains", une bande d'hommes d'affaires qui maintiennent les gros syndicats hors de la ville (en négociant directement avec Chicago, Chiba et Hong Kong semblerait-il)..

 

les Terres Aborigènes

>>> Géographie
> Les aborigènes sont le premiers peuple à avoir habiter l'Australie. Peu nombreux, nomades, ca n'a pas empèche le gouvernement australiens de grandement limiter leurs droits. Lorsque l'Eveil est arrivé, la sagesse ancestrale des aborigènes les prévenait d'un certain nombre de menaces. Ils voulaient retrouver leurs anciennes traditions pour être prêts. Le gouvernement australien, avec un temps de retard sur la course aux ressources du début du siècle, a organisé une redistribution des terres aborigènes, pour donner des concessions aux corpos (dont les sites en Amérique était menacé par les NAO). Mathématiquement, le gouvernement clamait que la superficie des terres alouées aux aborigènes était augmentée, mais l'essentiel de cette superficie se trouvait dans les région soumises aux tempêtes de mana. Les aborigènes ont protesté, et n'ont pas été entendu.
> Ils ont d'abord appris à vivre avec les tempêtes de mana. Certains d'entre eux arrivent même à prévoir ces phénomènes qui déroutent tous les scientifiques. Mais pour leur survie, les aborigènes voulait récupérer leur terres. Ils ont prix les armes. Aujourd'hui, ils contrôlent de facto tout l'ouest et le centre de l'Australie, essentielement désertique. Apparament, celà leur semble suffisant.
> Bien qu'elle soi sous contrôle australien, la ville de Darwin tout au nord de l'Australie, est le centre urbain des terres aborigènes. La majorité des anglos chassés des terres aborigènes sont venu s'installer içi. L'armée australienne en a aussi fait une de ses bases d'operations. Enfin, les aborigènes ont toujours la propriété des deux îles de Bathurst et de Melville au large de la ville. Elles constituent en quelques sorte le rôle d'ambassade des aborigènes. Pour finir, la ville pourrait devenir un point d'activités corporatiste, avec le construction d'un site de lancement spatial assez proche de l'équateur. Etrangement, avec autant de monde, la ville n'a jamais subit de trouble graves.

>>> le peuple aborigène
> Le mode de vie aborigène a été concu pour permettre sa survie dans les conditions difficles du bush. Les aborigènes vivent en horde nomade de 15 à 20 personnes, et pratiquait la limitation des naissances. Ils n'ont pas non plus le sens de la propriété : tous leurs "biens" sont ceux de la nature et du peuple aborigène. L'essentiel de leur vie était spirituelle, et les hordes se retrouvait à des périodes fixes sur des lieux sacrés.
> Si une certaines parties de la population vit encore selon ces principes, ils ne sont guère plus de quelques dizaines de milliers (ce qui est déjà beaucoup plus qu'au début du siècle). Comme les amérindiens, les aborigènes se sont adaptés au monde moderne : ils utilisent les telecommunicatons par satellites et les véhicules tout-terrain (au grand dam des militaires australiens). Ils utilisent des pièges à vent pour récuperer l'eau dans le désert, et possèdent de petites unités agronomiques souterraines dans des "villages". Ce qui ne les empèche pas de passer leur soirée dehors autour d'un feu plutôt que regarder la holo.

>>> la guerre
> Pour faire entendre leur cause, les aborigènes se sont procurés des armes (probablement auprès des NAO). Leur style de vie nomade conïcidait parfaitement avec une guerilla de harcèlement. Les aborigènes continuent de vivre, et lorsqu'ils rencontres des militaires ou des anglos, ils attaquent, et ne laissent parfois aucun survivant. Ue telle stratégie pourrait faire sourire, mais il est devenu extrèmement dangereux de s'aventurer dans la bush, même pour l'armée. D'une manière générale, ce sont les tribus du nord qui sont les plus extremistes, alors que ceux de l'ouest sont plus modérés.
> L'armée essaient bien de contrôler le territoire. Elle a été obligé d'adopter la même stratégie que son adversaire : ces unités, mécanisées ou héliportés, repèrent un groupe, attaquent et rentrent aussitôt à la base. les villages aborigènes sont évidement des cibles plus faciles. Ceux qui restent aujourd'hui sont bien dissimulés.
> L'ouest du pays recelle d'importants gisements de minerais, et les corpos ne laissent pas leur concession aussi facilement. Leur site d'extraction, sont de véritable forteresses, et le transport de la production se fait dans des convois lourdement armés (le super-truck de la TransGlobal, un camion large de 10m conçu pour la désert, et blindé, est particulièrement utilisé). Parfois, les corpos arrivent à négocier avec une tribus la tranquilité, souvent contre des armes. De telles tractations se font loin du regard du gouvernement évidement. Les corpos ont aussi réalisé que les aborigènes était le meilleur service de sécurité qu'on pouvait trouver pour leur centre de recherche. Ces bunkers à demi souterrain sont complètement coupés de l'extérieur, à part leur connexion à la Matrice.
> En 2047, le gouvernement australasien a fini par reconnaître que la "Nation Aborigène" occupait une partie de son territoire. Il ne leur reconnaissait pas la souveraineté, mais cessait au moins de parler du terrorisme aborigène. Ca a été le premier pas vers des accords de paix, signés les même année. Le seul point réellement important était que les deux camps s'engageait à ne plus s'attaquer aux civils (ca n'incluait pas le personnel des corpos extra-territoriales). D'autre part, un certain nombres de sites (nottament Darwin et l'Ayer Rock) ont été déclaré zones neutres. Des troupes d'interposition y sont déployés, en l'occurence, l'armée néo-zélandaise (l'ONU promet depuis longtemps des casques bleus qui n'arrrivent pas), qui est complètement dépassée par la taille des espaces qu'elle a à couvrir. Les deux camps n'effectuent que des attaques éclairs, les néo-zélandais arrivent de toute façon trop tard à chaque fois.

>>> la tradition
> Pour les aborigènes, tous les évnements du monde sont la répétition d'un mythique temps du rêve, exécuté par le réincarnation des héros totémiques. Avec l'Eveil, le but des rites aborigènes est de parvenir à l'harmonie avec le temps du rêve. Leur shamanisme cherche avant tout la fusion totale de l'homme avec le nature, plutôt qu'une simple adéquation.
> Le lieu le plus sacré des aborigènes est Uluru, la Montagne sacré, appelé par les explorateurs anglais Ayer Rock. Ce rocher au milieu du désert est le plus grand monolithe du monde.. Sous la garde de la tribu des Pitjantjatjara, le lieu n'est plus du tout touristique, mais c'est là qu'ont lieu les plus fantastiques des rituels aborigènes. L'écho astral de l'endroit est si fort qu'il aveugle littérallement la vision astrale de l'éxtérieur. Le spectacle astral lorsqu'on se trouve sur la montagne a grandement impressionné les trois experts qui ont pu le voir. Aujourd'hui, l'espace astral autour de l'Ayer Rock est une zone interdite. de fait, seul les shamans aborigènes y ont accès.

 

la Nouvelle-Zélande

>>> Géographie
> La Nouvelle-Zélande se compose essentiellement de deux îles, l'Ile du Nord et l'Ile du Sud (ce sont les vrais noms). Elles sont toutes le deux très montagneuses (altitude supérieure à 3000m). Comme pour l'Australie, la population néo-zélandaise est surtout urbaine (env. 80%) et anglo-saxone. Les maoris représentent quand même plus de 10% de la population (mais il ne répondent plus au questionnaire du recensement national depuis 2045, cf plus bas).
> Le climat de la Nouvelle-Zélande n'est pas très brillant, avec des températures entre 7° celsius (juillet) et 19° (janvier), et des précipitations plutôt importantes, de l'ordre de 2000mm par an. Ca a l'avantage d'être moins exotique que le climat australien pour nous autres pauvres européens. L'Ile du Nord est aussi le lieu occasionel d'eruptions volcaniques et de tremblements de terres.

>>> Le pouvoir néo-zélandais
> D'un strict point de vue technique, la nouvelle-Zélande a une assemblée législative, la Chambre des représentants (120 membres élu pour 3 ans à la proportionnel mixte) et, depuis la constitution de la Fédération Australasienne, un gouvernement éxécutif local, constitué du Secrétaire d'Etat (élu pour 5 ans au sufrage universel direct) et de son cabinet (à l'organisation beaucoup plus souple que le classique ensemble de ministères). Considérant l'autorité de la Fédération et les mesures spéciales instaurées par l'état-major australien, il ne leur reste pas grand chose à décider. De plus, un délégué du gouvernement australien et le commandant en chef des troupes australiennes stationnés en Nouvelle-Zélande ont un droit "de regard" sur les actions du cabinet.
> Car depuis 2042, suite aux troubles insurectionnels qui avaient éclaté en Nouvelle-Zélande, le gouvernement néo-zélandais avait fait appel à l'aide des australiens et des britanniques pour l'aider à ramener la calme. Les britanniques ont depuis longtemps plié bagage, mais les troupes australiennes restent, parce que le gouvernement australasien considére que la Nouvelle-Zélande reste trop instable, ce qui est une menace pour la survie de la Fédération.
> Evidement, les australiens restent là pendant 20 ans, la première chose que vont voter les néo-zélandais quand ils partiront, c'est de se séparer de ces voisins envahissants. Même si il le voulait, le gouvernement néo-zélandais ne pourrait l'empecher par la répression, les trois quarts des forces armées néo-zélandaises se trouvant en Australie comme forces d'interposition. D'un autre coté, tant que les groupes protestataires continueront les actions terroristes dans la Fédération et ailleurs dans le monde, l'ONU continuera d'approuver l'occupation du pays. La situation ne semble pas pouvoir trouver d'issue.
> Dans ces conditions, entre occupation militaire et terrorisme, la situation est tendu à l'extrême. Tension qui retombe en bloc sur les épaules de la police. Attention, les flics de Nouvelle-Zélande sont EXTREMEMENT nerveux. A priori, ils detestent plus les militaires australiens que les terroristes ou mêmes les runners, mais ils ont aussi des comptes à rendre.

>>> Détail de la situation intérieure
> Le début de la contestation en Nouvelle-Zélande remonte au début de années trente. Il commençait à devenir évident que la Nouvelle-Zélande ne gagnait pas grand chose de la Fédération, et les actions du gouvernement australienne contre les aborigènes ont choqué l'opinion publique, içi encore plus qu'aillleurs dans le monde, en particulier la population maoris, à l'époque proche des aborigènes. Les groupes de contestation, anglos ou maoris, demandaient au gouvernement de se retirer de la Fédération et de cesser de cautionner la politique australienne. Après des années de protestations, la répression violente de plusieurs manifestations en 2042 a mis le feu au poudre : d'abord des émeutes, puis l'insurection (avec des armes de guerre fournies par des groupes aborigènes). Il a fallut un an aux militaires britanniques et australiens pour y remettre bon ordre, et rendre les clés au gouvernement.

> Une fraction dure de la contestation s'adone aujourd'hui au terrorisme. Ce terrorisme néo-zélandais vise avant tout les troupes australiennes stationnés en Nouvelle-Zélande, mais sort aussi des frontières : en Australie évidement, mais aussi à l'autre bout de la planète. Le plus important de ces groupes, le FNZ (Free New Zealand) est parfois considéré comme l'IRA du XXIe siècle. Dans le même temps, de nombreux néo-zélandais ont choisi la voie de l'exil. 600'000 (plus de 10% de la population !) d'entre eux ont déjà trouvé refuge à l'étranger.
> Les maoris, qui se sont équipés en importance de matériel militaire, on finit par prendre le contrôle effectif de l¨Ile du Sud (ou au moins de l'intérieur). La nation maori, qui n'est pas officiellement reconnue, n'acceptera la réunification avec la Nouvelle-Zélande que quand celle-ci aura repris sont indépendance intégrale. Il a une scissions assez net avec les activistes anglos qui reprochent aux maoris d'avoir abandonné leur cause néo-zélandaise et aborigène au profit de le seule cause maori.
  > Groupe : néo-zélandais
Tendance : rebelles
Composantes principales : Free New Zealand, Nation Maori.
Leaders :
FNZ : Douglas Whilmore (incarcéré), Maori :
inconnu
Aire d'action : Australasie, monde
Soutien : éxilés néo-zélandais, nation aborigène, Hawaii, Amazonie
Moyens
- humains :
B
- matériels :
A
- financiers :
C
- magiques : C

> Les troupes d'occupation australiennes de l'Australian Armed Force ont un mandat leur demandant de maintenir l'ordre avec les moyens nécessaires. L'état-major n'a pas envi de contrôler la moindre parcelle du territoire, mais dès qu'un point chaud est detecté, nids de terroristes, soldats maoris ou manifestations, ils déploient un contingent de troupes, générallement pas habitué à gérer les civils. Dès que c'est fini, ils remballent et rejoignent leur base en préfabriqué. Les militaires australiens ne sont pas beaucoup plus satisfait de la situation que les néo-zélandais, mais les pertes subit dans les attentats commencent à peser lourd dans la balance.

 

les secrets (for MJ's eyes only) d'Australasie

  • L'Ayer Rock (Uluru pour les aborigènes) est un endroit où les frontières entres les différents plans s'estompent. Non seulement entre le plan physique et le plan astral (d'où l'echo astral particulier), mais également, paut-être à cause de son organisation particulière, au sein de la Matrice Australasienne. A l'endroit correspondant à la montagne, un construct d'origine inconnue, et dont la structure n'a rien à voir avec les technologies actuelles, est apparu. Le phénomène trouve sans doute les même origines que le pouvoir des otakus. Pour l'instant, seul une poignée de personne au sein du gouvernement, de l'Office of National Assessements, de la Network Maintenance Agency et de KR Systems, sont au courant. Les experts de KR Systems ont inséré à l'intérieur du système de routage de la matrice une routine qui dévie toute connection de ce secteur vers une autre région du bush. Dans ces conditions, il est peu probable que le gouvernement transfére le contrat d'entretien de la matrice à une des mégacorporations.
  • Le désertification de la Tasmanie est du à la dégénérescence qu'y subissent les molécules organiques. Le phénomène semble lié à une micro-bactérie astrale (c'est en tout cas la théorie la plus concrète pour l'instant). Malgrès les insistances de l'OMS, l'Australie ne débloque pas les moyens pour en assurer la quarantaine (de plus, la visite reste une attraction touristique). Un écosystème particulièrement dangereux subsisterait dans l'intérieur de l'île. Seul l'armée et la TransGlobal ont des installations permanentes sur l'île (un droit refusé à plusieurs corpos). Selon les aborigènes, l'île est morte à petit feu depuis la disparition de ces anciens occupants et de leurs rituels (les dernières tribus tasmaniennes se sont éteintes au début du XXe siècle).
  • Les "parrains" de Sydney ont négocié l'indépendance de la ville par rapport aux gros syndicats, en proposant d'en faire une zone neutre, au moins pour tous les acteurs criminels de la zone Pacifique. C'est typiquement à Sydney que se font les grosses affaires entre les syndicats autrement rivaux, mais aussi avec les pontes corporatistes ou les seigneurs de la guerre du sud-est asiatique. La police de Sydney s'en réjouit, car ils n'ont pas à gérer les sanglantes guerres des gangs qui sont le lot des autres villes (les petits syndicats locaux sont un peu plus modérés que les gros), mais Interpol et les unités du grand banditisme de part le monde apprécieraient de pouvoir plus facilement opérer à Sydney. Une bonne partie du running à destination de Sydney concerne les réunions de la pègre internationale (espionnage et assassinat, mais aussi et surtout kidnapping / extradition).

 

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